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Quelques mots me concernant ...

 

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Je vous laisse découvrir mon blog où vous trouverez les témoignages, anecdotes et coups de gueule d'une presque trentenaire en situation de handicap qui essaie d'attraper les instants de vie au vol ! Écrire me fait du bien et échanger encore plus ! Alors n'hésitez surtout pas à réagir... Mon message est clair: dédramatisons la maladie ou le handicap. Faisons en une force !

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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 08:21

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Hier, je suis allée passer l'après midi à la campagne chez mes grands parents. Cet endroit, je l'aime d'amour parce qu'il me rappelle à chaque fois mon enfance. Tous ces moments que je venais passer là durant les weekends ou les vacances.

 

Chaque recoin du jardin, chaque pièce de la maison me rappellent qu'il y a un (long) moment de ça, je déambulais petite, ici et là. Malgré mes trente et un an, me retrouver ici me donne toujours cette impression que le temps s'est arrêté. Que je suis toujours cette petite fille qui courait partout.

 

Tout à l'heure, j'ai voulu profiter d'avoir ma petite caméra pour faire le tour du propriétaire et de tout filmer. Comme pour laisser une trace indélébile dans le temps. Parce que je sais qu'un jour, revoir ces images me fera vraiment plaisir. Et je ne sais pas pourquoi mais j'ai été submergée par les émotions. 

 

En passant dans une partie bien particulière du jardin, je me suis souvenue qu'à une certaine époque, quand mon frère et moi étions bien plus jeunes, nous nous amusions à créer des chemins en passant de multiples fois dans les herbes hautes. Et puis plus loin, je nous voyais encore sur cette balançoire qui n'est plus aujourd'hui. J'ai presque cru entendre nos rires quand on nous poussait.

 

En approchant de la cuisine, j'ai repensé à toutes ces fois où je regardais ma mamie cuisiner en me disant que je devais être attentive parce qu'un jour, ce serait à moi de reproduire ses recettes. C'est d'ailleurs chez elle que l'on mange les meilleures frites de la planète. Et c'est elle qui prépare la meilleure blanquette de veau, mon plat préféré.

 

Je crois que c'est à cet endroit aussi que je me suis prise de passion pour les fleurs. Parce que le jardin de mon papi en est rempli et qu'il adore y passer des heures à en prendre soin. Il paraît d'ailleurs que toute petite déjà j'adorais cueillir des petites fleurs blanches et les ramener fièrement. C'est un vrai bonheur de déambuler dans ce jardin rempli de couleurs et de senteurs.

 

Je me souviens aussi de ces jours de Pâques où des œufs en chocolat avaient été cachés dans le jardin, un peu partout. Et qu'avec mes frères, on fouillait dans le moindre recoin pour découvrir le trésor. En fait, on s'amuse de rien quand on est enfant. Je crois que ça n'a toujours pas changé pour moi aujourd'hui.

 

Faire un saut dans le temps m'a fait un bien fou. Ces émotions, je les aime. Elles font partie de moi, pour toujours. J'aime me souvenir de toutes ces petites choses. Parce que chacune d'entre elles a sa place dans mon histoire. Et surtout, dans mon cœur.

 

♥ ♥ ♥  

 

Et vous, vous avez un lieu rempli de souvenirs et d'émotions ?

 

 

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 15:25

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Cette semaine est probablement une de mes préférées depuis que je partage mes p'tits bonheurs avec vous ! Il s'est passé plein de choses. Une semaine riche en émotions, riche en rencontres et surtout riche en sourires. Ma foi, si elles pouvaient toutes être comme celle-ci, je ne demanderais pas mieux.

  

♥ Partir sur Paris trois jours pour une occasion particulière: aller manifester avec l'APF contre le report de la loi sur l'accessibilité. C'était une première pour moi, je n'avais jamais manifesté auparavant. Autant vous dire que mardi matin, j'étais excitée comme une puce. En plus, pour une fois, il ne pleuvait pas. Ça m'a beaucoup émue une fois arrivée sur place de voir qu'autant de personnes en fauteuils roulants avaient fait le déplacement. J'étais ravie d'avoir participé à cette journée si importante.


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♥ Même qu'au midi, il s'est passé quelque chose d'improbable, j'étais à 3 m de la scène et Philippe Croizon est venu faire son discours. J'étais donc aux premières loges, comme on dit. À la fin, je ne sais pas ce qu'il m'a pris mais je me suis mis en tête que je tenais absolument à le rencontrer. Alors j'ai fait tout le tour et suis allée le voir. J'ai pu parler quelques minutes avec lui. Il est vraiment extraordinaire. Une énergie folle et surtout un grand sourire qu'on ne peut pas oublier. Il donne beaucoup d'espoir, je trouve.


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♥ Participer à un concours sur Twitter et gagner deux entrées au vernissage de l'exposition Monumenta au Grand Palais à Paris. J'étais trop contente ! En plus ça tombait pile poil pendant mon séjour. Et puis ça faisait pas mal de temps que je voulais visiter le bâtiment. C'est désormais chose faite. C'était une soirée complètement imprévue mais au top.


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♥ Acheter des macarons chez Ladurée. Quand je suis à Paris, je n'arrive jamais à y résister quand je les vois. Et à chaque fois, c'est le même dilemme : quels parfums choisir ? Parce que, bon, prendre un de chaque, ce n'est pas franchement raisonnable !


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♥ Profiter d'être sur Paris en même temps que mon frère pour dîner ensemble en ville. C'était complètement improvisé mais c'était chouette. Le resto était sympa et on a bien mangé. Même qu'on a bu un délicieux mojito en apéro !

 

♥ Aller se balader au jardin du Luxembourg. Être ravie qu'il fasse enfin beau et presque chaud. Ça avait comme un avant gout d'été. Manger une petite glace pour fêter cela. En sortant, tomber sur un groupe de musiciens qui jouaient dans la rue. Ils étaient au top ! Tellement au top que j'ai acheté leur cd. Je l'ai d'ailleurs écouté ce matin et je ne suis pas déçue !


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♥ ♥ ♥ 

  

 

 Et vous, quels ont été vos p'tits bonheurs cette semaine ? 

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 08:00

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Dans la vie, je crois que j'ai du mal à me canaliser parfois. J'ai toujours eu plein d'envies, plein d'idées. Et ce que je préfère bien sur, c'est de les rendre réelles. Réalisables. Pour ce faire, il faut évidemment y consacrer du temps. Donner de son énergie. Et c'est vraiment quelque chose de chouette. 

 

En ce moment, je suis dans une période plutôt active dans ce domaine. J'ai la tête pleine d'envies. Pleine de projets. Du coup, j'ai besoin de faire plein de choses. Ça me plait. Sauf que parfois, force est de constater que je ne peux pas tout faire en même temps. Même si cela m'arrangerait bien, c'est vrai. Mais je ne peux pas. Je manque de temps.

 

Et ce que je déteste par dessus tout, c'est de devoir choisir. Je voudrais tout faire en même temps. Et comme cela me contrarie de faire des choix, j'ai cette fâcheuse tendance à ne plus rien avancer dans ces cas là. Parce que je trouve cela frustrant de devoir choisir entre telle ou telle activité. C'est dommage, non ?

 

Alors comment faire pour être sur tous les fronts en même temps ? Il doit bien y avoir un moyen. Peut-être que je m'y prends mal, en fait. Je suis quelqu'un de perfectionniste alors je n'aime pas faire les choses à moitié. Alors, c'est peut être dû à ça... Par peur de ne pas aller au bout des choses, je reste sur la réserve et n'avance plus. Et ça m'agace.

 

Parce que moi, j'aime bien faire plein de choses. Je trouve cela stimulant. Par exemple, en ce moment, mon projet professionnel occupe beaucoup mon esprit. Je suis en train de faire des démarches à droite et à gauche pour qu'il devienne possible. Mais en ce moment, j'aime aussi beaucoup travailler sur le montage vidéo de mes aventures en fauteuil roulant. Ce projet là aussi me tient beaucoup à cœur. Et puis, il y a mon blog sur lequel j'adore écrire. Mais écrire prend aussi pas mal de temps.

 

Ces jours-ci, j'ai vraiment l'impression de m’éparpiller. Je voudrais tout faire mais n'y arrive pas. Mon esprit passe d'un projet à l'autre sans vraiment s'y arrêter suffisamment. C'est un peu la panique, quoi. Et je n'arrive pas à me canaliser. J'adore faire du montage vidéo mais c'est une activité vachement chronophage. Et je ne voudrais surtout pas délaisser mon projet professionnel, parce que c'est ça la priorité. 

 

Mais d'un autre côté, si l'on veut être performant dans un domaine, il ne faut pas se lasser ou faire une overdose. Et pour cela, cela me paraît important de varier les choses. En fait, je crois que j'ai juste du mal à trouver le bon rythme. Je veux tellement bien faire les choses que j'en perds le mode d'emploi. Bref, j'ai tendance à m’éparpiller.


♥ ♥ ♥ 


Et vous, ça vous arrive aussi ?

 

 

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 09:30

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Ces derniers temps, je ne sais pas ce qu'il m'arrive mais j'aime me lancer des défis. Réaliser des choses que je n'ai jamais faites auparavant. Alors, quand j'ai entendu parler du fait que IDBus avait le matériel adapté pour les fauteuils roulants dans leurs bus, ça a attisé ma curiosité. J'avoue que je n'y croyais pas vraiment. Alors quand j'étais en ville, j'ai voulu en avoir le cœur net, je suis allée à l'arrêt de bus pour poser mes questions. Ce jour là, on m'a assuré que oui, effectivement, il n'y aurait pas de souci, que c'était faisable. J'ai demandé à voir le matériel mais ce n'a pas été possible.

 

Quelques temps après, j'ai décidé de partir sur Paris pour le weekend du 1er Mai. Banco, j'allais tenter l'aventure avec IDBus. Je dois reconnaître que je n'ai pas réellement réfléchi aux risques que je prenais puisque je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre le jour du départ. Mais, en fait, cela avait vraiment un côté excitant de se lancer dans cette aventure. En ce moment, rester sur mes acquis ne m'intéresse pas vraiment. J'aime me surpasser et me lancer des petits défis.

 

J'ai donc appelé la plateforme téléphonique pour réserver mes billets. J'ai bien évidemment précisé que je suis en fauteuil roulant électrique. J'ai redemandé confirmation qu'il y avait bien tout ce qu'il fallait dans le bus. J'ai eu la même réponse : oui, c'est tout à fait possible. On m'a même expliqué que pour ce faire, le bus était préparé avant le départ et que l'on retirait plusieurs sièges pour que le fauteuil puisse rentrer. D'ailleurs, à cause de cela, ils demandent que l'on confirme notre voyage 48h avant le départ. Ce que j'ai fait, bien sûr.

 

Le jour du départ, j'étais impatiente. Ma petite caméra installée, prête à tout filmer pour partager avec vous tous cette aventure. Sac de voyage accroché derrière le fauteuil, écouteurs dans les oreilles, j'étais fin prête ! Je me suis présentée sur place 1h avant l'heure de départ comme demandé par IDBus. C'était vraiment inutile parce que le bus est arrivé 20 min avant. J'étais ravie d'avoir attendu pour rien...

 

Une fois le bus arrivé, je suis de suite allée voir le chauffeur du bus pour lui dire que je faisais partie du prochain départ. L'espace d'un instant, j'ai vu dans son regard un petit moment de panique. Mais il s'est repris et m'a dit qu'il appelait ses collègues. Moi, je n'ai pas bronché, j'ai attendu sagement. J'ai vu une, puis deux, puis trois personnes arriver. J'ai cru que c'était normal et ne me suis pas plus inquiétée que ça.

 

Et puis, le temps a commencé à se faire long, personne ne venait m'expliquer ce qui se passait. Je les voyais juste monter, descendre du bus, se baisser, se relever. En fait, le bus n'avait en réalité pas été préparé comme prévu et les sièges n'avaient pas été retirés à l'intérieur. J'ai également pris conscience que le personnel ne savait pas se servir du matériel et n'arrivait pas à faire sortir la plateforme.

 

L'ensemble des passagers étaient déjà montés dans le bus, prêts à partir. Et moi, j'attendais depuis un long moment dehors. Me demandant si j'allais vraiment pouvoir monter dans ce bus et partir en weekend comme prévu. Ce moment n'a pas vraiment été très drôle, je me suis même demandée si ce défi que je m'étais lancée n'était finalement pas un peu fou et stupide.

 

♥ ♥ ♥  

 

Comme les images valent mieux que les mots,

je vous laisse découvrir la suite de mon aventure en vidéo.

 

       

N'hésitez pas à réagir et à partager autour de vous si cela vous a plus !

Sur ce, je vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures en vidéo...

 

 

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 11:00

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Oh la la mais où passe le temps en ce moment ? Ça fait déjà deux semaines que je n'ai pas partagé ici mes petits bonheurs. Mais bon, c'est parce que je fais plein de choses aussi. Donc on va dire que c'est plutôt une bonne nouvelle ! Du coup, j'ai plein de jolies choses à vous raconter...

 

♥ Sortir en ville avec une amie. Discuter en terrasse autour d'un chocolat chaud.

Bien sûr, on a commandé un petit Merveilleux, comme d'habitude.

Faire un tour dans les boutiques ensemble. Craquer sur cette petite veste de toutes les couleurs

qui me faisait de l'oeil depuis plusieurs semaines. Trouver deux jolies paires de boucles d'oreilles.


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♥ Me faire une journée au calme à la maison après une semaine bien chargée et fatigante.

Au programme, grosses chaussettes, un bon thé et une bonne série à la télé.

Même que j'ai pleuré comme une madeleine devant le dernier épisode. Mais bon, shut.

 

♥ Passer une soirée avec mon petit frère et faire livrer le repas comme d'habitude.

On ne change pas une équipe qui gagne. Prolonger la soirée en louant un bon film.


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♥ Commencer la semaine par une très bonne nouvelle.

Mon ancien employeur s'est enfin décidé à me payer le restant de mon solde de tout compte.

Bon, j'ai juste attendu plus de trois mois. Mais au moins, ça y est, je suis enfin libérée de lui !

Ça me laisse l'esprit plus tranquille et ça, ça n'a pas de prix.

 

♥ Avoir envie de cuisiner à nouveau car dernièrement j'avais un peu perdu l'habitude.

Alors je me suis lancée dans la préparation d'une tarte saumon et épinards.

C'était une première mais franchement, je me suis régalée.

Si la recette vous intéresse, dites le moi.


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♥ Partir quatre jours sur Paris. Boire un verre en terrasse pour trinquer à ce long weekend.

Se laisser porter par le temps et profiter au maximum.

Il n'a pas fait très beau mais du coup c'était plutôt cocooning.

Il faut toujours trouver du bon dans chaque situation.

Apprécier de changer un peu d'environnement.

C'est toujours très dépaysant.


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♥ Profiter d'être sur Paris pour rendre visite à une amie que je n'ai pas souvent l'occasion de voir.

Même que j'ai traversé toute la ville en bus pour ça.

J'étais fière que tout se soit bien passé d'ailleurs.

Apprécier chaque minute et partager plein de sourires et de rires.

Ne pas avoir envie de repartir. Se promettre de se revoir vite.


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♥ Passer une soirée avec des amis. Boire un verre en terrasse.

Et enchainer avec un diner improvisé dans un restaurant Thai.

Même que c'était une belle découverte pour moi.

Je ne connaissais pas plus que ça ce type de cuisine. Je me suis régalée.


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♥ Papoter au téléphone pendant un long moment avec une amie

que je n'ai pas vue depuis longtemps.

Se dire que ça fait plaisir de garder des liens malgré le fait que l'on se voit peu. Ça, c'est précieux.

 

♥ Déjeuner avec ma meilleure amie à l'appartement.

Préparer de bonnes lasagnes maison pour l'occasion, parce que je sais qu'elle les aime.

Passer plusieurs heures à papoter et refaire le monde ensemble.

Ces moments là passent toujours trop vite.

 

♥ Sinon mon projet professionnel avance à grands pas ces dernières semaines.

Mon dossier de financement pour ma formation est en cours de montage.

Et on m'a dit qu'il n'y a pas de raison qu'il ne soit pas validé.

Je suis très impatiente que tout ça commence à se mettre en place. C'est vraiment motivant.

 

♥ ♥ ♥ 

  

 

 Et vous, quels ont été vos p'tits bonheurs cette semaine ? 

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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 16:40

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J'ai repensé au fait que par le passé je tenais un journal intime, suite à la lecture de l'article de i feel blue. Cela remonte à très longtemps, à l'époque j'étais ado mais je m'en souviens encore très bien. Je me vois encore assise devant mon bureau le soir à écrire dans ce journal à chaque fois qu'il se passait quelque chose dans ma vie. Les bonnes, comme les mauvaises. Et on sait tous, qu'à cet âge là, le moindre événement prend des proportions complètement ridicules démesurées.

 

En repensant à ce que j'avais l'habitude d'écrire, j'ai pris conscience d'une chose. Vers quatorze-quinze ans, c'est pile poil à ce moment là que la maladie a commencé à prendre un peu plus de place dans ma vie. Un peu beaucoup même. Pourtant, je réalise que pas un mot n'est écrit à ce sujet dans mon journal intime. Aucune allusion à la maladie et les difficultés que je pouvais traverser à cause d'elle. Nada. En fait, aujourd'hui, ça me surprend un peu.

 

Mais je pense qu'à ce moment là de ma vie, je n'étais absolument pas capable de mettre des mots dessus. De seulement m'exprimer sur ce sujet. C'était tabou. J'étais plutôt du genre à exprimer mon ressenti par une grande colère ou une certaine agressivité. Envers tout, et tout le monde. C'était ma façon à moi de me battre contre ce qui m'arrivait. Par contre, dans mon journal intime, j'étais une adolescente comme les autres. Avec les préoccupations liées à cet âge là. Comme qui était encore ou non ma copine. Pour quel garçon j'avais flashé. Et je peux vous dire qu'il y en a eu des prénoms de barrés dans ce journal. Parce qu'on change vite d'avis à cet âge là...

 

Toujours est-il que j'ai toujours beaucoup aimé écrire. Coucher sur le papier des souvenirs, des ressentis, des moments de doute, de joie. Cela a toujours eu sur moi un effet libérateur. Se libérer de certaines choses par l'écriture. L'ouverture de mon blog il y a quelques années n'est probablement pas anodine. Oh ça, non. À cette époque là, j'avais un grand besoin d'écrire. De partager. Et je crois que c'est une des meilleures décisions personnelles que j'ai pu prendre.

 

Parce qu'écrire sur ce blog m'a beaucoup apporté. Grâce à lui, j'ai appris à mieux me connaître. J'ai découvert que là où par le passé, je n'arrivais pas à poser des mots sur ma maladie et tout son parcours, aujourd'hui j'en ressens le besoin. Et le faire, m'a rendue plus forte. J'assume bien mieux qui je suis. Je n'ai plus peur du regard des autres. Je n'ai plus peur de dire ce que je pense ou ressens.

 

Et puis, bien sûr, ce blog m'a donné la possibilité de faire de jolies rencontres. Même si elles ne sont en majorité que virtuelles, c'est fou la place que chacun a pris dans ma vie. Mon quotidien. Échanger des expériences avec les autres est vraiment hyper enrichissant. C'est un peu comme une deuxième famille. Cet univers fait désormais partie de moi à part entière. Je ne m'imagine pas sans lui.

 

En fait, malgré les années qui sont passées depuis mon adolescence, les choses n'ont pas vraiment beaucoup changé. J'aime toujours passer des heures entières à écrire. Alors bien sûr, aujourd'hui ce sont des mots d'adultes. Sans retenue, ni pudeur. Mais j'aime bien me dire que je tiens toujours un journal " intime ". Même si je vous l'accorde, il n'est plus si intime que ça puisqu'en libre accès sur internet. Mais justement, cette dimension me plait beaucoup (et puis, je suis libre d'y écrire uniquement ce que je souhaite - ou non). Ce libre accès justement permet d'échanger avec les autres et de bien souvent trouver du soutien dans les expériences de chacun. Et ça, j'avoue que ça me plait bien.

 

♥ ♥ ♥   

Et vous, vous tenez un journal intime ?

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 16:45

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Quand la vie défile à un rythme fou, que les choses s'enchainent plus vite que la musique, il est parfois bon de faire une pause. De profiter d'autres choses. C'est donc dans ce but là que la semaine dernière, je suis partie quatre jours sur Paris pour rejoindre mon copain. Quatre jours en dehors du quotidien. De la routine. Moi, j'ai toujours adoré faire mon sac de voyage. Ce moment où tu hésites entre plusieurs tenues pour au final toutes les emmener " parce qu'on ne sait jamais ! ". Par contre, je déteste le défaire (c'est tout de suite beaucoup moins drôle !).

 

Pendant mon séjour, j'ai pu vivre à mon rythme. Ne plus devoir me lever ou me coucher à heure fixe. Vivre sans heure et sans contrainte, pour moi c'est un luxe. Et rien que ça, ça me fait un bien fou. Je déconnecte complètement. Manger quand j'ai faim et pas juste parce que c'est l'heure. Trainer toute la journée si ça me chante. Me laisser porter par mes envies.

 

Prendre également le temps de voir des amis que je n'avais pas vu depuis de longs mois. Profiter des sourires de chacun. Ne pas voir le temps passer. Ou si, le voir plutôt passer trop rapidement et ne pas avoir envie de repartir. Se quitter avec la promesse de se revoir bientôt.

 

Trouver de la joie dans de petites choses. Manger des bombons devant la télé. Boire un verre de sangria, comme ça juste parce que ça nous fait envie. Moi, ça me rappelle toujours mes séjours en Espagne. Bon là, on l'a bu en voyant tomber la pluie dehors, mais ça ne change rien. Une sangria, ça sent toujours le soleil.

 

Et pis, je ne sais pas pourquoi, rien que dormir dans un autre endroit que chez soi, c'est vraiment dépaysant. Même pas besoin de parcourir des milliers de km pour ça, c'est magique. D'ailleurs, il m'est arrivé un truc bizarre le premier matin : je me suis fait réveiller par une mouette... à Paris. En ouvrant les yeux, je me suis demandée ce qu'il se passait, j'avoue. Comme quoi, tout arrive.

 

En tout cas, c'est le cœur lourd que j'ai repris la route pour rentrer dimanche après-midi. Je ne voulais pas rentrer chez moi. Mais il paraît que toutes les bonnes choses ont une fin. Et quelque part, ces fins donnent d'autan plus envie de recommencer au plus vite. Cette parenthèse m'a vraiment fait beaucoup de bien. Vivement la prochaine !

 

♥ ♥ ♥  

 

 


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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 19:25

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En fait, dans la vie, je suis quelqu'un de plutôt exigeant. Je n'ai jamais réellement su définir si cela est un défaut, ou plutôt une qualité. À mon sens, être exigeant c'est chercher à se dépasser, à donner le meilleur de soi-même. Là où c'est plus délicat, c'est quand on devient exigeant avec les autres. Je pense que ça m'arrive parfois de l'être mais j'ai appris à me contrôler de ce point de vue là.

 

Là où je n'arrive pas du tout à me contrôler, c'est quand je deviens exigeante avec moi-même. Je crois que je suis quelqu'un qui se met beaucoup (trop?) la pression. J'aime que les choses soient bien faites. Et la qualité sous entend bien souvent l'exigence. En ça, on se rapproche probablement du perfectionnisme.

 

Toujours est-il qu'être exigeant avec soi-même c'est parfois fatiguant. Par exemple, en ce moment, je bouillonne de projets et d'idées. J'ai la tête pleine de toutes ces choses que je veux réaliser, à plus ou moins long terme. Le problème chez moi, c'est que la notion de " long terme " n'est pas forcément quelque chose que j'accepte très bien. Parce que je suis quelqu'un d'impatient et donc, dans ma tête, les choses doivent se faire vite. Après tout, pourquoi attendre lorsqu'on est motivé et gonflé à bloc ?

 

Mais à vouloir tout faire en même temps, on perd forcément un peu pied. Et ce n'est pas quelque chose d'agréable. Parce que du coup, c'est un peu la panique à bord. On a l'impression que rien n'avance. Ou en tout cas, pas comme on le souhaiterait. J'ai pris conscience de cela hier quand quelqu'un m'a demandé où j'en étais dans mes montages vidéos. Et je me suis entendue répondre que j'étais à la bourre et que ce n'était pas encore prêt.

 

Mais être en retard voudrait dire qu'il y a un délai à tenir. Sauf que là, ce n'est pas vraiment le cas puisque je fais ça sur mon temps personnel. Pour moi. Et pourtant, pour moi, je me mets des délais en tête pour publier ci ou ça. C'est qui est objectivement complètement ridicule puisque je suis seule à décider quand ce sera prêt – ou non. Je suis comme ça, je mets toujours la barre trop haut. Du coup, aujourd'hui, j'ai la sensation de ne pas pouvoir tout mener de front. De devoir choisir entre telle ou telle activité. Mais je n'en n'ai pas envie. Du tout.

 

Donc je pense qu'il faut que j'apprenne à ne plus trop me mettre la pression. Parce que je tiens absolument à conserver le goût de ce que je fais. Je ne veux pas me lasser ou encore moins me décourager. Ce serait trop dommage. Il faut que j'accepte que je ne peux pas tout faire. En tout cas, pas tout en même temps. Et que les choses prennent le temps qu'il faut et que ce n'est pas grave. Que c'est même mieux pour continuer de prendre du plaisir dans ce que je fais...


♥ ♥ ♥ 

 

La patience vient mieux à bout des entreprises que la force. " -  Plutarque

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27 avril 2014 7 27 /04 /avril /2014 12:10

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Suite à mon article sur mes p'tis bonheurs, vous avez été nombreux à me demander la recette de mon cake au citron vert alors je profite de ce dimanche pour la partager avec vous. D'ailleurs, mes petits gâteaux sortent à l'instant du four ! Ça sent le citron dans tout l'appartement, c'est le top. L'avantage de cette recette, c'est qu'elle est rapide et efficace.

 

♥ Pour réaliser ce cake, vous aurez besoin de :

 

- 100 g de farine

- 100 g de sucre

- 2 œufs entiers

- 1 cuillère à soupe d'huile de tournesol (évitez les huiles fortes comme l'huile d'olive)

- 3 citrons verts

- 1 sachet de levure chimique

 

♥ Mettez votre four à préchauffer à 170°C.

 

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♥ Pour commencer, récupérez le zeste de deux citrons verts. Pressez ensuite les trois citrons pour en récupérer le jus.

 

♥ Dans un saladier, disposez la farine, le sucre et la levure. Battez les deux œufs et rajoutez les au mélange. Mélangez l'ensemble et rajoutez ensuite l'huile de tournesol. Une fois le mélange homogène, ajoutez le zeste et le jus de citron.

 

♥ Mélangez le tout pour obtenir une pâte relativement liquide et de couleur pâle.

 

♥ Disposez l'ensemble de la pâte dans un moule à cake ou si vous souhaitez plutôt faire de minis gâteaux, répartissez la pâte dans des petits moules individuels. La première fois, je l'avais fait dans un moule à cake, mais cette fois-ci, j'ai tenté en petits gâteaux et je suis plutôt ravie du résultat !

 

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♥ Voilà, vous n'avez plus qu'à mettre le ou les moules dans le four pendant 30 à 35 min.

 

♥ Et après, il ne vous reste plus qu'à vous régaler. (Le plus dur, c'est d'attendre qu'ils refroidissent avant de les goûter!!)


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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 08:00

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L'autre jour, suite à un commentaire laissé sous un de mes articles, j'ai pris conscience que les années m'ont fait évoluer et voir la vie autrement. Je m'explique.

 

La maladie fait désormais partie de ma vie depuis (laissez moi compter) un peu moins de vingt ans. Cela me paraît hyper lointain. Pourtant vingt ans, ce n'est pas si énorme. Mais force est de constater que j'ai parcouru pas mal de chemin dans ma vie depuis l'annonce de la maladie.

 

À l'époque, un médecin m'a dit qu'un jour je ne marcherai plus. Mais ne savait pas me dire quand. Ce qui, il faut le dire était extrêmement déstabilisant. Les choses ont évolué petit à petit. J'ai commencé par avoir de plus en plus de mal à marcher. C'était très fatiguant. Bien sur, je l'ai très mal vécu. À l'âge de quatorze/quinze ans, on n'a pas envie d'être différent des autres. On voudrait, au contraire, se fondre dans la masse. Cela n'a malheureusement pas été mon cas. 

 

J'ai d'ailleurs fait l'objet de pas mal de moqueries. Je me souviens avoir été très en colère contre tout à cette époque. Contre tout, tout le temps. C'était vraiment difficile d'accepter d'être malade et de ne pas pouvoir faire tout ce que je voulais. Quand je voulais. Et surtout comme les autres. 

 

Et puis, les choses ont continué de se détériorer. J'avais de plus en plus de mal à me déplacer sur de longues distances. Évidemment, je ne voulais pas l'admettre. Alors, je repoussais mes limites. Faisant des efforts qui me coûtaient beaucoup. Beaucoup trop avec le recul. Et c'est à ce moment là que mon médecin spécialiste a abordé avec moi la question du fauteuil roulant. La claque.

 

Je me souviens très précisément de ce jour là, pourtant cela remonte à longtemps. Je me souviens surtout de ma réaction: j'avais été choquée. Parce que cela ne faisait pas partie de mes plans. Oh ça, non. Je ne voulais pas de "ça" dans ma vie, c'était hors de question. J'avais fait sans jusqu'à présent, cela allait continuer comme ça. Point à la ligne. Tout ça est probablement une question de fierté.

 

Et puis, le temps est passé, j'ai cru pouvoir remporter cette victoire. J'ai cru pouvoir faire comme si de rien n'était. Sauf que j'ai bien du finir par reconnaître que les choses s'aggravaient de trop et qu'à cause de cela, la marche devenait de plus en plus difficile, épuisante même. Certains jours c'était même impossible. Au point que je commençais à passer à côté de certaines sorties avec les copains.

 

C'est à ce moment là que le fauteuil roulant est entré dans ma vie. C'est moi qui l'ai décidé, cela a son importance, croyez moi. J'ai pris conscience que c'était la condition pour retrouver une certaine liberté. Alors attention, une liberté somme toute relative. Mais, en tout cas, je me souviens que cela me permettait de pouvoir me rendre à nouveau au cinéma ou faire les magasins en ville avec les copines. 

 

Et puis, un jour j'ai complètement perdu la marche. Et là, ce fameux fauteuil a fait partie à temps plein de ma vie. Je suis passée au fauteuil roulant électrique pour gagner en autonomie dans mes déplacements. Quand j'y repense cela avait même un côté un peu amusant de conduire un truc motorisé. Par contre, il faut savoir que se déplacer en fauteuil roulant change beaucoup de choses dans un quotidien. On ne peut plus tout faire seul. Ne plus pouvoir se mettre debout a un certain nombre de conséquences sur toutes les petites choses que l'on a à faire dans une journée. Des choses qui vont paraître anodines pour vous vont être une vraie épreuve pour moi. Aujourd'hui, je dois faire appel au quotidien à des auxiliaires de vie plusieurs fois par jour pour m'aider. Les années ont passé et tout cela fait partie intégrante de moi, de ma vie. J'ai appris à faire avec et globalement je ne le vis plus trop mal.

 

Si je vous raconte tout cela, c'est parce que l'autre jour, j'ai été émue par un commentaire sous un de mes articles. Cette personne me disait que ses déplacements devenaient difficiles. Je lui ai alors demandé si elle n'utilisait pas parfois un fauteuil roulant pour la soulager un peu. Elle m'a répondu que non, que ce n'était pas facile à accepter. Et c'est là que j'ai eu une grande prise de conscience. Je n'ai pas pu m'empêcher de faire le parallèle avec ma propre histoire. Je comprenais complètement ce qu'elle pouvait ressentir parce que je l'ai vécu. Je suis passée exactement par ces mêmes étapes.

 

Mais je sais aujourd'hui à trente et un an que le temps a fait son œuvre et que j'ai évolué parce que je suis désormais celle qui a pu lui dire que même si c'est extrêmement difficile d'accepter l'arrivée du fauteuil roulant, cela pourrait vraiment la soulager. Moi, j'ai su lui dire ça alors que j'étais celle qui se rebellait contre ça à l'époque. C'est fou ça quand même. Ce que je sais, c'est qu'à mon niveau je serais ravie de pouvoir partager mon expérience avec ceux qui sont en train de vivre cette douloureuse étape. Pour leur dire que oui, c'est difficile mais qu'un jour ils seront capables d'y trouver une forme de libération. Et que l'arrivée de ce fauteuil dans leur vie leur ouvrira à nouveau des portes qui leur étaient fermées.


♥ ♥ ♥ 


Et derrière ces portes, il y a le monde à explorer !

 

 

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