Me voilà de retour sur le blog après une longue absence. Il y a d'abord eu les vacances et puis après il y a eu quelques difficultés que la vie a mis sur mon chemin. Toujours est-il qu'écrire ici m'a énormément manqué. Alors, c'est avec cet article plein de légèreté que je décide de revenir parmi vous. Après tout, un peu de magie ne peut pas nous faire de mal.
Hier, j'ai eu envie de prendre l'air. De prendre la route pour aller me changer les idées. Je suis donc allée à la mer. J'avoue qu'au départ j'étais un peu déçue car la pluie s'était invitée à la fête sur la route. Et la mer sous la pluie, ce n'est pas vraiment drôle. Et puis, une fois arrivée sur place, j'ai eu une belle surprise : il faisait beau. Un grand ciel bleu et un grand soleil avaient décidé de m'accueillir. J'étais ravie. Il faisait pas mal de vent mais il y avait une très jolie lumière.
J'ai donc déjeuné tranquillement face à la mer. À l'intérieur, quand même. Parce que la grande frileuse que je suis n'étais pas prête à supporter de manger en terrasse en plein courant d'air. Et puis, je ne sais pas pourquoi, d'un coup, j'ai eu envie de faire du cerf-volant. Comme une envie de retomber en enfance, de laisser l'adulte de côté. De laisser les soucis de côté. Suffisamment pour apprécier le moment présent. Et de sourire à nouveau.
Une fois sortie du restaurant, je suis allée dans le premier magasin que j'ai trouvé sur le bord de la digue pour trouver un cerf-volant. Il y en avait plusieurs mais mon choix s'est porté directement sur celui en forme de papillon. Parce que pour ceux qui l'ignorent encore, j'adore les papillons. Je ne peux même pas vous décrire mon sentiment quand, une fois sur le sable, je l'ai sorti de l'emballage pour le monter. Je crois que dans ma tête, j'avais cinq ans. Et franchement, je dois dire que cela ne fait pas de mal.
Une fois monté, pour une fois, j'étais ravie qu'il y ait du vent. Moi, je déteste ça, le vent. Mais là, c'était juste ce qu'il fallait pour que le cerf-volant puisse voler à son aise. Quand il s'est envolé dans les airs la première fois, mon cœur s'est emballé. J'ai ressenti un bonheur simple. Facile. Immédiat. J'étais presque émue de la voir gigoter dans le ciel. Même que les premières fois, il n'arrêtait pas de tomber et que je ne comprenais pas bien pourquoi. (J'avais oublié de libérer les longues ficelles rouge en bas du papillon. Bref, passons.)
Tenir le cerf-volant à bout de bras. Le regarder voler, danser le ciel pendant de longues minutes m'a fait un bien fou. On n'imagine pas que des choses toutes simples puissent faire autant de bien. Je me suis sentie plus légère. Libérée de quelques tensions. Et puis, j'ai souri. J'ai ri. Bêtement, comme une enfant. Parce que j'étais contente d'être là et de repenser à toutes ces heures passées sur le sable quand j'étais bien plus jeune à faire du cerf-volant avec mes frères. Je crois que parfois, cela fait du bien de ne plus être adulte le temps d'un moment...
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Je vous laisse avec une courte vidéo de ce moment magique.
Ce moment où je crois que l'effet papillon m'a fait un bien fou.