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Je vous laisse découvrir mon blog où vous trouverez les témoignages, anecdotes et coups de gueule d'une presque trentenaire en situation de handicap qui essaie d'attraper les instants de vie au vol ! Écrire me fait du bien et échanger encore plus ! Alors n'hésitez surtout pas à réagir... Mon message est clair: dédramatisons la maladie ou le handicap. Faisons en une force !

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17 novembre 2016 4 17 /11 /novembre /2016 12:04

Je ne prends plus assez le temps de partager ici mes p'tits bonheurs en images. Pourtant il y en a ! Sans doute le temps ou le courage qui me manquent parfois ! Toujours est-il que j'ai pris plaisir à fouiller dans les photos de ces dernières semaines. Cela m'a permis de me rappeler que de jolies choses se sont produites et que c'est important de les apprécier à leur juste valeur. Que les partager avec vous, c'est aussi leur faire honneur en donnant de l'importance à ces petites choses toutes simples du quotidien, à ces sourires, ces pépites de bonheur en famille ou entre amis... Je vous laisse donc avec les images !

 

Pendant mes vacances, je suis allée passer quelques jours à Paris. J'en ai profité pour voir une amie et on a visité ensemble la Cathédrale Notre-Dame. Je suis souvent passée devant sans prendre la peine d'y rentrer. C'est désormais chose faite ! Et puis, j'ai découvert un joli passage où il y avait des petites boutiques vraiment sympas.

 

Mes p'tits bonheurs #49
Mes p'tits bonheurs #49

♥  En prenant le bus pour retourner à la gare, j'ai eu la grande surprise de découvrir qu'il y a désormais deux espaces dédiés aux fauteuils roulants dans le même bus. Un beau progrès, je trouve !

Mes p'tits bonheurs #49

♥  Nous avons fêté l'anniversaire de mon papi au restaurant durant mes vacances. Un super moment qui a commencé par un super apéro (pour ma part, un virgin mojito ^^).

Mes p'tits bonheurs #49

♥  Pour Halloween et l'anniversaire de mon frère, on a passé la journée en famille. L'occasion de déguster de bonnes gourmandises. Et puis aussi, c'était la première fois que je décorais une citrouille. J'ai adoré !

Mes p'tits bonheurs #49
Mes p'tits bonheurs #49

♥  J'ai beaucoup de plaisir à lire le magazine Flow où il y a toujours de chouettes interviews et visuels. Tout cela accompagné d'un bon thé et le tour est joué !

Mes p'tits bonheurs #49

♥  Avec les journées qui raccourcissent et la nuit qui tombe tôt le soir, je peux à nouveau profiter à fond de ma grande passion : les bougies. Celles-ci m'ont été offertes par une amie et je les trouve vraiment jolies !

Mes p'tits bonheurs #49

♥  J'ai repris l'habitude de lire davantage. J'ai dévoré ce livre dès que je l'ai reçu. Le témoignage bouleversant d'une femme qui raconte le parcours de son mari face à la maladie et de la façon dont elle l'a accompagné jusqu'à son dernier souffle. Des mots remplis d'amour, de respect et de dignité. Je vous le conseille (par contre, je vous préviens que les larmes montent assez rapidement...).

Mes p'tits bonheurs #49

♥ ♥ ♥

 

Et vous, quels ont été vos p'tits bonheurs cette semaine ?

Dites-moi tout :)

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16 novembre 2016 3 16 /11 /novembre /2016 13:18

Hier, je me suis rendue sur mon ancien lieu de travail pour une réunion. C'est loin, très loin de chez moi. Pour ceux qui n'ont pas spécialement suivi mes aventures à ce sujet, vous pouvez trouver des détails ici. J'ai donc repris le train comme je l'ai fait des dizaines et des dizaines de fois pendant un an et demi. Avec à l'esprit que j'allais me farcir trois heures de trajet pour deux heures de réunion, mais soit. J'avoue que la veille déjà, je commençais à appréhender. Bizarre, vous allez me dire. C'est vrai que prendre le train, il n'y a rien de terrifiant là-dedans. Je vous l'accorde. Pourtant, refaire ce trajet m'a replongée dans le passé. Dans ces mois passés où je me suis épuisée à faire tous ces aller-retour, ne comptant pas ma fatigue.

 

Durant le trajet en train le matin, je me sentais vraiment bizarre. Un sentiment étrange de déjà vu, de bien trop vu d'ailleurs. Les mêmes paysages, aux mêmes moments. Je n'étais pas ravie de me trouver là près de la fenêtre, la tête pleine de toutes ces images, de tous ces souvenirs. J'ai repensé à tous ces matins et tous ces soirs où je tombais de sommeil dans le train. Morte de fatigue. J'ai repensé à cette lassitude qui s'emparait de moi à faire sans cesse ce même trajet durant de longs mois. Tout cela pour aller travailler. On peut en faire des choses quand on n'a pas le choix...

 

Quand je suis rentrée de cette réunion, j'étais vidée. Littéralement vidée. Pourtant je n'y suis pas allée une journée entière, comme c'était le cas auparavant. Mais je peux vous assurer que le résultat était le même. Je suis arrivée chez moi exténuée. Je crois que je fais un blocage avec ce trajet. J'ai trop tiré sur la ficelle à l'époque. J'ai ressenti ce même poids sur mes épaules, je n'ai d'ailleurs pas pu m'empêcher de me faire la remarque suivante « Comment as-tu fait pour tenir le coup ? ». Aujourd'hui, je me sentirais profondément incapable de le refaire. En tout cas, je ne le souhaite plus. Ce corps épuisé, vidé de toute force et toute énergie, je ne veux plus vivre avec. Plus pour le boulot en tout cas.

 

Je disais plus haut que l'on peut en faire des choses quand on n'a pas le choix. La question des limites, tout ça, tout ça... Je suis une spécialiste dans le domaine : dépasser les limites. J'encaisse, j'encaisse. Et je m'écrabouille d'épuisement. C'est quand même terrible cette mauvaise habitude que j'ai ! Parfois, la vie nous emmène dans des endroits, nous fait prendre des décisions alors que sur le papier, ce n'est pas une bonne idée. Je reste pourtant convaincue que tout arrive pour une raison. C'est le destin. Traverser certaines épreuves, faire certains choix nous fait grandir. Tout cela fait de nous ce que nous sommes.

 

Alors, hier soir, je me suis surtout dit que je ne voulais plus jamais vivre cela. Faire des choses au détriment de ma santé. Comme je dis souvent, « une santé on n'en a qu'une ». Point. Et il faut en prendre soin, encore plus quand on est malade. Hier encore, j'ai ressenti beaucoup de joie et d'apaisement dans le fait de désormais travailler dans des bureaux à dix minutes de chez moi. J'apprécie pleinement cette chance. J'ai donné de ma personne, je me suis battue. Aujourd'hui, je suis même contente d'aller au bureau. De retrouver mes collègues, de faire mes blagues débiles, de papoter de banalités. Mais d'être contente d'être là. Surtout.

Plus jamais.
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9 novembre 2016 3 09 /11 /novembre /2016 16:38

Voilà un moment que je n'ai pas alimenté cette rubrique "Raconte-moi ton histoire" sur le blog et pourtant, elle me tient tellement à coeur ! Pour une fois, je laisse la plume à d'autres pour me/nous raconter un morceau de leur histoire, de leur vie face à la maladie ou le handicap. Je trouve qu'on a tous à apprendre des autres.

Je vous laisse donc avec ce nouveau témoignage qui montre le courage et la force qu'il faut pour renoncer à certaines choses à cause de la maladie mais aussi de se battre pour continuer à vivre et rêver comme les autres... 

N'hésitez pas à partager et à donner votre avis. Vous pouvez même retrouver en bas de l'article comment m'envoyer votre propre témoignage si cela vous tente de me/nous raconter un petit morceau de vous :)

♥ ♥ ♥

Je me nomme Morgane, j'ai bientôt 42 ans. Depuis mes 27 ans, je développe une arthrose évolutive. Je travaillais dur dans mon métier, ma passion même car je suis une enfant de la mer : je suis devenue poissonnière. Des tonnes, j'en ai porté ! Et puis en 2010, le début des soucis ont commencé : j'avais mal partout. J'ai enchainé IRM de contrôle, scanner, synthigraphie osseuse, etc... Le verdict est tombé : mon squelette est pourri d'arthrose, pas un os n'est épargné.


En 2011, cela a été pire, j'étais à la limite de la tétraplégie. On a donc dû m’opérer en urgence pour m'enlever des cervicales et me mettre des prothèses. La moelle osseuse étant atteinte, j'ai encore du mal à récupérer, j'ai du malheureusement renoncer à ma passion et réapprendre à utiliser mon corps. Des tonnes que j'avais l'habitude de soulever, je suis passée à soulever au maximum 5kg. Ma femme m'a vu trop souvent par terre, ne pouvant plus bouger. Elle m'aidait à me laver, me donnait à manger. Je me suis battue alors que mon corps souffrait à chaque pas.

 

En 2015, retour à l'hôpital car je ne pouvais plus marcher. Verdict : le bassin est très attaqué d'arthrose, mon dos est trop usé. Bref, je souffre en permanence mais loin de me laisser abattre, j'aide des gens à se motiver et leur montre que même handicapé, on n'est pas mort. Je ne peux certes plus travailler mais je suis pleine de ressources.

 

En 2016, mon dos va de plus en plus mal, on ne peut pas m'opérer. En gros, il ne me reste plus qu'à avancer malgré la souffrance. Mon fils me dit souvent « Maman, laisse je vais le faire ». Mes mains ne me suivent pas forcément, mais bon je suis la maman et je tiens à le rester.

 

J'ai comme principe de voler du temps à ce corps qui aujourd'hui est douloureux. J''aime le café alors tous les matins, je vais boire mes petites tasses, même quand mais jambes ou mon dos me mettent KO, le café supprime une partie des migraines. Je lis les presses du jour et je donne du temps aux gens en cherchant à les aider, les accompagner. Je suis également amatrice de cuisine, j'aime faire plaisir avec mes plats. Même si les gestes répétitifs sont difficiles pour moi, cuisiner me détend.

 

Ma tribu m'aide beaucoup à tenir, leurs sourires sont ma drogue alors je fais mon clown pour voir leur trésor de sourire. Mais ce que j'aime le plus c'est l'océan : je ne peux vivre sans. Je vais toujours lui dire bonjour, même s'il me mouille, ce n'est pas grave. Au contraire. Il me baptiste, je rentre trempée, glacée. Je dois d'ailleurs vite me changer car le froid et l'humidité sont mes ennemis. L'arthrose, elle, les adore.

 

Malgré mes souffrances, je suis une femme aimante et souriante. Cette maladie me détruit certes mais je tiens et tiendrai aussi longtemps que possible. Ma maxime est la suivante « Rêve, souris et dis merde aux cons ».

 

Je témoigne ici parce que je pense que mes handicaps dus à l'arthrose peuvent aider d'autres personnes qui traversent les mêmes choses que moi. Avant la maladie, j'étais pleine de vie. Aujourd'hui, chaque crise quotidienne me fatigue énormément, et pourtant pas après pas, je continue d'avancer. Je sais pourtant que mon bassin, mon dos, mes bras et mes mains me lâchent mais tant que je pourrai résister, alors je le ferai. Je le dois, pour mon fils Julien, je le dois pour ma femme qui en 2009 a eu un cancer du sein. Je me le dois parce que ma seule contrainte a été de vouloir travailler, j'aimais tellement mon métier, servir les clients. Et puis un jour, tout s'arrête.

 

L'arthrose est mon cancer, il ne s'arrête pas et grandit trop vite. Pas un os n'est libre. Je sais que je finirai en fauteuil roulant, mon chirurgien en est formel. Mais là, aujourd'hui, je marche, même aussi vite qu'un escargot certains jours. J'avance et je sers les dents. On ne peut pas avoir été pour ne plus être, j'ai été élevée à la dure, j'ai grandi avec la rage au ventre. Et cela, parce que j'ai pu rencontrer de bonnes personnes, j'ai pu faire une belle carrière, être aujourd'hui la maman, celle qui cuisine de bons plats, qui se remplit d'océan et n'oublie pas d'où elle vient.

 

J''aime l'humain et continue de croire que tous peuvent se battre et s'en sortir. Je me bats contre l'injustice. Ma vie est pleine de douleurs mais mon cœur, lui, bat pour ma famille, ma tribu, mes amies.

Raconte-moi ton histoire #4

Si, comme Morgane, vous avez envie de partager votre témoignage face à la maladie ou le handicap, retrouvez toutes les conditions pour participer en cliquant ici.

 

N'hésitez pas à commenter et à partager cet article si cela vous a plu.

 

Retrouvez également les témoignages de Guillaume, d'Annabelle et d'Adéla.

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6 novembre 2016 7 06 /11 /novembre /2016 18:29

Ce dimanche, je n'avais rien de prévu et étais seule chez moi. N'ayant aucune envie de passer toute ma journée devant des bêtises à la télé, j'ai donc ressorti mes feutres et mon carnet de coloriages de méditation. Musique à fond, des chansons que j'aime chanter à tue-tête (ça tombe bien, aucun témoin en vue ^^). Objectif : prendre du temps pour moi et surtout me détendre. L'idée quand on réalise ce genre de coloriages, c'est d'en profiter pour se concentrer sur sa respiration, de se vider la tête. En gros, on ne pense à rien et on profite de l'instant présent. Sauf que.

Voilà le dessin qui m'a occupée un bon moment et dont je suis plutôt satisfaite !

Voilà le dessin qui m'a occupée un bon moment et dont je suis plutôt satisfaite !

Sauf qu'au bout d'une demie heure, je me suis rendue compte que cela n'était pas aussi simple que cela. Que mon esprit ne pouvait s'empêcher de partir dans tous les sens et que j'étais déjà en train de penser à ce que j'allais faire après. Ce que j'allais faire demain ou même la semaine prochaine. J'avais même toute une série de questions qui me passaient par la tête alors que ce n'était franchement pas le moment, vous en conviendrez.

 

Quelle tenue vais-je mettre demain pour aller au bureau ?

 

Que vais-je manger ce soir ?

 

Par quel dossier vais-je attaquer demain matin ?

 

Qu'est ce qui ferait plaisir à untel pour Noël ?

 

Stop.

 

Est-il vraiment si difficile que cela de tout mettre sur pause ? Ou en tout cas de ne pas être dans le passé ou dans le futur. D'être dans le présent. Là, tout de suite, maintenant. Moi, je trouve cela difficile parfois. Et pourtant, j'ai commencé la méditation quelques mois auparavant. J'ai d'ailleurs remarqué qu'il ne suffit pas toujours de décider d'être dans l'instant présent. Que les cartes ne sont pas toujours entre nos mains. Je pense que je manque encore de pratique pour y arriver à chaque fois.

 

Après quelques minutes de concentration, j'ai quand même réussi à apprécier le moment. Cela m'a même permis de repenser à des choses qui me font du bien. De jolis souvenirs avec une personne en particulier grâce à la chanson qui passait. Me faire la remarque que je ne dessine plus assez alors que j'adore ça. Depuis toute petite. Que malgré le fait que je suis loin d'être une solitaire, il m'arrive d'apprécier certains de ces instants où je suis seule avec moi-même.

 

Il n'empêche qu'il faudrait que mon esprit s'entraine davantage à s'apaiser et à ne pas penser à cent à l'heure. Parce qu'il faut bien se l'avouer nous vivons dans un monde où tout va toujours très vite et qu'on le veuille ou non, nous subissons un peu ce rythme infernal...

 

♥ ♥ ♥

 

Et vous, trouvez-vous cela difficile d'être dans l'instant présent ?

Si vous avez des conseils, je suis preneuse !

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4 novembre 2016 5 04 /11 /novembre /2016 10:03
Les états d'esprit du vendredi #26

C'est vendredi, !e jour des états d'esprit de Fedora et du Postman où l'on partage son état d'esprit de la journée. Le principe est simple, il suffit de copier le formulaire, en le remplissant à ta sauce. Il faut ensuite laisser un commentaire sur leurs deux blogs respectifs afin qu'ils puissent faire un édit de leurs billets avec notre participation.

On peut également participer à leur tableau pinterest collectif et découvrir leur playlist sur youtube.

 

[Vendredi 4 novembre - 08h24]


 

Fatigue : La reprise du boulot mercredi aura eu raison de moi. Difficile de reprendre le rythme et de se lever tôt...


 

Humeur : Plutôt bonne. Je m'accroche aux jolies choses qui se profilent à l'horizon.

 

Estomac : Je ne suis pas très inspirée niveau cuisine en ce moment, j'ai l'impression de toujours manger la même chose.


 

Condition physique : Plus de douleurs au dos en ce moment, oh yeah !


 

Esprit :  Pense trop. Tout le temps. Même ce matin, à peine les yeux ouverts, c'était déjà parti !


Boulot : Mouais, pas envie. Les missions ne me plaisent pas. Difficile de trouver la motivation (surtout après 15 jours de vacances) !


 

Culture : J'ai commencé un nouveau livre « Si je ne peux plus marcher, je courrai » qui est vraiment très chouette. Par contre, c'est pas joyeux joyeux mais ça donne beaucoup d'espoir. Sinon, j'ai commencé la nouvelle série « Luke Cage » et c'est vraiment pas mal.


 

Penser à : Continuer mes achats de Noël... J'ai pris la résolution de ne pas attendre la dernière minute cette année (enfin ça, on verra bien ^^)


 

Avis perso : Être bien entourée, c'est quand même quelque chose de précieux.


 

Amitiés : Fidèles au poste, même qu'on va se voir la semaine prochaine !


 

Sorties : Pas de sorties prévues dans les jours à venir pour le moment...


 

Divers : J'espère prendre le temps ce weekend de rédiger tous les articles pour le blog qui me trainent dans la tête depuis quelques temps.


 

Courses : RAS.

 

Envie de : Voir mon amoureux.


 

‘zic : Cette semaine, je travaille à la maison donc j'écoute pas mal de musique pour me motiver. J'ai beaucoup écouté ce titre de Simon et Garfunkel. Je le trouve très doux.


 

Fin : 08h42.

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3 novembre 2016 4 03 /11 /novembre /2016 19:27
En serais-tu là où tu en es ?

Un soir cet été, mon frère et moi avons discuté ensemble en nous replongeant dans le passé. À cette période où nous vivions encore tous sous le même toit, avant que chacun ne prenne son indépendance. Il était en particulier question de toutes ces choses que l'annonce de la maladie et puis la maladie en elle-même ont eu comme conséquences dans la famille. Parce que même si c'est moi qu'elle concerne, la maladie a quand même bousculé sur son passage mes parents et mes frères – et plus encore. Le cocon familial, quoi. (Ce sujet de l'impact sur la famille pourra d'ailleurs être développé dans un prochain article...)

 

Toujours est-il que l'on abordait le fait qu'au tout début de la maladie j'étais plutôt jeune. Onze ans, c'est jeune, non ? Et il est vrai que je n'ai pas très bien vécu cette nouvelle. J'étais même plutôt en colère à l'époque. Contre tout, tout le temps. Alors imaginez parfois l'ambiance à la maison, à l'adolescence avec en plus cette connerie de maladie à gérer. Je pense pouvoir dire que mes parents étaient parfois désarmés face à certaines de mes réactions. Mea culpa (Bon, je crois qu'il y a prescription maintenant ^^). En fait, je dois avouer que j'étais parfois moi-même perturbée par mes propres réactions. J'étais déstabilisée je crois de ne pas savoir de quoi mon avenir serait fait avec cette nouvelle compagne de route qui me suivrait partout désormais.

 

Même si mes parents devaient eux-mêmes gérer cet intrus, je trouve qu'ils ont été courageux et ont toujours voulu le meilleur pour moi. Quitte à me bousculer un peu, parfois. Mais je sais aujourd'hui que c'était pour mon bien. Avec mon frère, on repensait à mon parcours scolaire. J'ai suivi un parcours « traditionnel », en fait. J'entends par là que je ne suis pas allée en école spécialisée. Spécialisée dans quoi je m'interroge un peu, mais on pourrait sans doute dire spécialisée dans l'accueil d'enfants handicapés je suppose ?

 

De là s'est imposée cette question :

 

Est-ce que tu en serais là où tu en es aujourd'hui s'il en avait été autrement ?

 

Ma réponse est claire : je pense que non. Clairement pas. J'en ai la certitude, me sortir du cursus scolaire classique ne m'aurait pas aidé à atteindre ce que je souhaitais. J'ai eu la chance que mes parents me laissent ma chance justement. La chance de ne pas me verrouiller. De ne pas m'enfermer dans quelque chose de trop réducteur, de trop spécifique à mon sens. Je n'aime pas qu'on mette les gens dans des cases d'ailleurs. Pourquoi ne pas envisager un système scolaire où tout le monde apprendrait des autres, y compris d'enfants ayant des problèmes de santé ? (pour ne pas dire « différents »La mixité est une grande richesse.

 

En tout cas, je suis allée au collège et au lycée comme tout le monde. Avec mon sac de trois tonnes sur le dos (Ça, ce n'est pas un bon souvenir d'ailleurs ^^). Alors bien sûr, cela a nécessité quelques aménagements. Par exemple, je ne prenais pas le bus scolaire pour ne pas être bousculée et puis aussi parce que monter des marches devenait compliqué pour moi. Alors un transport spécialisé venait me chercher chez moi et m'emmenait à l'école. Le reste, c'était mon affaire. Je devais apprendre et travailler comme les autres. Pas de traitement de faveur, et c'était très bien comme ça ! 

 

Grâce à cela, j'ai pu avoir le bac et passer le concours d'entrée à l'École d'Architecture pour apprendre le métier qui me faisait rêver depuis de longues années déjà. Je sais au fond de moi que si je n'avais pas eu ce parcours scolaire traditionnel, je n'aurais sans doute pas eu la possibilité (capacité ?) d'accéder aux études supérieures. Et surtout, je n'aurais pas pu réaliser mon rêve de l'époque : devenir architecte. Certains pensaient que cela serait trop compliqué pour moi. Six ans après le bac, quelle idée. C'est long, c'est difficile. Mais je me suis battue et j'y suis arrivée. Et cela parce qu'on m'a laissé ma chance au départ d'accéder à tout cela. Que l'on ne m'a pas brisé mes envies et mes rêves trop tôt.

 

La question n'était pas : Que vas-tu faire qui ne soit pas trop compliqué avec le handicap ? Non. La vraie question était : Que veux-tu faire de ta vie ? Mes parents m'ont toujours encouragée et poussée pour que je réussisse. Que je me dépasse malgré les difficultés, les embuches (et il y en a eu, vous vous en doutez bien...). Ils m'ont appris à être exigeante avec moi-même et à ne pas baisser les bras. Il ne devrait jamais en être autrement. Être malade ne veut pas forcément dire renoncer à ses rêves. Bien au contraire.

 

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28 octobre 2016 5 28 /10 /octobre /2016 14:01
Mettre le bouton sur pause.

Depuis quinze jours, je suis en congés. Ces deux semaines de repos étaient attendues avec grande impatience. Mais elles ont surtout été bien méritées car les semaines qui précédaient, j'ai couru à droite et à gauche. Déjà parce qu'avant des congés, il faut toujours boucler les dossiers en cours au boulot. Et puis, courir dans la vie personnelle pour faire tout ce qu'il y a à faire (essai de fauteuils roulants, recrutement et formation de nouvelles auxiliaires de vie...). Bref, j'avais grand besoin de mettre le bouton sur pause.

J'avoue que j'avais oublié à quel point il est plaisant de bousculer le rythme. Les habitudes. Je ne savais plus ce que c'était de prendre le temps. Déjà prendre le temps de dormir plus tard le matin, de se lever tranquillement sans être pressée par la montre pour être à l'heure au bureau. Ne plus avoir besoin de préparer ma tenue la veille. Prendre le temps de traîner, réfléchir à ce que je vais cuisiner le midi. Avoir le luxe de faire ce que je veux, quand je veux (ou presque).

Se laisser surprendre par le planning de vacances qui se voulait au départ assez peu rempli et qui au final a été plutôt chargé. Mais dans le bon sens du terme. J'ai vu mes amies, j'ai profité de ma famille. Je suis même allée voir mon amoureux à Paris plusieurs jours. C'est ça aussi, les vacances. Des moments de rire, de convivialité. De jolis instantanés que je garde bien au chaud dans mon esprit pour les éventuels moments difficiles à venir. Comme un fil rouge pour me rappeler que tout ce qui compte, c'est que je suis très bien entourée. Et que chacune de ces personnes est présente pour moi.

Je laisse aussi la possibilité à mon corps et ma tête d'évacuer le trop plein emmagasiné depuis plusieurs semaines voire plusieurs mois. De toutes ces pressions que j'ai subi. J'ai bien trop pris sur moi. Beaucoup trop, mais je ne sais pas faire autrement. Et ai-je seulement d'autres options que celle-là ? Je ne crois pas. Toujours est-il que cela me permet de prendre un peu de recul sur ce qu'il se produit dans ma vie. Toutes ces choses qui me donnent parfois l'impression d'avoir la tête sous l'eau. Je peux à nouveau veiller un peu plus tard que d'habitude le soir sans m'endormir devant la télé ou sentir cette fatigue si pesante d'habitude. C'est fou comme on peut accumuler de la fatigue nocive. Mais je crois que cela fait malheureusement partie de la vie.

De très bonnes nouvelles sont arrivées durant ces jours de repos et j'en suis ravie. De belles choses vont se produire prochainement et je vous expliquerai tout cela le moment venu. Mais je sais aussi que de nouveaux combats et décisions m'attendent dans les semaines à venir alors je reprends des forces. Je m'autorise ces journées au ralenti. Mettre le bouton sur pause fait énormément de bien. 

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27 octobre 2016 4 27 /10 /octobre /2016 11:16
Défi Liste – Ce qui me rend heureuse.

Ma copine Cécile du blog Zenopia nous propose de partager ce qui nous rend heureux en répondant à quelques questions. J'ai trouvé cette idée vraiment super et j'ai adoré prendre le temps de réfléchir à ce que je répondrais à ces différentes questions. Cela m'a permis de replonger mon esprit dans de merveilleux souvenirs et de sourire à leur pensée. Je vous encourage vivement à tenter l'expérience, c'est bon pour la santé !!

 

Quel plat simplissime (sauf des pâtes) aimes-tu particulièrement manger ?

Des œufs à la coque avec des mouillettes au beurre salé. Il n'y a pas meilleur et surtout plus simple pour me régaler !

La chanson qui te met de bonne humeur ? 

Oh la la, il y en a tellement ! Là tout de suite, je pense à la chanson "What's up" de 4 Non Blondes. J'adore la chanter à tue tête.

Le moment de la journée que tu préfères ?

Le soir quand je m'allonge dans mon lit, bien au chaud sous la couette. Mon corps adore ce moment où il peut complètement se détendre.

Une des plus jolies surprises que l’on pourrait te faire ?

Me dire « Fais ton sac, on part à New-York ! ». Sans aucune hésitation, c'est un de mes plus grands rêves.

Ton vêtement fétiche ?

Alors, cela ne vend pas du rêve mais c'est mon pull "doudou" avec lequel j'aime traîner à la maison.

Le petit rien dans une journée qui pourrait te faire sourire ?

Entendre une chanson que j'aime, un grand ciel bleu quand je sors le matin pour aller au bureau, un message de quelqu'un qui pense à moi, et je pourrais en trouver plein d'autres encore...

Un de tes souvenirs les plus heureux ?  

La première fois où je suis allée à Barcelone avec mon amoureux. J'avais des étoiles plein les yeux. 

Une fois où tu as pleuré de joie ?

Le jour où ma famille m'a fait une énorme surprise en se cotisant pour m'offrir ma voiture adaptée dans une période qui était vraiment difficile pour moi. Cela restera gravé à jamais dans ma mémoire.

Une période de ta vie particulièrement cool ?

Je crois que je dirais que c'est quand j'ai réalisé que je pouvais à nouveau être amoureuse malgré une rupture très difficile dans la passé.

Un lieu que tu aimes / où tu te sens bien ?

Sans hésitation, la maison de campagne de mes grands parents maternels. J'y ai de magnifiques souvenirs d'enfance. J'adore aller y passer du temps durant la période estivale. Ce sont de merveilleux moments en famille.

Ton plus grand bonheur du moment ? 

Être en vacances. Tout simplement. Le fait de pouvoir souffler un peu, loin des préoccupations habituelles du boulot, etc... On oublie parfois ce que c'est de pouvoir prendre le temps de prendre son temps.

Le souvenir auquel tu penses et qui te fait sourire à tous les coups ? 

Ma nièce de trois ans. Je l'aime tant. Elle est un grand rayon de soleil. Une grande respiration dans les moments compliqués. Elle est pleine de vie et pleine d'espoir. J'aime l'entendre rire et surtout par dessus tout quand elle me dit « Bonjour tata didi ! » 

♥ ♥ ♥

Et vous, quelles sont toutes ces choses qui vous rendent heureux ?

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13 octobre 2016 4 13 /10 /octobre /2016 19:22
La magie de simples morceaux de papier.

L'autre soir, après une journée particulièrement chargée et fatiguante, j'avais le moral un peu en berne. Il y a des moments comme ça où rien ne va vraiment mal mais où on a du mal à trouver quelque chose à quoi s'accrocher. Faire ce constat m'avait vraiment découragée. Et puis, j'ai eu une idée. Je vous explique...

Il y a plusieurs mois de cela, j'ai décidé de m'appliquer autant que possible à noter sur un petit morceau de papier chacun de mes p'tits bonheurs. Chacune de ces choses qui m'a fait sourire, chaque souvenir que je ne souhaite pas oublier. Et je dispose ensuite ce mot dans un pot transparent à couvercle que j'ai acheté exprès pour cela. Je dois bien admettre que c'est un exercice tout à fait intéressant à faire. Cela nous oblige à ne retenir que le meilleur. 

Sauf que je réalise que les épreuves de ces dernières semaines ont eu raison de moi et que je n'avais rien écrit depuis un moment sur ces petits papiers. Je n'ai pas aimé cette idée, j'ai trouvé cela décourageant. Et puis, j'ai été prise d'une curiosité soudaine : j'ai eu envie de plonger ma main dans ce pot et de relire quelques mots. J'en ai relu un. Puis deux. Puis trois. Et quel bien cela m'a fait !

Relire une dizaine de ces souvenirs était incroyable. Quelle joie de réaliser que malgré la noirceur environnante, il y a quand même des choses incroyables ou tout à fait banales dont j'étais ravie de me souvenir. Je suis notamment tombée sur un souvenir clef de ces derniers mois : celui où j'ai noté la date du premier jour où j'ai commencé à travailler à dix minutes de chez moi au lieu des 3h de trajets quotidiens que j'avais à faire avant pour aller au bureau.

Alors, j'ai été soudain très inspirée et j'ai rempli tout un tas de petits papiers où j'ai noté toutes ces choses sur lesquelles je n'avais pas pris le temps de m'arrêter et d'apprécier à leur juste valeur depuis plusieurs semaines. Parce que j'étais sans doute trop occupée à broyer du noir ou tout simplement à essayer de me maintenir la tête hors de l'eau. 

J'ai ressenti un énorme bien être d'avoir fait cela. J'ai passé une bien meilleure soirée que prévu. Le sourire aux lèvres. Je me suis sentie plus légère, comme libérée de tout ce poids que je portais sur mes épaules. Et cela m'a rappelé une chose importante et que j'ai eu tort d'oublier : quelque soit le chaos qui nous entoure, quelque soient les épreuves que l'on est amené à traverser, il est plus que primordial de prendre le temps de vivre et apprécier les petites choses qui nous font du bien. 

Parce que chacune de ces petites choses est ce qui doit compter le plus. Quoi qu'il arrive.

♥ ♥ ♥

Et vous, vous prenez le temps de vous rappeler de toutes

ces petites choses qui vous font plaisir au quotidien ?

 

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28 septembre 2016 3 28 /09 /septembre /2016 15:23
Lettre à toi qui m'a pourri la vie.

Chère S. (Tu vois, je suis encore trop polie, je tairai ton prénom),

 

Je me retrouve face au clavier parce que j'ai un tas de choses en tête que j'ai besoin d'exprimer. Tu es entrée dans ma vie il y a quelques mois quand je recrutais une nouvelle auxiliaire de vie pour m'aider au quotidien. À l'époque, j'ai eu l'impression que tu étais quelqu'un de sérieux, de fiable et que tu avais pigé le rôle que tu aurais à jouer auprès de moi. Là-dessus, je suis toujours très claire sur les attentes que je peux avoir d'une nouvelle aide. Tu as donc intégré l'équipe en toute connaissance de causes.

 

Je dois bien avouer que tu m'as bien eu. Dès les premières semaines, tu as commencé à demander à être remplacée de temps en temps. Comme je suis quelqu'un d'optimiste (ou naïve parfois, rayez la mention que vous voulez...), je n'y ai pas porté plus d'attention que ça. J'ai cru que c'était temporaire. Je me suis - méchamment - trompée.

 

Tu as pris cette très mauvaise habitude de prévenir à la dernière minute que tu ne viendrais pas, ne laissant que peu - ou pas - de solutions pour trouver le temps de te remplacer. Il y a donc plusieurs interventions qui n'ont pas eu lieu alors que chacune d'entre elles m'est indispensable. - Tu aimerais toi ne pas pouvoir aller aux toilettes ou ne pas pouvoir te lever le matin pour te laver car personne n'est là pour t'aider ? Non ? - Ben moi non plus figure-toi ! Pourtant, c'est arrivé. Plusieurs fois.

 

Et après chaque absence, tu revenais, l'air de rien, sans même des excuses ou la moindre explication. Sans même t'inquiéter de savoir si quelqu'un avait pu venir te remplacer. Je ne comprendrai jamais comment on peut agir de la sorte... Non, vraiment, ça me dépasse de faire un tel métier et de ne pas tenir compte du côté humain de la chose. - Oui, je sais, pour certaines d’entre vous, je ne suis qu’un moyen de gagner votre vie. Ni plus, ni moins. - Putain, faut vraiment que je m’y fasse ! À croire que je suis vraiment trop exigeante...

 

Toujours est-il que j’ai passé ces dernières semaines à m’angoisser jour et nuit de savoir si oui ou non tu serais présente le lendemain. Si quelqu'un serait là pour m’aider, si je pourrai sortir de mon lit, si je pourrai aller travailler, si je pourrai rentrer chez moi le soir. S’angoisser de cela en permanence est insupportable. Je te le dis sans sourciller, tu m’as vraiment pourri la vie. Tu as fait de mon quotidien un enfer. Un enfer où j’étais à la merci de ton choix de me faire « l’honneur » de ta présence ou non (vaut mieux en rire, hein).

 

Ces semaines entières à stresser en permanence ont des conséquences. Des conséquences physiques, je ne te remercie pas des insupportables douleurs au dos que je subis à cause de toi. J’ai passé un dimanche entier à pleurer toutes les larmes de mon corps tellement la douleur était intense. Mon corps a dit Stop. Stop à toute cette merde. Et puis, il y a des conséquences psychologiques. Aujourd’hui, je suis fragilisée. Nerveusement, je suis à bout. Et pourtant ceux qui me connaissent bien savent que je suis plutôt quelqu'un de solide. De fort. Mais tu m’as épuisée. Ton indifférence me donne envie de vomir, en fait.

 

Alors, à toi qui sais très bien transformer l'aide en danger, j’ai envie de dire de te changer de métier. Tu n’es absolument pas faite pour ça (si, si, je t’assure). Ce serait même inconscient de te laisser continuer sur cette voie. Un tel manque de professionnalisme est effrayant. Dangereux, même. Tu m’as mise en danger, tu as mis mon travail en danger. Mais tu ne l’as jamais compris et ne le comprendras jamais. Cela peut être considéré comme de la maltraitance. Maltraitance, oui. - C’est fort de sens, tu ne trouves pas ?

 

Depuis deux semaines maintenant, tu as été virée de mon équipe et je n’ai qu’un seul mot qui me vient à l’esprit : soulagement ! Je ne sais pas de quoi demain sera fait, mais ce dont je suis sure désormais c’est que je ne te laisserai plus me faire du mal. Non, ça c’est fini. Même si je garde des séquelles, c’est encore frais tout ça, mais je sais qu’un jour je ne me rappellerai même plus de toi. Et crois-moi, j’attends ce jour avec impatience.

 

Sur ce, adieu. À jamais. Tu ne feras plus de ma vie un enfer. Plus jamais. T’écrire cette lettre est pour moi l’occasion d’évacuer mes souffrances. Je vais aller mieux maintenant.

 

 

                                                                                                    Élodie

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