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Quelques mots me concernant ...

 

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Je vous laisse découvrir mon blog où vous trouverez les témoignages, anecdotes et coups de gueule d'une presque trentenaire en situation de handicap qui essaie d'attraper les instants de vie au vol ! Écrire me fait du bien et échanger encore plus ! Alors n'hésitez surtout pas à réagir... Mon message est clair: dédramatisons la maladie ou le handicap. Faisons en une force !

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17 novembre 2015 2 17 /11 /novembre /2015 10:24
Oser.

Hier soir je suis rentrée du travail un peu fatiguée, l'esprit un peu lourd. Contrarié. Je n'avais de goût à rien. Lire m'était impossible tellement ma tête était pleine. Je me suis donc résignée à allumer la télé. C'était l'heure des infos, j'ai donc laissé tourner. Pour ne finalement tenir le coup que quelques minutes devant les images qui défilaient. Ça m'a suffi. N'ayant envie de rien, j'ai décidé que la seule chose raisonnable serait de me coucher tôt, afin de pouvoir enfin trouver la paix de l'esprit.

 

Ne plus penser, c'était tout ce dont j'avais envie. J'ai donc posé ma tête sur mon oreiller, relevé la couette sur moi. D'habitude, c'est mon moment préféré de la journée. Pouvoir m'allonger et laisser mon corps au repos le temps de quelques heures. Mais cette fois, j'ai très vite compris qu'il en serait autrement. Je n'ai pas trouvé la paix, j'ai au contraire ressenti une grande angoisse. Seule, dans le noir. Je me suis mise à penser à mes proches et là, sans prévenir, les larmes se sont mises à couler. Trempant immédiatement le tissu de mon oreiller. Je suis une grande sensible, c'est pas nouveau.

 

Sauf que là, ce n'est pas parce que je suis fatiguée ou ai passé une mauvaise journée (ou que sais-je encore). Cette fois, c'est parce que j'ai réalisé que j'ai peur. J'ai peur de voir mes proches disparaître du jour au lendemain et de ne pas avoir eu le temps de leur parler, de les voir. Une dernière fois. J'ai soudain pris conscience que je suis pudique. Que je ne suis pas du genre à étaler mes sentiments à la figure de tout le monde. En permanence. Non. Je suis plutôt de celles qui pensent que mes proches savent combien ils comptent pour moi. Mais, ce n'est pas suffisant.

 

Hier soir, allongée dans mon lit, j'ai réalisé que les événements de vendredi, cet abominable massacre sanglant m'ont foutu un gros coup au cœur. Il est clair que ces derniers jours laissent des traces. Indélébiles. Je n'ai pas réussi à en parler ce weekend, ni sur le blog, ni sur ma page Facebook. Aucun mot ne voulait se coucher sur le clavier. Comment exprimer ma grande tristesse, cette colère et cette incompréhension ? Je me dis qu'aucun mot n'est suffisant. Que rien ne pourra effacer ce qu'il s'est passé. Rien ne remplacera ces personnes qui ont perdu la vie, en étant au mauvais endroit, au mauvais moment. Rien ne soulagera leurs familles et amis qui ne les reverront jamais.

 

Alors, hier soir, j'ai trouvé tout cela bien trop lourd. Bien trop, tout court. Au point de soudain prendre conscience que ce n'est pas assez d'aimer mes proches en silence. Il fallait qu'ils le sachent. Là. Tout de suite. Il fallait que j'ose. J'ai donc pris mon téléphone et j'ai écrit à chacun d'entre eux. Pour leur dire que je ne le dis pas souvent mais que je les aime. Qu'ils comptent pour moi. Écrire ces simples mots sur mon écran m'a énormément bouleversé. Chacun m'a répondu, en retour. Et ces messages d'amour instantané m'ont fait beaucoup de bien. Les larmes ont cessé de couler et j'ai enfin pu me détendre un peu. En ayant à l'esprit que cette fois, ils savent. Ils savent bien combien ils comptent pour moi.

 

Ce matin, je suis apaisée d'avoir pris le temps de le faire. D'avoir osé dépasser ma pudeur. Alors, je vous encourage à en faire de même si, comme moi, vous avez trop souvent tendance à penser que ce n'est pas utile de dire à vos proches que vous les aimez, qu'ils le savent bien. Parce que, ces derniers jours, beaucoup trop de personnes n'ont pas eu la possibilité de dire au revoir à leurs proches et je trouve ça terriblement triste. Il faut désormais s'entourer d'amour. De solidarité, pour ne pas sombrer dans la peur. Aimez-vous. Tous. C'est bien mieux que la peur...

 

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 12:15

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Hier soir, j'ai reçu des amis à dîner. J'ai eu envie de dresser une belle table. C'était donc l'occasion de sortir de mon placard mes jolis verres à vin. Ces verres, ce sont les verres de ma grand mère. Je pense toujours très fort à elle quand ils sont de sortie pour une occasion particulière. Je sais que là où elle est, elle doit sourire de me voir les utiliser.

 

Et puis, ce matin, lendemain de soirée, il a fallu tout débarrasser. Mon auxiliaire de vie m'a donné un coup de main. Ces verres étant fragiles, je lui précise qu'il faut en prendre grand soin parce que j'y tiens énormément. Elle les lave donc à la main, au lieu de les passer au lave vaisselle. D'un coup, j'entends un "Élodie, je crois que tu vas me tuer..." Ça n'a pas loupé, en essuyant un des verres, elle l'a cassé. En trois morceaux.

 

Ce simple "incident" m'a complètement bouleversée. Ce simple objet, ce verre a vin représentait pour moi comme une partie de ma grand mère. Et en le voyant cassé, mon cœur s'est serré. Cela a beau faire presque deux ans qu'elle nous a quittés, je me rends compte ce matin que c'est encore très difficile pour moi de savoir qu'elle n'est plus là.

 

J'ai plein de petits objets dans l'appartement qui viennent d'elle et qui me font sourire à chaque fois que je les regarde. Elle collectionnait les Bécassine et j'en ai récupéré quelques unes d'entre elles. Notamment, une tirelire. J'ai pris l'habitude de garder de côté toutes les pièces rouge de monnaie. Je les mets dans cette tirelire et à chaque fois que je glisse les pièces dedans, j'ai une pensée pour ma grand mère.

 

Ce n'est jamais facile de perdre un proche. Un membre de sa famille, en particulier. Dans ce cas là, on s'accroche aux objets leur ayant appartenu. Ils sont là pour laisser encore comme une présence. Des souvenirs particuliers. Des anecdotes. Alors, ce verre cassé m'a enlevé une partie d'elle et me laisse le cœur en peine...

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 16:15

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Chaque jour, je ne peux m'empêcher de penser à toi. Chaque jour, depuis trois ans déjà. Trois ans que tu n'es plus là. Pourtant, je me surprends encore à vouloir te passer un coup de fil pour te raconter ce truc de fou qui vient de m'arriver. Trois ans que je fais comme si c'était encore possible de te parler. Moi, je le sais que c'est possible, malgré tout.

 

Tout à l'heure par exemple, je suis venue te rendre visite. J'ai parcouru ces mêmes allées que je connais désormais par cœur. Je ne reste jamais longtemps mais je sais qu'en venant je viens te parler, à toi mon amie. À chaque fois, je suis frustrée de me dire que j'aurais tant aimé te raconter ces choses là autour d'un verre ou d'un diner. Je pourrais encore entendre ta voix si douce et croiser tes yeux bleus.

 

Ton amitié me manque. Désormais, tu vis à travers les souvenirs que j'ai de toi. Mais j'ai peur que le temps s'amuse à les effacer petit à petit. Pour un jour, les faire disparaître complètement. Je pense que c'est pour cela que j'ai l'habitude de penser très souvent à toi. Je ne veux pas que tu t'en ailles de mon esprit. Jamais. Tu mérites tellement que l'on souvienne de toi. De qui tu étais et de tout le bien que tu faisais autour de toi.

 

Punaise que ton absence est cruelle. Ta grand-mère me le dit à chaque fois que l'on se parle. D'ailleurs, ne t'inquiètes pas pour elle. Elle se porte bien et puis, tu sais, je prends soin d'elle. On aime parler de toi. Longtemps. Souvent. C'est notre lien à elle et moi. Pour toujours.

 

Aujourd'hui, sous ce grand soleil, j'ai aimé passer ces quelques minutes à tes côtés. Cela faisait trop longtemps que je n'étais pas venue. Je m'en veux un peu. Mais sache que les photos de toi dans l'appartement me rappellent à toi. Chaque jour. Je ne t'oublie pas.

 

Prends soin de toi ma D.

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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 11:26

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Moi qui était plutôt du genre hyper active, aujourd'hui je me laisse vivre. Je laisse filer le temps. Moi qui en manquait avant, aujourd'hui j'en ai trop et j'ai la sensation de ne pas l'exploiter correctement. Où est ce temps ? Qu'est ce que j'en fais ? Rien de bien valorisant pour le moment, malheureusement. 

 

Hier j'ai dîné avec des copains au resto et il s'avère que le conjoint de cette fille est architecte. Comme moi. Du coup, durant le repas il a été question de notre métier, de ce qu'il faisait. Et là, j'ai pris ma claque parce que je me suis rendue compte que ce mec est passionné par son boulot. Et moi, j'ai l'impression d'avoir perdu ça en chemin. Je n'ai plus cette petite flamme intérieure qui m'anime. Et cela depuis un long moment, je dois dire.

 

La période que je traverse depuis quelques temps s'avère plus difficile que je le pensais. D'autan que tout ne se passe pas exactement comme prévu. Là où je m'étais plus ou moins préparée à affronter cela à ma façon, certaines choses et personnes sont venues complètement bouleverser mes plans. Et cela m'a mise au tapis. Vainqueur par KO. Cela explique mon absence ici depuis un moment, car je n'arrive pas à poser des mots sur ce qui m'arrive.  Pourtant aujourd'hui je sais que je dois me libérer de ça, pour pouvoir rebondir. Aller de l'avant. Alors, je vais vous expliquer.

 

J'ai bossé pendant sept ans dans la même boîte. J'étais - et suis encore - architecte. Cette collaboration a malheureusement pris fin ce 23 Janvier. Là, il y a un tout petit peu plus de deux mois. Licenciement économique. En fait, préparé ou pas, tu en baves. Ce n'est pas facile de perdre son travail, je ne vais pas vous dire le contraire. Seulement, si ça se limitait à ça, j'en aurais fait mon affaire. Sauf que.

 

Sauf que mon ancien employeur est venu considérablement compliquer la situation. Je pèse mes mots pour vous expliquer concrètement ce qu'il s'est passé. Il faut savoir que dans mon métier d'architecte, il faut maitriser des logiciels de dessin pour produire les plans. Dans la boite, nous étions deux : mon boss et moi. Je maitrisais le logiciel, lui non. Voilà, le départ de la problématique. Vous allez comprendre.

 

En mettant fin à mon contrat, il faisait consciemment une croix sur la personne produisant les pièces graphiques. Et en fait, le problème c'est qu'il s'est mis en tête que malgré cette rupture, il serait en droit par la suite d'attendre de moi que je lui « rende service » sur certains projets. « Parce que tu comprends, c'est toi qui maitrises le logiciel et moi non. » Vous voyez où je veux en venir ?

 

C'est donc tout naturellement que depuis plusieurs semaines, il ne cesse de me contacter, par tous les moyens possibles, pour que je le dépanne sur certains projets. Le premier mail, j'ai éclaté de rire. Je n'en revenais pas qu'il ait le culot de me contacter pour cela, après ce qu'il avait fait. Je n'ai rien répondu. J'ai cru qu'il comprendrait. Et puis, une semaine plus tard, il m'a relancée. À plusieurs reprises. Des appels où il laissait toujours un message répondeur, des mails, des sms. Et là, je n'ai plus ri du tout, croyez moi. Il attendait de moi que je le dépanne, d'une part. Et ce, gratuitement. La cerise sur le gâteau.

 

Alors, j'ai décidé de lui répondre pour qu'il arrête de me harceler tous les jours. La première fois, j'ai expliqué cordialement pourquoi je ne pouvais (voulais?) pas. Il n'a pas compris. La deuxième fois, j'ai été plus ferme. Il n'a toujours pas compris. La troisième fois, j'ai clairement dit non et l'ai remis face à ses responsabilités : il m'a licenciée et donc c'est terminé. Cela ne lui a pas plu. J'ai eu le droit à un message répondeur de presque deux minutes dans lequel il me disait « qu'il ne comprenait pas pourquoi je lui faisais ça. Qu'il ne me demandait quand même pas grand chose et que je pouvais bien faire ça après nos années de collaboration. » Un message hyper culpabilisant où il me faisait passer pour la méchante. En ayant le culot de me dire qu'à cause de mon refus, il allait devoir payer quelqu'un pour le faire.  On marche sur la tête !

 

Ce harcèlement de sa part m'a complètement bousillée. Je l'avoue les larmes aux yeux. J'ai laissé ce mec m'atteindre. Foutre en l'air tous mes efforts pour me reconstruire. Il m'a épuisée. Il est le responsable de ce mal de dos qui me pourrit la vie depuis près d'un mois. Alors, pour que cela cesse, j'ai pris la décision de faire intervenir une avocate. Parce qu'il faut savoir que près de deux mois après mon licenciement, il me doit toujours une partie de mon solde de tout compte. Depuis, il ne me contacte plus moi directement. Mais je dois dire que cela laisse beaucoup de traces.

 

Je suis écoeurée d'avoir eu à en arriver là. À devoir affronter cela en plus de la perte de mon emploi. C'est lui qui m'a forcée à prendre une telle décision. Il aurait dû s'arrêter, il n'a pas su. Tant pis. Aujourd'hui, je suis obligée de reprendre ma liberté et de surtout retrouver l'énergie pour me reconstruire. Pour reprendre à bras le corps mon avenir. Parce qu'il ne mérite définitivement pas que je me mette dans des états pareils. J'ai souvent le sentiment d'avoir un ex dans les pattes, qui s'accroche à moi et qui ne comprend pas que c'est terminé entre nous. Allez, il vaut mieux en rire !

 

•   •   •

 

Aujourd'hui, je me défais de son emprise. Je suis libérée. Le meilleur reste donc à venir.

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9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 13:00

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Les fêtes de fin d'année sont bien évidemment l'occasion de se réunir autour d'une table avec ses proches. De partager un bon repas, de trinquer au bonheur d'être réunis. L'occasion bien sur de faire plaisir aux autres en prenant soin de choisir un cadeau qui saura leur donner le sourire. 

 

Mais je ne peux pas nier que ces moments de fêtes sont également l'occasion pour moi de penser à tous ceux qui ne sont plus parmi nous. Ces personnes se rappellent à moi à travers un simple objet, à travers quelques simples mots prononcés. Immédiatement, les souvenirs défilent et le cœur se serre. Impossible de lutter contre l'envie de les retrouver ne serait-ce que quelques secondes parmi nous, partageant le même repas.


Mais la réalité nous rattrape assez vite. Ils ne sont plus. Et le manque se fait bien présent. Alors, on se console en se disant que le simple fait de penser à toutes ces personnes qui nous sont chères leur permet d'être parmi nous. Malgré tout. De profiter, avec nous, de ces instants de joie et de paix. En tout cas, j'aime le penser. Ça me fait du bien...

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 17:00

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Voilà plusieurs mois que l'envie d'écrire cet article me dévore. Seulement, je voulais attendre que les choses soient définitivement établies avant d'en parler ici. Et puis surtout, prendre le temps d'être prête à en parler. Parce qu'il faut bien l'avouer : il y a plus réjouissant comme manière de commencer cette nouvelle année. Soit. Je crois qu'en réalité, j'ai besoin de coucher les mots sur le clavier, histoire de digérer l'importance de cette information. Définitivement. Pour rebondir, ensuite.

 

Pour que vous compreniez le parcours qui m'a menée à la case licenciement économique, je vais vous détailler en quelques étapes les événements importants. Je travaille en tant qu'architecte depuis plus de sept ans au sein d'une petite agence d'architecture (je n'ai qu'une collègue secrétaire à mi-temps, en plus de mon patron architecte). Il s'avère que ce poste, je l'ai trouvé de suite après la sortie de l'école. C'est donc mon premier emploi. Voilà pour la petite histoire.

 

Et puis, un matin de fin Juillet 2013 (après presque sept ans de bons et loyaux services), à peine arrivée au bureau, mon patron m'interpelle et commence à me dire que les affaires vont mal, qu'il a du mal à faire rentrer de la trésorerie et « qu'il faudrait que je réfléchisse à ce qu'on pourrait faire me concernant. Parce qu'il faut trouver une solution ». Sans m'en dire davantage. J'avoue que sur le moment, j'en serais presque tombée de mon fauteuil. Je ne voyais pas clairement où il voulait en venir. D'ailleurs, il n'a pas dit les choses clairement. J'ai appris cela quelques jours avant mes congés d'été, donc je vous laisse imaginer la joie... Je suis donc partie en vacances en ayant à l'esprit qu'à la rentrée de Septembre, je perdrai mon travail.

 

Il n'en fut rien. J'ai repris le travail et mon patron ne m'a absolument pas reparlé de tout cela. Rien. Silence radio. Est-ce utile de préciser dans quel état cela m'a mis ? Pour faire court, un mois après la reprise : arrêt maladie de quatre semaines tellement j'ai pris sur moi avant de craquer. Je ne comprenais pas que mon patron laisse trainer cela en longueur, sans me tenir informée. Son silence était terrible pour moi. J'ai repris le travail tant bien que mal courant Octobre, en appréhendant énormément ce que j'allais trouver en arrivant. Je n'ai rien trouvé.

 

Pas un mot de sa part concernant cette « solution qu'il fallait trouver me concernant ». Je vous laisse imaginer les conditions de travail. La difficulté de trouver le courage de se lever le matin et d'assurer ensuite sa journée de travail. Malgré tout. Chaque jour, je me disais qu'il allait enfin m'en reparler, que j'allais avoir un peu plus d'informations sur mon avenir. Au bout de plusieurs semaines, ne tenant plus, c'est moi qui ai abordé le sujet. Cherchant à savoir où tout cela en était, à connaître la situation de l'entreprise. Il s'est contenté de me dire quasiment la même chose qu'en Juillet... Pas super rassurant tout ça, et surtout extrêmement dur psychologiquement. Ne pas savoir de quoi sera fait demain était vraiment inconfortable pour moi. J'ai d'ailleurs oublié de préciser que mon salaire mensuel m'est versé avec l'équivalent de trois semaines de retard depuis plusieurs mois.

 

Ce silence de sa part a duré jusqu'à mi Novembre où j'ai reçu par voie recommandée un courrier me proposant une réduction de mon temps de travail et de mon salaire à la hauteur de 60%. Je n'ai que moyennement apprécié qu'il n'ait pas pris la peine de m'en informer de vive voix avant de me faire parvenir par écrit cette proposition. Je rappelle que nous ne sommes qu'à deux une grande partie de la semaine, j'estime que dans ce type de rapport, la franchise reste probablement la solution la plus saine. Il en a été autrement. Tant pis. J'ai donc refusé cette proposition, estimant que la perte de salaire serait trop importante. Dans mon courrier, j'ai pris le parti de lui dire clairement ce que je pensais de son silence et de son manque de franchise.

 

Les semaines ont passé et je n'ai pas eu de retour à ce courrier. À savoir qu'un refus de ma part concernant la réduction de temps de travail enchainait directement sur une procédure de licenciement économique. Ce n'est que quelques jours avant Noël qu'il a évoqué le fait qu'il allait bientôt me convoquer à un entretien préalable au licenciement. J'ai attendu, il ne me remettait aucun document. J'ai donc encore une fois pris les devants, ne supportant plus d'être dans l'attente, surtout en cette période de fin d'année. C'est donc le 20 Décembre 2013 que j'ai appris que j'étais convoquée à mon entretien le 2 Janvier. J'ai donc passé mes congés et mes fêtes de fin d'année en sachant qu'à cette date, je perdrai mon job.

 

Pour conclure, cette terrible histoire, j'ai repris le travail le Jeudi 2 Janvier et me suis fait licencier pour raisons économiques. Résultat des courses, d'ici le 23 Janvier 2014, je serai officiellement sans emploi. Je reconnais que c'est un coup dur pour commencer l'année. Qu'il est clair que j'aurais préféré la commencer d'une meilleure manière. Plus joyeuse. Il en a été autrement, je dois faire avec. Maintenant, il faut prendre le temps de digérer tout cela. Le temps de me relever.

 

< ----- >

 

Et puis, la suite, je vous en parlerai bientôt !

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 15:00

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Dans la vie, il n'y a rien de plus beau qu'une naissance. Un nouvel être qui voit le jour. Qui va découvrir un monde nouveau, rempli d'inconnu. Une naissance, c'est magique, Cela fait tout oublier, d'un coup de baguette en l'espace de quelques secondes. Elle permet de laisser de côté les événements malheureux qui ont pu se produire les mois précédents. On pourrait même considérer que d'une certaine manière, une naissance permet de rééquilibrer la balance. Qu'elle permet de transformer les larmes de tristesse en larmes de joie.

Elle offre de nouveaux horizons, elle offre un avenir. Plein de possibles, plein de joies à venir. C'est en ça qu'une naissance est belle. Pourtant, avant cela, il faut faire preuve de patience. Neuf mois. Neuf longs mois d'attente. C'est bien sûr long pour les parents. Mais, cela l'est aussi pour l'entourage. Car chacun a hâte de mettre un visage sur ce nouveau venu. Un ventre rond laisse place à l'imaginaire. Fille ou garçon ? Petit ou grand ? Tous les paris sont ouverts. Ce que l'on sait, c'est que quoi qu'il arrive, ce bébé sera le plus beau.

Une naissance permet de tout embellir et de rendre la vie et ses épreuves plus tolérables. Se dire qu'après tout, tout est possible. Que malgré les difficultés, la vie reste une jolie chose. Qu'il ne faut jamais baisser les bras ou perdre espoir. Que quelque chose sera toujours là pour nous redonner le sourire. De redonner foi en la vie. L'arrivée d'un nouveau né dans une famille rapproche les personnes entre elles. Elle est un immense concentré de bonheur que l'on a envie de crier au monde entier et de partager.

Aujourd'hui, je souhaite partager avec vous le bonheur que deux naissances ont apporté dans ma vie ces derniers jours. Mon frère et ma belle sœur sont les heureux parents d'une petite É. et ma meilleure amie vient de donner naissance à son deuxième petit garçon T. Je dois avouer que c'est un curieux sentiment de découvrir son petit frère tenir un tout petit bébé dans ses bras. De prendre conscience que plus rien ne sera jamais comme avant désormais. Il est Papa. Avec tout ce que cela peut représenter. Qu'aujourd'hui, l'avenir d'un petit être dépend de lui. Après neuf mois d'attente, je ne peux plus le nier, je suis devenue tata. Et je dois dire que je ne m'attendais pas à ce que cette nouvelle me bouleverse autant.

♥  ♥  

Je suis plus que ravie d'accueillir ses deux petits êtres, É. et T. dans ma vie. Je leur souhaite tout le bonheur du monde. Que la vie leur soit douce. Qu'ils fassent encore longtemps pétiller les yeux de leurs parents. Mais de cela, je n'ai aucun doute. Je dois même reconnaître timidement que la petite É. fait d'ailleurs bien pétiller les yeux de sa tata...

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 17:10

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Il y a quelques temps, j'ai ressenti le besoin de venir te voir. Cela faisait un moment que j'avais prévu de me rendre auprès de toi mais l'occasion ne s'était pas réellement présentée. Alors quand, l'autre jour, je me suis retrouvée à quelques centaines de mètres de toi, je n'ai pas pu résister, j'ai pris le chemin. Je me fais la même remarque à chaque fois, je connais chaque allée, chaque recoin par cœur. Sans même y réfléchir, tout me mène à toi.

C'est donc sans mal que je me suis retrouvée à tes côtés. Émue comme si c'était la première fois, les mains tremblantes de te savoir juste là. À quelques centimètres de moi. Je ne peux m'empêcher de me dire que je n'oublierai jamais ce jour où tu as pris place dans ce lieu. Je n'oublierai jamais ce que j'ai pu ressentir ce jour là et ressens encore aujourd'hui. Plus de deux ans, après. Cette place ne devrait pas être tienne, elle devrait être parmi nous.

Je rêverais d'avoir, ne serait-ce qu'une fois, la possibilité de discuter de vive voix avec toi. Partager un repas, des sourires, des anecdotes que nous aimions tant nous raconter. D'entendre à nouveau le ton de ta voix, si douce. De ressentir le bien être qui m'envahissait à chaque fois que j'étais en ta présence. Je ne peux oublier ton regard, ces jolis yeux bleus, remplis de douceur. Tu étais une belle personne.

De ces personnes que l'on sait précieuse dès le départ. Qui ne mérite pas de nous quitter si jeune. De laisser un aussi grand vide dans nos cœurs. En ça, je trouve la vie injuste, parfois. Je ne comprends pas pourquoi ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers. Je n'accepte pas cette idée. Malheureusement, on ne peut pas tout maitriser dans la vie. Sinon, je t'aurais gardé à mes côtés.

Alors, il y a quelques jours, j'ai eu besoin de te dire que je ne t'oublie pas.

Que tu es dans mon cœur, dans mes pensées.

Là où tu es, j'espère que tu as trouvé la paix.

 

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 07:30


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Il y a des périodes dans la vie où nous sommes plus ou moins disposés à recevoir les événements qui se produisent autour de nous. Où nous sommes plus ou moins touchés, émus. Ou à l'inverse, certaines choses vont nous laisser totalement indifférents. Le cœur froid. Souvent, l'une ou l'autre de ces réactions est intimement liée à l'état d'esprit du moment. Liée à la façon dont on voit la vie, le quotidien. Chaque individu est différent, c'est un fait. Tout le monde n'a pas la même façon de vivre et ressentir les choses. Et c'est bien cela qui fait la richesse des gens qui nous entourent.

Il semblerait que ces derniers jours - voire ces dernières semaines - soient pour moi une période d'hyper sensibilité. Il est devenu impossible pour moi de retenir et encore moins de cacher mes émotions. Tout me touche, tout me bouleverse. Je ne contrôle plus rien. Une pensée désagréable me traverse l'esprit, hop émotion. Je suis de suite contrariée, irritable. Une chanson triste à la radio et me voilà remuée pour une heure entière. La simple évocation d'une difficulté à laquelle est confronté un de mes proches et me voilà émue jusqu'aux larmes. Me sentant terriblement mal et impuissante. Je me sens comme une petite chose fragile qui ne supporte plus le moindre courant d'air d'émotion. Beurk.

Mes rêves deviennent de plus en plus le reflet de toutes les choses auxquelles j'évite de penser la journée. Tout s'entremêle, s'amplifie au fil de mes rêves - ou plutôt de mes cauchemars. Difficile dans ces conditions de trouver le repos. Pourtant, j'aurais bien besoin de trouver la paix. De permettre à mon corps et à mon esprit de se reposer. Mais rien n'y fait.

Je sais que certaines choses peuvent prendre du temps. Ou doivent prendre du temps, comme un passage obligé vers le meilleur. Mais je sais aussi que je commence à perdre patience. Ou en tout cas, à me décourager un peu. Trouvant ce temps passé inutile et improductif. Espérons que cela ne devienne vraiment qu'une question de jours désormais avant le retour des éclaircies...

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 19:50

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Voilà un moment que je n'ai rien écrit par ici. Je n'y arrivais plus vraiment. Pas le cœur à coucher mes mots, mes émotions sur le clavier. Les épreuves de la vie ont parfois cet effet sur moi: me cloisonner dans une espèce de bulle bien solide. Coupée du monde, condamnée au face à face avec mes propres pensées. Mes propres souffrances. Difficile dans ces cas là de retrouver le chemin de la réalité. D'accepter de quitter ne serait ce qu'un instant le côté rassurant et sécurisant de cette fameuse bulle. Pourtant, il le faut bien.

Hier était le jour de mon anniversaire. Pour des raisons que je ne développerai pas maintenant, j'avais du mal à me réjouir de cette journée. Je me suis levée fatiguée - voire épuisée. Sur le moment, j'ai trouvé triste de commencer cette journée particulière de cette façon. Le cœur lourd. Et puis quelqu'un m'a dit "Profite, aujourd'hui c'est ta journée !" Alors, je me suis mise des coups de pieds aux fesses, choisi une robe qui me plaisait, me suis coiffée d'un joli chignon. Pris le temps de me maquiller comme j'aime le faire, mis de jolis bijoux. J'étais enfin prête à profiter de ma journée.

Dès le début de journée, mon téléphone n'a pas cessé de sonner. J'ai eu l'immense joie de recevoir de jolis messages qui me souhaitaient une belle journée. Des messages remplis de mots attentionnés de personnes qui voulaient être auprès de moi par la pensée en cette journée. J'ai même eu des petits mots de personnes que je n'aurais jamais imaginé me contacter. J'ai reçu plusieurs appels qui m'ont fait très plaisir, même si je n'ai pas pu m'éterniser au téléphone sur le moment. J'ai promis à chacun de les rappeler plus longuement très prochainement.

J'ai eu le plaisir de partager un déjeuner. Recevoir un très joli bouquet de fleurs qui remplit mon salon de jolies couleurs. Puis le plaisir de préparer et partager un dîner qu'on avait pris soin de m'organiser. Quel bonheur de se laisser surprendre. Quelle joie de profiter des attentions, des sourires de chacun. D'avoir les yeux qui pétillent comme une enfant à l'ouverture des cadeaux. Se dire qu'on a de la chance d'avoir autour de soi des gens qui nous connaissent aussi bien et qui veulent nous faire plaisir.

Cette journée remplie d'amour, de jolies attentions, de mots gentils ont rempli mon cœur de bonheur. Ces quelques heures en dehors du temps, en dehors de la réalité m'ont offert une jolie parenthèse dans un certain trouble environnant. J'aime ces instants remplis de joies simples, évidentes. Je remercie chaque personne qui a eu une pensée pour moi hier. Toutes ces personnes, toutes ces attentions et tous ces mots n'ont pas de prix. Vraiment. Alors M.E.R.C.I.

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