Hier soir, j'étais devant la télé et une réflexion m'a traversé l'esprit : je me suis demandée ce que devenaient mes rêves ? Comme tout le monde, des rêves j'en ai plein. Ces derniers temps, je constate que de plus en plus de personnes sautent le pas et réalisent un de leurs rêves et en particulier en ce qui concerne l'écriture. Je pense notamment à ma blogpine Marie qui vient de publier son premier recueil de poèmes, je vous encourage à lire ses textes qui sont toujours remplis d'une grande douceur et d'une sincérité touchante. Et puis, je pense aussi à Émeline du blog Our trip is your trip qui a fait le tour du monde en 80 jours en fauteuil roulant et qui raconte son aventure dans un livre Fucking life d'une éclopée voyageuse.
C'est beau. Quel bonheur cela doit apporter de réaliser ses rêves et surtout de dépasser tous les obstacles que la vie met sur notre chemin dans ces moments là. Cela me fait réfléchir à mes propres rêves. Est-ce que je me donne les moyens de les réaliser ? Assez tristement, hier j'ai réalisé que beaucoup de choses ont fait que je les ai laissés de côté ces derniers temps. Et ce n'est pas juste, parce que la vie est faite pour rêver, c'est aussi un moyen de s'évader d'un quotidien un peu difficile parfois.
J'ai tout à coup cette envie folle d'envoyer promener toutes ces choses qui m'empêchent de trouver le temps et l'énergie de me battre pour mes propres envies, mes propres rêves. Parce que la vie passe bien trop vite et que je n'ai pas envie d'ouvrir les yeux un matin et de réaliser que j'ai laissé filer l'occasion de réaliser ce qui me fait vibrer, ce qui rend la vie plus pétillante. Parfois, un bon coup de pieds aux fesses est utile. L'enchainement métro-boulot-dodo, c'est bien mais est-ce cela la vie que je veux mener ? Non.
Bien sûr, il faut travailler pour rendre certains rêves possibles mais j'ai plutôt envie de voir cela comme un moyen d'accéder à certains de mes rêves. Il faut donc que je prenne le temps chaque jour de gravir petit à petit, les marches qui me permettront de toucher du doigt ce rêve d'écriture. Que j'arrête de dire ou de penser que je n'en suis pas capable, que les autres le font mieux que moi. Parce que j'ai plein de choses à dire. Plein de choses à raconter. Le souci, c'est que je ne sais pas dans quel ordre mettre tout cela et c'est probablement cela qui fait que je n'ai pas encore passé le cap.
Après tout, pour le savoir, il faut que je me lance. Si les autres y arrivent, pourquoi pas moi? Même si cela prend du temps, je suis prête à tenter l'aventure...
Et vous, que deviennent vos rêves ?
Est-ce que vous les réalisez pleinement ou
est-ce qu'ils restent bien sagement dans un petit coin de votre tête ?