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Quelques mots me concernant ...

 

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Je vous laisse découvrir mon blog où vous trouverez les témoignages, anecdotes et coups de gueule d'une presque trentenaire en situation de handicap qui essaie d'attraper les instants de vie au vol ! Écrire me fait du bien et échanger encore plus ! Alors n'hésitez surtout pas à réagir... Mon message est clair: dédramatisons la maladie ou le handicap. Faisons en une force !

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21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 18:25

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Dans la vie, il n'est pas rare d'avoir des doutes. Que celui qui n'a jamais douté lève la main, s'il vous plait. Selon moi, douter, c'est aussi se remettre en question. Ne jamais rien prendre pour acquis. Et c'est plutôt une bonne chose je crois de ne jamais croire que tout est gagné d'avance. Parce que cela oblige d'une certaine manière à se surpasser. À donner le meilleur de soi-même. Quand je redoute quelque chose, j'ai tendance à y penser énormément et bien souvent, je cherche comment contourner le problème.

 

Cela sous entend de se faire violence et d'affronter les choses. Me concernant, je trouve rassurant de passer beaucoup de temps à préparer quelque chose que je redoute. Comme ça, au moins, si cela se passe mal, je ne regrette rien. (Bon, je crois qu'au final, cela ne m'empêchera pas de me dire que j'ai mal fait ci ou ça...)

 

Mais je crois surtout que douter, c'est aussi ne pas avoir confiance. Ne pas SE faire confiance. Et ça, c'est un phénomène que je connais pas cœur. Je vous en parlais d'ailleurs ici, il y a peu de temps. Alors, comment faire pour dépasser ses doutes et ne plus avoir du mal à se dire que tout est possible ?

 

Ces jours-ci, je réfléchis beaucoup. (Soyons clairs, je réfléchis toujours beaucoup. Mais là, encore plus !). J'essaie de combattre ce qui fait partie de moi : le doute. Alors, j'essaie de croire en ce que je suis capable de faire. Je travaille énormément sur ma façon de voir et envisager les choses. J'essaie d'introduire dans mon vocabulaire le « tu peux le faire » plutôt que « je crois que je ne vais pas y arriver ». Et croyez-moi, ce n'est pas aussi simple que ça.

 

Combattre ses mauvaises habitudes, combattre ce manque de confiance en soi est un travail qui demande beaucoup d'énergie. Alors, ma façon de tenter de laisser de côté mes peurs et mes doutes, c'est de me préparer. Beaucoup. De redevenir cette élève sérieuse que j'étais à l'école en m'appliquant à bien préparer les choses. Pour me sentir prête. J'en ai besoin, je fonctionne comme ça.

 

♥ ♥ ♥

  

Je dois dire que cet article doit vous paraître un peu confus, je m'en excuse. C'est en vérité un peu à l'image de ce qu'il se passe dans ma tête. Ça mouline, ça mouline, ça mouline !

 

Alors, ça m’intéresse beaucoup : comment faites-vous quand vous doutez ou avez peur de quelque chose ?

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 12:16

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Voilà un sujet qui m'occupe l'esprit depuis quelques temps. Quand on ouvre et tient un blog, cette question de l'anonymat se pose forcément. Pour ma part, quand j'ai ouvert le mien il y a presque trois ans, j'ai très vite décidé que je ne montrerais pas mon visage ni même dévoilerais ne serait-ce que mon prénom (alors mon nom, n'en parlons pas !). Et puis, certaines personnes faisant partie de mon quotidien (les auxiliaires de vie surtout, avec qui je rencontrais beaucoup de difficultés à cette époque) ne devaient surtout pas avoir connaissance de mon blog et de mes écrits. 

 

Cette question de l'anonymat était évidente pour moi. Cela était même nécessaire pour que je puisse oser écrire mes articles sur le blog. Parce qu'être anonyme, c'est d'une certaine manière se sentir protégé. En sécurité. Je sais que je n'aurais jamais su mettre des mots sur certains de mes ressentis ou souffrances si je n'avais pas été cachée derrière mon écran. 

 

Parce que ce qui a motivé l'ouverture de ce blog à l'époque était de pouvoir me soulager en écrivant sur ma maladie, mes difficultés au quotidien. J'avais un doux espoir que mes témoignages toucheraient d'autres personnes et que les échanges avec celles-ci m'aideraient moi-mieux. Vous comprenez ? Je voulais trouver des personnes qui vivaient la même chose que moi et qui comprendraient très bien mes difficultés, mes doutes.

 

Être anonyme a un côté décomplexant, je trouve. Moi qui suis plutôt timide, je me suis découvert une vraie délivrance dans l'écriture. J'ai appris à me livrer davantage. Je peux avouer sans gêne que j'ai réussi à écrire sur des sujets que je n'arrivais jamais à aborder avec mes amis ou ma famille dans la vraie vie. Pour ça, je sais que j'ai pris la bonne décision.

 

Il y a quelques semaines, je ne sais pas vraiment vous dire pourquoi mais j'ai eu l'envie ou peut-être même ressenti le besoin de me livrer un peu plus à mes lecteurs. De dévoiler quelques éléments un peu plus personnels sur moi. Ça ne paraît pas mais quand on a fait ce choix si catégorique de l'anonymat complet au départ, c'est une étape vraiment importante. Et me concernant, j'ai vraiment eu l'impression de passer un palier. Vous allez probablement vous moquer de moi mais j'ai notamment révélé mon prénom dans cet article. J'ai d'ailleurs été ravie et touchée de l'accueil qu'a reçue cette nouvelle confidence. Je ne sais pas l'expliquer mais j'ai l'impression d'avoir fait un pas vers mes lecteurs et de me sentir plus proche d'eux.

 

Pour ceux qui me suivent régulièrement, et en particulier sur ma page Facebook, vous savez que j'ai l'habitude de faire et montrer des photos de moi de dos dans tous les endroits que je peux visiter. Pour montrer que malgré le fauteuil roulant, je peux vivre comme tout le monde et profiter de la vie. Et, récemment, plusieurs personnes m'ont demandé pourquoi je ne montrais jamais mon visage. Visiblement, cela interpelle les gens.

 

Par la force des choses, cela m'a fait réfléchir au pourquoi du comment je ne montrais jamais mon visage sur les photos que je partage. Et en fait, je me suis plutôt posée la question dans ce sens là: qu'est ce que cela apporterait de plus à mon blog de le montrer ? Et je vais peut-être en décevoir certains mais je trouve que cela n'apporterait rien de plus. En tout cas, rien de qualitatif ou d'indispensable. J'ai déjà la sensation de me livrer énormément, de partager beaucoup de choses personnelles. C'est un peu le principe d'un blog, me direz-vous. Oui. Mais justement. Je choisis les rares choses que je ne veux pas dévoiler. Que je garde pour moi. Et mon visage en fait partie. C'est mon jardin secret. Cette petite chose, ce petit détail qui font que je me sens à l'aise avec mon espace si personnel. Que je n'ai pas de peur de ce que je peux dévoiler sur ma maladie, sur ma vie. Et tout un tas de choses.

 

♥ ♥ ♥ 


Et puis, je sais que cette petite réserve de ma part ne m'empêche jamais d'échanger avec les autres, d'être disponible et accessible pour partager sur des expériences communes. Et je crois que c'est bien là l'essentiel, non ? Qu'en pensez-vous ?

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 20:30

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Je n'avais pas spécialement prévu de reparler de toi, ni même de repenser à toi. Non. Depuis de longs mois maintenant, en fait depuis que tu m'as licenciée pour motifs économiques, tu ne fais plus partie de ma vie. Enfin, tu as bien essayé les premiers mois que ça soit encore le cas. Tu m'as harcelée. Chaque jour, chaque semaine pour que je te rende service. Je n'ai pas cédé, j'ai tenu bon. Mais à quel prix ?

 

Déjà, il fallait que j'accepte le fait que j'avais perdu mon travail après sept à travailler pour toi. Mais en plus de cela, il fallu que je me batte contre toi. Alors que plus rien ne nous liait. Alors bien sûr, j'ai tout intériorisé et résultat, c'est mon dos qui a tout pris. À cause de toi, j'ai souffert (et souffre encore parfois) d'épouvantables douleurs au dos. Je ne te remercie pas. Je m'en serais bien passé, crois-moi.

 

Alors, vois-tu en cette fin d’après-midi, sans que je ne le vois venir, tu m'es revenu en pleine gueule. J'étais en face d'une personne pour un rendez-vous plutôt important. Et puis, cette personne m'a interrompue et m'a posé une simple question : pourquoi avez-vous si peu confiance en vous ? Chbam. Là, j'ai senti une énorme faille s'ouvrir en moi. La dégringolade. La dégringolade parce que la première chose qui est venue à mon esprit, c'est toi.

 

Les images et les souvenirs se sont mis à danser devant moi. Tous plus désagréables les uns que les autres. J'ai repensé à toutes ces fois où tu me rabaissais, où tu me faisais comprendre que mon travail n'était pas satisfaisant alors que je me tuais à la tâche. Alors, bien sûr, tu n'avais pas le cran de me le dire en face. Non. Tu étais plus vicieux que cela et le faisais en pleine réunion devant les clients. Toujours une petite remarque pour dire que j'avais mal fait ci ou ça. Alors que c'est toi qui m'avais demandé de le faire.

 

J'ai repensé à toutes ces fois où tu me vendais du rêve en me disant que tel projet, ce serait MON projet. Que j'avais carte blanche. Alors, moi, tu vois, j'étais ravie. Je me disais, enfin, c'est pas trop tôt depuis le temps. Alors, je me défonçais sur le projet. Ne comptais pas mes heures et rentrais chez moi le soir satisfaite de mon travail. J'avais enfin un peu d'autonomie dans le travail. Et puis, je revenais le lendemain matin et trouvais mon travail sur ton bureau, complètement modifié. Parce que tout compte fait, c'est toi qui allait t'en occuper. Tu étais comme ça, toi. Tu offrais la lune et la reprenais aussitôt.

 

Pas une fois en sept ans, tu ne m'as dit que tu étais satisfait de mon travail. Tu prenais toujours tout pour acquis. Élodie, elle est gentille, elle fait tout ce qu'on lui demande. Ben oui, bien sûr, vas-y mec, hésite pas. Je me rappellerais toujours de cette fois pendant mes vacances de Noël, où tu m'avais appelée en me demandant de venir d'urgence au bureau parce qu'il fallait absolument rendre un projet. J'étais sur Paris, il neigeait. Ce jour là, tu as perdu une grande partie de mon respect, je dois te le dire.

 

Malgré mes congés, j'ai sauté dans le premier train. Sauf qu'à cause de la neige, il avait du retard. Alors, je suis arrivée 2h plus tard que ce que je t'avais dit au bureau. Oh le drame. Tu m'as accueillie avec un c'est pas trop tôt, tu te moques de qui. J'étais ravie, tu penses. Je n'étais pas de bonne humeur, j'ai fait mon travail en trainant les pieds, c'est vrai. Normal quoi. Et puis, j'ai quitté le bureau très tard dans la soirée. Et pour la première fois, j'ai osé te tenir tête et te dire ce que je pensais de cette situation. Je t'ai dit qu'il ne fallait pas que tu oublies ce que j'avais fait pour toi, un jour de vacances. Et que c'était la première et dernière fois qu'une chose pareille se produisait.

 

Des anecdotes comme celles-là, je pourrais en raconter des dizaines. Sept ans, c'est long avec quelqu'un comme toi. On ne s'ennuie pas, oh ça non. Je ne savais jamais de quoi allait être faites mes journées. Tu étais tellement lunatique que tout pouvait basculer à chaque instant. Pour tout. Pour rien. Toi seul comprenais tes réactions et tes humeurs dans ces moments là.

 

Ce n'est qu'aujourd'hui, presque six mois après la fin de notre collaboration que je me rends compte à quel point tu m'as abimée. À quel point ton comportement a été vicieux, caché aux autres, durant toutes ces années. Au point que je ne me rendes pas compte que chaque jour, tu grignotais davantage ma confiance en moi. Comme si tu t'étais mis en tête de faire de moi une bonne à rien. Au point qu'aujourd'hui, je le crois presque. Et que je suis incapable de croire en mes capacités. J'ai l'impression que je ne sais plus rien faire.

 

Et tu vois, de ça, je t'en veux énormément. Je m'en veux aussi de n'avoir ouvert les yeux sur tout ça qu'une fois sortie de ton emprise. Maintenant, j'ai ouvert les yeux et je réalise qu'en réalité, le problème ce n'est pas moi. Non, c'est toi. Ta personnalité malsaine. Tu es malsain. Tu ne sais pas communiquer avec les autres autrement que par le mépris, la domination. Tu te crois le meilleur. Mais tu es si médiocre, en fait. Tu me fais limite pitié. Vraiment.

 

Alors aujourd'hui, je voudrais te dire qu'en fait tu m'as rendu service en mettant fin à mon contrat. Parce que je suis désormais libérée. De toi. Et je ne m'en porte que mieux. Alors oui, je n'ai plus de travail pour le moment. Mais ça ne durera pas toute la vie. Je fais ce qu'il faut pour que cela change. Mais en tout cas, je ne suis plus prise dans ta toile d'araignée.

 

Je revis, je ne suis plus polluée par ta mauvaise humeur, ta mauvaise foi. Maintenant que tous ces mauvais souvenirs sont réapparus, je les ai désormais balayés. Je me sens bien plus légère ce soir. J'ai compris certaines de mes appréhensions de ces derniers temps. C'est parce que, sans le savoir, j'avais ton ombre qui me suivait et me soufflait dans l'oreille que je n'y arriverai pas.

 

Mais, en fait, SI. Je vais y arriver parce que tu n'existes plus pour moi. Tu n'es désormais plus qu'un vague souvenir. Et désormais, je choisis de me faire confiance. À nouveau.

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 12:00

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Cette semaine a été un peu moins riche en sorties que d'habitude car la pluie a quand même été bien présente. Mais qu'importe, je trouve toujours des p'tits bonheurs dans d'autres choses qui ne manquent pas de me donner le sourire. Même en restant chez soi, on peut s'occuper avec des choses plutôt sympas, non ?

 

♥ J'ai maintenu mon habitude commencée la semaine dernière de prendre un petit déjeuner le matin. Un nouveau petit rituel dans ma journée qui est plutôt sympa, je dois dire. Et pourtant, c'est un repas que j'ai ignoré durant de longues années. Je ne sais pas jusqu'à quand cela durera mais pour le moment je profite !

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♥ Mercredi, je suis allée déjeuner chez mes grands parents à la campagne. Il ne faisait vraiment pas beau, ni chaud. Alors parce qu'il sait que j'adore ça, j'ai eu la surprise en arrivant de voir que mon papi avait fait du feu. J'étais trop contente (bon, même si il faut reconnaitre qu'en plein mois de Juillet, c'est bizarre...).

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♥ Et puis, ma Mamie a fait ses délicieuses frites maison. Un vrai régal comme à chaque fois. Cherchez pas, ce sont les meilleures frites au monde. Oui, oui !

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♥ J'ai acheté de nouveaux livres pour alimenter ma bibliothèque. J'ai un énorme coup de coeur pour Les yeux jaunes des crocodiles que je dévore depuis deux jours. Cela ne m'était pas arrivé depuis un moment d'être aussi absorbée par une histoire !

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♥ J'ai reçu mes nouvelles bougies Bath and Body Works et je suis littéralement tombée amoureuse de celle à la fraise. L'odeur est extraordinaire, franchement. Du coup, je la mets à chaque fois que je bosse sur l'ordi, c'est top !

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♥ Je fais une cure de vitamines en ce moment. Je dévore des fruits matin, midi et soir. Ça fait vraiment un bien fou. En pleine saison estivale, on a vraiment le choix en plus !

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♥ L'été me donne envie de porter de jolies couleurs sur mes ongles. Je n'ai pas pu résister à l'envie de porter les deux nouveaux que j'ai récemment acheté. Je suis vraiment ravie du rendu, c'est frais.

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♥ J'ai passé une super soirée avec mon petit frère. Cette fois, on avait décidé de cuisiner et ce fut une belle réussite. Je vous parlais de la recette ici.

Moules servies

 

♥ J'ai reçu ma meilleure amie à déjeuner avec son petit garçon. Je suis émerveillée de le voir grandir aussi vite et changer autant. On a échangé les dernières nouvelles, même des petites confidences. Et comme d'habitude, le temps est passé bien trop vite !


Prendre le temps de réfléchir à de nouvelles petites choses pour le blog. J'ai notamment réoganisé mes catégories d'articles pour que cela soit plus clair et plus pratique à utiliser. De nouvelles catégories ont vu le jour comme celles sur mes vidéos sur l'accessibilité ainsi que les lieux accessibles en fauteuil roulant. J'espère que cela vous plaira en tout cas.

 

♥ ♥ ♥ 

  

 

 Et vous, quels ont été vos p'tits bonheurs cette semaine ? 

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 12:30

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Pendant mon séjour en Touraine, je suis allée visiter le château de Chaumont-sur-Loire. Je dois avouer que c'est toujours un moment où je redoute qu'une fois sur place, cela soit très compliqué avec le fauteuil roulant. Parce qu'il faut bien reconnaître que les châteaux de la Loire ne sont pas tous faciles à rendre accessibles, notamment aux personnes à mobilité réduite.

 

Pour vous en dire un peu plus sur le château, il se situe à moins de 200 km au Sud de Paris, entre les villes de Tours et de Blois. Il est perché à 40 m au dessus de la Loire, ce qui offre une vue vraiment magnifique. Il a eu plusieurs propriétaires successifs du Xèmeau XIXèmesiècle. Le château est entouré d'un grand parc avec de jolis sentiers. Il est d'ailleurs ponctué d'installations de nombreux artistes contemporains.

 

Pour accéder au château, il est préférable d'aller jusqu'à l'entrée Sud, c'est à dire le haut du village. Ce qui évite d'avoir à affronter le très grand dénivelé en partant du bas du village (qui doit être quasiment impossible en fauteuil roulant). Une fois arrivé, il y a un grand parking avec plusieurs places handicapées, juste à côté de l'entrée du château.


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L'entrée est gratuite pour les personnes en situation de handicap et leur accompagnateur bénéficie du tarif réduit à 6,50 €.

 

♥ Le château :


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J'ai volontairement pris le parti d'illustrer ma visite du château par des photos montrant précisément l'accessibilité du lieu aux personnes en fauteuil roulant. Vous pourrez ainsi avoir connaissance du niveau de difficulté pour se déplacer sur place.

 

Globalement, j'étais plutôt contente de ce que j'ai pu voir ce jour là. J'ai rencontré quelques petites difficultés mais rien de bien décourageant. Pour un château aussi ancien, il faut quand même reconnaître que les choses ont été bien pensées en ce qui concerne l'accessibilité. Je vous laisse donc découvrir cette visite sous ce ciel entre averses et éclaircies.

 

♥ Le pont levis du château :

 

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Il n'y a pas de marche pour monter sur le pont levis donc l'accès se fait très facilement. C'est même plutôt amusant !


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Pour en descendre par contre, il y a une petite marche mais une rampe en bois a été prévue. La pente est faible donc cela se franchit sans difficulté.


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Les lames de bois du pont levis sont anciennes alors cela secoue un peu mais je dirais que cela fait partie du jeu !

 

♥ La cour du château :

 

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La majorité du sol de la cour est composée de petits gravillons qui, ce jour là, étaient mouillés. Avec mon fauteuil roulant électrique, cela ne représente pas de difficulté particulière. Par contre, en fauteuil manuel c'est peut-être un peu plus difficile pour rouler.

 

♥ Le rez-de-chaussée du château :

 

En fauteuil, on ne peut visiter que le rez-de-chaussée du château car il n'y a pas d'ascenseur pour accéder à l'étage. Je pense que pour le coup, ce n'est pas quelque chose de contrariant. On ne s'attend pas à trouver un tel matériel dans un château aussi ancien !


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Pour franchir les quelques marches à l'entrée du château, une rampe en bois a été prévue. La pente est plutôt correcte.


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Avant d'arriver sur la rampe en bois, il faut franchir ce caniveau en pavés. J'avoue que ce n'est pas évident du tout, c'est probablement la plus grosse difficulté que j'ai rencontré.


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Ça, c'est la vue vers l'extérieur une fois rentré dans le château. En haut de la rampe en bois, il y a un seuil à franchir qui est quand même relativement haut. Donc la prudence est de mise.

 

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Les sols dans le château sont composés principalement de parquet bois, de tapis et de carrelage. Il y a de légers dénivelés qui se sentent à peine.


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Le carrelage est particulièrement magnifique !

 

♥ La chappelle et la sortie du château :

 

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Pour accéder à la suite de la visite et voir la chapelle ainsi que la boutique, il faut ressortir par où on est entré et traverser la cour du château.


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Pour franchir la marche, une rampe en bois a été prévue avec une pente plutôt douce. Une fois rentré, elle donne accès sur la gauche à la chapelle et sur la droite à la boutique. Pas de difficulté particulière à l'intérieur.


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Il y a un petit passage un peu étroit pour sortir du bâtiment et rejoindre le pont levis. Mais le fauteuil passe quand même, c'est le principal.

 

♥ Le " Promontoire sur la Loire " de Tadashi Kawamata :


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La plus jolie découverte de la visite ce jour là a été cette passerelle en bois qui offre une vue plongeante sur la Loire. Je la trouve très élégante et elle s'intégre vraiment très bien dans le paysage.

 

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La montée sur les lames de bois se fait sans difficulté car le seuil fait entre 2 et 3 cm. 

 

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Quel plaisir de découvrir cette vue dégagée et en hauteur sur la Loire. J'étais ravie de pouvoir accéder jusqu'au bout avec le fauteuil. Et vraiment très facilement, en plus !

 

♥ Les écuries :

 

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Pour arriver à l'entrée des écuries, il faut descendre cette pente assez forte en petits gravillons. Là encore, ils avaient été bien trempés par les averses de pluie.


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En bas de la pente, il y a ce petit caniveau en pavés à franchir. Il est bien moins difficile que celui à l'entrée du château, heureusement !

 

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Le sol dans la cour est composé de pavés en périphérie des écuries et de gravillons au centre.

 

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Un petit caniveau en pavés à franchir si vous décidez de vous rendre sur la partie en gravillons.

 

♥ Les sculptures de saule de Patrick Dougherty :

 

Dans le parc du château, il y a ces sculptures de saule tout à fait intrigantes. J'avoue qu'elles ont vraiment su attirer ma curiosité. Je n'ai pas pu m'empêcher d'aller les voir de près !


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Et bien sûr, vous vous en doutez, je n'ai pu résister à l'envie de passer à l'intérieur avec le fauteuil...


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Et bien, pas de problème ! Le passage est suffisamment large pour y passer alors pourquoi s'en passer ?

 

♥  ♥  

 

 

Voilà, cette visite illustrée du château de Chaumont-sur-Loire est terminée.

J'espère que cela vous aura plu.


Surtout n'hésitez pas à réagir et à partager autour de vous !

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 11:36

La semaine dernière, mon petit frère et moi nous sommes lancés un petit défi culinaire. Cela faisait un long moment qu'on n'avait pas cuisiné ensemble. En cherchant un peu ce que nous pourrions faire, assez rapidement l'idée des moules-frites est venue sur le tapis. Ni une ni deux, il a ramené la recette qu'une amie lui avait recommandé. Nous voilà donc décidés à préparer des moules aux chorizo, lardons, oignons et vin blanc.

 

Pour deux personnes, vous aurez besoin de :


- 1,5 kg de moules de Bouchot

- 2 oignons

- 1 barquette de lardons fumés

- 1 chorizo fort

- 1 bouteille de vin blanc de 75 cl

- Ail en semoule

- Ciboulette

Huile d'olives


1-Moules fermées

Commencez par rincer les moules et enlever les coquillages. Ne pas conserver celles qui sont cassées ou ouvertes.

 

2-moules-oignons

Émincez les deux oignons. Faites chauffez à feu doux un fond d'huile d'olives dans une grande cocotte. Coupez le chorizo en deux et ne couper que la moitié en petits morceaux. Une fois que l'huile est chaude, faites revenir les oignons.

 

3-moules-chorizo-vin

Une fois que les oignons commencent à dorer, ajoutez-y les morceaux de chorizo et les lardons fumés. Ajoutez un peu d'ail en semoule. Bien mélanger le tout. Rajoutez ensuite 1/3 de la bouteille de vin blanc et laissez mijoter jusqu'à ce que cela commence à bouillir.

 

4-moules-cuisson

Une fois que c'est le cas, mélangez à nouveau et couvrez le mélange avec la totalité des moules.

 

5-moules-ciboulette

Ajoutez à nouveau de l'ail en semoule ainsi que la ciboulette. Couvrir ensuite avec le reste de la bouteille de vin blanc. Fermez la cocotte et laissez mijoter le tout durant 10 min.

 

6-cuisson-frites

Dès l'ouverture des moules à la cuisson, mélangez le tout avec une louche. Refermez ensuite partiellement la cocotte et laissez mijoter à nouveau durant 20 min. Pendant ce temps là, vous pouvez mettre vos frites à cuire. Dans mon cas, j'ai fait des frites au four qui cuisent en 15 min.

 

Moules servies

Une fois que les 20 min sont passées, les moules sont prêtes à être dégustées. Servez-les dans les assiettes en les accompagnant des frites bien chaudes et le tour est joué ! Régalez-vous !!

 

C'était la première fois que je mangeais des moules cuisinées de cette façon là et j'avoue que je me suis régalée. C'est une recette très parfumée qui change un peu de ce que l'on peut manger d'habitude.

♥ ♥ ♥   

J'espère que cette idée de recette vous aura plu et surtout qu'elle vous aura donné l'envie d'en cuisiner à votre tour ! :) 

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 08:00

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Voilà un de mes principaux moteurs dans la vie : me lancer des défis. Et, chaque jour davantage en vérité. J'ai pris conscience de cela récemment. Je me suis rendue compte que depuis que je tiens ce blog et que j'ai pris l'habitude de raconter mes aventures en fauteuil roulant, cela est devenu une de mes raisons de vivre. Pour affronter ce quotidien loin d'être évident tous les jours, j'ai besoin de ce petit grain de folie, de cette petite voix intérieure qui m'obligent à me surpasser. À dépasser mes peurs, mes doutes parfois.

 

Quand on est en fauteuil roulant, il pourrait être tentant de penser qu'on ne peut rien faire. Que notre passe temps favori est de rester chez nous, enfermés. Ce n'est pas mon cas. Et surtout, ce n'est pas vrai. J'ose espérer qu'en 2014, les mentalités ont un peu évolué. Même si encore beaucoup trop de choses restent inaccessibles aux personnes en situation de handicap, il y a quand même tout un tas de choses auxquelles on peut accéder. Et profiter.

 

Je sais que j'aime plus que tout me lancer des défis personnels. J'aime expérimenter des nouvelles choses. Avec évidemment la contrainte du fauteuil roulant, c'est un peu le principe. J'aime tester les limites, voir jusqu'où cela est possible d'aller. Par exemple, en terme de transports, je suis du genre à tenter plein de choses. Dernièrement, je devais me rendre sur Paris. Et au lieu de faire ce trajet comme d'habitude en TGV, j'ai décidé de tenter le bus. On m'a sans doute un peu prise pour une folle, mais j'aime ça.

 

Je savais juste que le bus était soit disant équipé pour faire monter à bord un fauteuil roulant. Mais rien de plus. Le jour du départ, j'étais seule et j'avoue avoir eu un peu la trouille de cette nouvelle aventure. Mais c'est justement cette appréhension qui me fait dépasser mes limites, je crois. Parce que le succès n'en est que meilleur. Quel plaisir d'arriver à bon port en constatant que c'est possible ! Vous m'auriez connue ne serait-ce qu'il y a quatre-cinq ans, j'en aurais été incapable.

 

Aujourd'hui, savoir que derrière ce blog, il y a peut-être des personnes qui y trouvent des réponses sur l'accessibilité de telle ou telle chose me pousse à me lancer des défis. Comme si j'étais secrètement investie d'une mission envers toutes ces personnes. Et cela me plait parce que cela m'oblige à donner le meilleur de moi-même. De trouver chaque jour cette petite chose un peu folle à tenter. Juste pour voir si c'est possible. Pour voir si j'en suis capable.

 

Et franchement, voir la vie comme un défi est un véritable moyen de la manger à pleines dents, non ? Alors, depuis quelques temps, c'est mon moteur, c'est ma vie.

 

♥ ♥ ♥  

Et vous, vous aimez vous lancer des défis ?

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 08:00

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Voilà une semaine remplie de p'tits bonheurs simples. Mais qui ont fait d'elle une douce et jolie semaine. Parfois, les choses les plus simples sont celles qui font le plus plaisir.

 

♥ J'ai trouvé à mon retour de Touraine mon colis Sephora commandé pendant le séjour. J'ai profité des soldes et me suis trouvé de jolies choses, pleines de couleurs. Pour ceux qui ne l'auraient pas remarqué, j'ai un petit penchant pour le rose...

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♥ J'avais récemment découvert une créatrice de bijoux Natacha Piano par une connaissance en commun. Je suis donc allée sur sa boutique et j'ai craqué sur ce petit bracelet tout mignon. Je ne suis pas du tout déçue, bien au contraire ! Je le porte tous les jours, je l'aime d'amour. Je vous encourage d'ailleurs à aller faire un tour sur le site de Natacha en cliquant ici.

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♥ Avec les beaux jours reviennent toujours les fruits de saison. Et moi, par exemple, l'été je suis dingue des abricots. Alors, je me fais toujours plaisir pour le goûter ! 

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♥ Jeudi, la journée était magnifique. J'ai été prise par une soudaine envie d'évasion. Alors, je suis partie seule en fauteuil jusqu'à la Citadelle. Cheveux aux vents et musique à fond dans les oreilles. Je suis rentrée 4h plus tard, détendue et ravie, après près de 14km de parcourus. Au top!

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♥ J'avais hâte de porter mon nouveau vernis rose foncé alors je n'ai pas trainé. J'en suis déjà fan, ça va très bien avec les tenues estivales !

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♥ Les fleurs, moi j'adore ça. Alors, j'ai l'habitude d'en mettre tout le temps dans mes coiffures. Ce jour là, c'était tresse sur le côté et fleur couleur corail. (hé, vous avez remarqué ma guirlande de petits parapluies à cocktails au plafond ?)

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♥ J'ai décidé d'introduire de nouvelles habitudes alimentaires dans mon quotidien. Moi, la fille qui ne prend jamais de petit déjeuner, et bien j'ai décidé de m'y mettre. Alors, le matin je commence ma journée avec un bon thé, un jus d'orange et un fruit. Ça fait un bien fou !

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♥ ♥ ♥ 

  

 Et vous, quels ont été vos p'tits bonheurs cette semaine ? 

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 08:00

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Si il y a bien une qualité que je ne possède pas dans la vie, c'est bien la confiance en moi. J'ai tendance à douter de moi, à penser que dans certaines situations, je ne serai pas à la hauteur. Et je dois reconnaître que parfois, c'est vraiment inconfortable. Que cela doit faire un bien fou de croire en soi, de ne pas avoir peur. J'admire ces personnes qui, en toutes circonstances, sont capables de foncer, sans remettre en doute leurs capacités.

 

Moi, pour un événement important par exemple, j'ai tendance à avoir du mal à y croire. À me dire que je serai forcément moins bien que les autres. Du coup, pour tenter de compenser cela, je me sens obligée de travailler, de préparer deux fois plus, pour avoir l'impression d'avoir mes chances. Savoir se mettre en valeur et croire en ses capacités est sans doute quelque chose qui s'apprend avec le temps. Alors, je crois que je voudrais apprendre très vite ! Genre, là tout de suite.

 

Parce que c'est un peu décourageant de ne pas se faire confiance. Fatiguant même. Pourtant, certains de mes proches m'encouragent et croient en moi. Ils me disent qu'il n'y a pas de raison que je n'y arrive pas. Que j'en suis tout à fait capable. Alors, pourquoi moi, j'ai du mal à y croire ? C'est quand même dingue ça.

 

Parfois, je me dis que parce que je suis en fauteuil roulant, je dois prouver deux fois plus mes capacités. Cela a toujours été le cas. Vous allez me dire que c'est idiot. Je le sais. Mais, je le pense, des fois. Par exemple, dans mon ancien boulot, je sais que je me mettais une pression folle au début pour faire les choses parfaitement, ne pas commettre d'erreur. Comme si cela aurait été plus grave, plus dommageable que pour les autres. Je ne voulais pas qu'on se dise que je savais moins bien faire à cause de ma situation.

 

Si vous me mettez en « concurrence » avec d'autres personnes, j'aurais toujours cette sensation intérieure que je vaux moins bien qu'elles. Alors que pas forcément, il faut le reconnaitre. Du coup, je me mets deux fois plus la pression. Je panique, je doute de tout. Et dans ma tête, ça tourne en rond. Bref, j'aimerais bien être autrement dans certaines situations !

 

  ♥  ♥ 

Et vous, ça vous fait la même chose ou pas ?

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 08:00

Lors de mon dernier séjour à Paris, en me baladant en bord de Seine en fin d'après-midi, je suis tombée par hasard sur une jolie surprise. Je ne sais pas si vous connaissez les Berges qui ont récemment été réaménagées, mais c'est un endroit très sympa où il fait bon flaner, boire un verre ou bien même se balader en vélo (ou fauteuil ^^). Toujours est-il que ce jour là, je me fais aborder par un homme en combinaison verte qui me demande si je suis là pour voir le spectacle à 19h.

- Euh, je ne sais pas, il y a un spectacle ? Je ne savais pas ! Ok, pourquoi pas.

 

Je m'installe donc avec les autres personnes déjà assises en tailleur par terre. Pas de décor, rien ne laisse paraître qu'un spectacte va se dérouler là d'ici trente minutes. Mais, tout cela a au moins eu le mérite d'attirer mon attention et je suis impatiente que cela commence. Il faisait beau donc pas mal de monde s'est laissé tenter par l'aventure.

 

19h tapante, je sens que quelque chose est en train de se préparer. Les gens sont tous attentifs, prêts à assister au spectacle. En réalité quand je dis qu'il n'y a pas de décor, je découvre en fait qu'une benne à ordures sera un des principaux centres d'intérêt du spectacle. Ses portes s'ouvrent et l'on découvre un monticule d'objets, divers et variés. Pleins de poussière blanche.

 

Les minutes s'écoulent lentement, à tel point que l'on se demande si il va réellement se passer quelque chose. Et puis, des objets finissent par bouger, tomber, faire du bruit et l'on se rend compte que des personnes sont cachées entre tout cela. C'est là que le spectacle prend toute sa dimension.

 

Ces personnages prennent petit à petit possession de la « scène » en déambulant tels des zombis avec tout un tas d'objets, qui n'ont ni queue ni tête. Ce qui est sur, c'est qu'ils captent très vite l'attention du public qui n'en perd pas une miette. Les personnages sont tous plus étonnants les uns des autres. On se sait plus où regarder. Les objets envahissent l'espace et donnent une atmosphère tout à fait particulière au lieu.

 

Étonnement, le show a su capter mon attention pendant près d'1h30, sans que je ne m'en rende compte. Je n'ai pas vu le temps passer. Ce fut un très bon moment. Je ne regrette pas du tout qu'un des membres de la troupe m'ait abordée au début pour me parler du spectacle et m'encourager à m'installer dans le public.

 

Le spectacle s'appelle « Le silence encombrant » de la compagnie Kumulus. Théâtre gestuel et sonore pour neuf personnages et un conteneur. Je vous laisse découvrir les quelques photos que j'ai pu prendre. J'espère que cela vous plaira ! 

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