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Quelques mots me concernant ...

 

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Je vous laisse découvrir mon blog où vous trouverez les témoignages, anecdotes et coups de gueule d'une presque trentenaire en situation de handicap qui essaie d'attraper les instants de vie au vol ! Écrire me fait du bien et échanger encore plus ! Alors n'hésitez surtout pas à réagir... Mon message est clair: dédramatisons la maladie ou le handicap. Faisons en une force !

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 10:30
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Me voilà face à mon clavier pour vous parler d'un sujet sensible: la dépendance. Sujet sur lequel je pourrais vous parler pendant des heures, tellement il me touche de près. 

En ce qui concerne la définition du mot dépendance dans le dictionnaire, il s'agit du rapport de liaison étroite entre quelque chose et ce qui le conditionne, le régit. Pour préciser le sujet avec une approche qui m'intéresse plus particulièrement, je dirais surtout que la dépendance peut être définie comme la perte d’autonomie et l’incapacité pour une personne d’effectuer les gestes essentiels de la vie quotidienne, comme se lever, faire sa toilette, s’habiller et se déplacer chez soi ou à l’extérieur. Des actes anodins quand on est en pleine forme, mais qui demandent des efforts considérables quand la dépendance s’installe.

Les termes d’autonomie et de dépendance ne sont pas opposés car l’autonomie se réfère au libre arbitre de la personne alors que la dépendance est définie par le besoin d’aide . Mais ces deux notions se complètent vraiment.

Bien souvent, la dépendance est associée à la personne âgée. C'est un tort, selon moi. Car cela peut toucher tout le monde. À tout âge. Et en particulier, des personnes jeunes. Pour ma part, je reste convaincue qu'il est probablement plus difficile d'affronter la perte d'indépendance pour un 'jeune' plutôt que pour une personne âgée. Sans pour autant dire que c'est facile. Je me dis juste que la vie est ainsi faite et qu'il est courant de perdre en autonomie en vieillissant. Mais qu'il est bien moins évident de devenir dépendant pour un ado ou un jeune adulte. À l'âge où justement, on voudrait tout envoyer promener et se débrouiller seul. Ce point de vue n'engage que moi, bien sur.

J'ai trente ans et cela fait une quinzaine d'année que je suis dépendante. Bien sur cela a évolué dans le temps. Au départ, je marchais. Aujourd'hui, je ne marche plus du tout et me déplace en fauteuil roulant électrique. Je vous laisse imaginer à quel point cela change radicalement une vie. Ou alors non, je vais vous expliquer un petit peu ce qui peut changer réellement.

Par exemple, là où avant tu pouvais aller où tu voulais, quand tu voulais et comme tu voulais. Ben, aujourd'hui, tu ne peux plus. Parce que le fauteuil a pris de la place dans ta vie et qu'il t'empêche de faire certaines choses. Ne plus pouvoir se mettre debout est très contraignant. Me concernant c'est à ce moment là que je considère que je suis réellement devenue dépendante. Parce que là où avant je pouvais tout faire toute seule, je dois désormais solliciter l'aide d'une tierce personne. 

Il y a huit ans, suite à un évenement personnel bouleversant, j'ai eu à remettre en cause toute ma vie. Ma façon de vivre, en particulier. C'est à cette époque que j'ai eu à faire appel chaque jour à des auxiliaires de vie. Pour ce qu'on appelle les 'gestes essentiels de la vie quotidienne'. J'ai très mal vécu ce changement radical dans mon quotidien au début. Je l'ai vécu comme une intrusion dans mon intimité. Moi qui suis très pudique, j'ai du apprendre à ne plus l'être. Car c'est, selon moi, le prix à payer pour se faire aider au quotidien. Il faut accepter la présence de ces tierces personnes dans notre vie. Accepter l'idée qu'elles sont là pour nous aider. Que c'est comme ça. Qu'on n'a pas le choix. 

Ce qui me dérange parfois, c'est d'être à la merci de personnes qui ne veulent pas forcément ton bien. Qui sont là pour t'apporter de l'aide au quotidien mais le font de la mauvais manière. Ou bien qui considèrent que, sous prétexte que tu ne peux pas faire sans elles, tu seras prête à tout tolérer et tout accepter. Que tu fermeras ta gueule. Après tout, tu n'as pas le choix !

Alors, je vais prendre le temps de rappeler qu'être dépendante n'est pas faire une croix sur toute opinion, tout jugement ou toute liberté. Avoir besoin des autres pour vivre au quotidien n'est pas faire une croix sur ce que l'on est. Une personne handicapée reste une personne. Digne de respect et de considération. 

Je méprise les personnes dont c'est le métier d'intervenir auprès de personnes malades ou dépendantes et qui prennent cela à la légère. Qui ne prennent pas conscience du rôle qu'elles ont à jouer auprès de ces personnes. Ces personnes qui se battent chaque jour pour vivre. Pour vivre le plus normalement possible. Je méprise ces personnes qui ne prennent pas leurs responsabilités et se permettent de laisser une personne dépendante sans l'intervention d'auxiliaires de vie durant trois jours entiers. Sans scrupule. Je ne sais pas, ils doivent imaginer que l'espace de trois jours, la maladie disparait et que, comme par magie, on va se débrouiller seul. Ben oui, ça serait plus simple. 

Cette personne dont je vous parle, c'est moi. La semaine dernière, le prestataire de service à qui je fais appel pour m'aider m'a laissé trois jours entiers sans intervention d'auxiliaires de vie alors que sans cela, je ne peux me lever le matin, me laver, m'habiller et j'en passe. Inutile de préciser que cette situation est scandaleuse. J'aime autant vous dire que si mon conjoint n'avait pas été là pour rattraper le coup, et ce malgré des engagements professionnels, je ne donnais pas cher de ma peau.

Vivre au quotidien avec une maladie ou un handicap est un vrai combat. La dépendance est loin d'être facile à vivre tous les jours. Car il faut se battre pour avoir le droit de vivre comme tout le monde. Pour pouvoir se lever le matin et aller bosser, comme les autres. Se battre pour avoir le droit au respect. Le droit à la considération. Se battre pour faire changer les mentalités dans ce domaine. Faire comprendre aux gens que malgré notre différence, on aspire aux mêmes choses que les autres. Et que, non, notre projet de vie, ce n'est pas de rester enfermé toute la journée à la maison à se morfondre. À ne rien faire.

Aujourd'hui, malgré les difficultés, cela ne m'empêche pas d'être heureuse. D'avoir des projets plein la tête. De croquer la vie à pleines dents. De me battre chaque jour pour ne pas baisser les bras même si cela reste difficile certains jours. Je crois que la vie mérite qu'on se batte pour elle. Quoi qu'il puisse se passer. Bon ou mauvais.

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 09:46

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Grande réflexion qui m'occupe l'esprit ces derniers temps. Suite à une discussion que j'ai eu avec un copain récemment, j'ai pu constater qu'il y a plusieurs façons de percevoir la maladie. Il y a bien évidemment la perception extérieure. Qui par définition ne concerne pas directement la personne. Mais il y a aussi, et surtout, la perception intérieure. C'est à dire, la personne atteinte par la maladie ou le handicap.

Selon moi, il y aura toujours un fossé entre ces deux cas de figure. Car celui étant extérieur à la situation peut se permettre d'avoir une certaine distance que l'autre n'aura pas parce qu'il est directement concerné et donc sensibilisé. 

Lors de cette discussion, il était question d'échanger sur la façon qu'ont les gens de m'aborder parfois. Que ce soit en soirée entre amis avec des gens que je rencontre pour la première fois ou bien même dans la rue, les transports en commun, etc... Il est très fréquent que la première des questions ne soit pas de savoir ce que je fais dans la vie ou quels sont mes loisirs. Mais plutôt savoir 'ce que j'ai'. Le but étant, vous l'aurez compris, de savoir pourquoi je suis en fauteuil. Cette approche aussi personnelle et intime de la part d'inconnus me laisse toujours perplexe. Et bien souvent, cela m'énerve, je dois le reconnaitre. Parce que l'idée que ma personne se résume uniquement à ma maladie m'est insupportable. Je pense être bien plus que cela ! Et heureusement. Le copain avec qui je discutais ne trouvait pas ça illogique qu'on ait envie de me poser la question en premier puisque, malgré moi, c'est la première chose que l'on remarque chez moi. J'ai du lui expliquer en quoi je n'étais pas d'accord avec lui. J'ai immédiatement eu une question en tête pour illuster mon opinion :


Peut-on réellement réduire quelqu'un à sa condition physique ? 

Notre corps, notre apparence, notre différence définissent-ils à eux seuls ce que nous sommes ? J'ai du mal à croire qu'il soit raisonnable d'être aussi réducteur dans l'approche d'une personne. Car une personne en situation de handicap a plein d'autres choses à offrir qu'une simple différence. À priori évidente. Je me demande souvent comment les gens que je rencontre pour la première fois réagiraient si ma première question était de savoir si ils sont homos ou hétéros, croyants ou pas, ou combien de fois ils couchent avec leur femme par semaine. Que sais-je encore ? Je ne pense pas me tromper beaucoup en me disant que cette première question les choquerait. Ou en tout cas les interpellerait. Et bien moi, c'est pareil.

Derrière un fauteuil roulant, il y a une personne. À part entière. Entendez par là, pas diminuée. J'aime penser que la situation idéale d'une première rencontre ou discussion avec quelqu'un puisse se faire d'égal à égal. Sans différence. Ou en tout cas, sans mettre le doigt immédiatement dessus. Chaque personne mérite le respect et la considération. J'estime que la différence peut devenir une force. Faire de nous des êtres plus sensibles. Plus tolérants également. Parce qu'aujourd'hui, vouloir se sentir comme tout le monde demande parfois une certaine énergie. Et je rêve qu'un jour cela soit juste...évident.

Parce que finalement, quand j'y réfléchis, ce sont les autres qui me font me sentir différente. Pas moi.

Je me batterai toujours pour dire que, non, ce n'est pas normal que les gens me posent en premier cette fameuse question 'qu'est ce que tu as ?' quand ils me rencontrent pour la première fois. Moi j'appelle cela de la curiosité malsaine. Et cela me dérange beaucoup. Nous sommes tous égaux, quelle que soit notre situation, notre apparence, notre condition physique. Une personne reste une personne. Quoi qu'il arrive. 
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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 17:25

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Depuis quelques temps, mes semaines se sont pas mal modifiées. En effet, j'ai mis en place deux jours de travail par semaine à la maison. Cela a mis pas mal de temps avant d'être effectif. Je vous en parlais ici à l'époque. J'avais vraiment hâte que ce grand changement se mette en place car assurer ma semaine entière au bureau devenait vraiment épuisant pour moi. À vrai dire, avant de le vivre, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. Je savais simplement avec certitude que cela allait changer ma vie. Et que cela aurait que des avantages.  Mais ça, comme on dit, c'était avant.

Aujourd'hui, mon point de vue a un peu changé. Parce que maintenant que les habitudes se sont mises en place, je dois reconnaitre que travailler chez soi n'est pas si facile que cela. Travailler à son rythme, et pas forcément en étant strictement dans la même tranche horaire qu'au bureau, c'est vraiment sympa. Mais. Mais cela demande d'avoir une certaine rigueur malgré tout. Et de parfois se mettre des coups de pieds aux fesses (si vous me pardonnez l'expression !) car il est bien plus tentant d'allumer la tv, de lire, de rêvasser... ou que sais-je encore. La contrainte que j'ai tenu à maintenir, malgré tout, c'est de commencer ma journée de travail à 09h00, comme au bureau. Cependant, je ne peux pas nier qu'il est plus difficile d'être tout de suite opérationnelle, en étant à la maison. Alors bien sûr, je m'arrange pour toujours faire mes heures, quoi qu'il arrive. Même si cela sous entend que je termine plus tard le soir...

Mais surtout, l'inconvénient du travail à la maison que je n'avais pas du tout envisagé, est qu'aujourd'hui je n'arrive plus à faire la part des choses entre le temps de travail et le temps personnel. Je vous explique : mon espace de travail se résume à ma table de salle à manger avec mon ordinateur portable, mon clavier supplémentaire, ma souris et mon dossier de travail. Pour la faire courte :, je travaille / mange / bois mon thé / me détend au même endroit: c'est à dire devant cet ordinateur. Et depuis quelques jours, cela est devenu insupportable pour moi. J'étouffe. Je suis sur tout et rien à la fois. Une fenêtre ouverte pour le boulot. Une autre pour le perso. Et je jongle de l'une à l'autre, en profitant de ni l'une, ni l'autre. Comme un temps consommé pour rien. Disparu, on ne sait où. C'est insupportable.

Du coup, mes journées me paraissent longues et je ne trouve plus de coupure entre le temps de travail et le temps personnel. Limite, l'acte symbolique de passer la porte de l'appart après ma journée ou la route à pied pour rentrer du bureau permet bien mieux de gérer cette coupure entre les deux. Et je pense qu'il est essentiel de le faire. Sinon, la conséquence est celle que je vis actuellement : un mélange total entre vie pro et perso. Sans frontière. Ces deux univers ont fusionné. Et je déteste cela. Je me sens polluée. Envahie. Beurk. 

À tel point, qu'une fois ma journée terminée (quand j'ai fais mes heures), je boude mon ordinateur car il me rappelle trop le boulot. C'est le serpent qui se mort la queue, vous me direz. Parce que je me plains de ne plus avoir le temps de vraiment réfléchir à un article (le rédiger, n'en parlons même pas, donc.). Mais une fois que je pourrai enfin le faire, je n'en ai plus l'envie ou du moins plus le courage. Fuck. Écrire me manque. Avoir le temps d'être inspirée me manque. Trouver du plaisir dans chacune de ces activités me manque.

J'ai l'impression de devoir réapprendre à avoir de bonnes méthodes de travail. Pourtant, cela ne fait pas cinq minutes que je suis dans la vie active. Je ne peux cependant pas nier que je dois revoir ma façon de faire.

♥ ♥ 

Pour celles et ceux qui, comme moi, travaillent à temps plein ou partiel à la maison,
auriez-vous des conseils à me donner ?

Comment faites-vous pour faire la part des choses ?

Est-ce seulement possible ?
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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 17:34
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Les jours défilent et se ressemblent tous plus ou moins. Enfin la semaine dernière, tout particulièrement. Je suis en mode pilote automatique. Plus vraiment consciente de ce que je fais ou dis. Ma mémoire d'habitude si fidèle a décidé de prendre des congés. Je me surprends souvent à me demander quel jour nous sommes. Ma tête est une coquille parfois vide. Ou à l'inverse, parfois surchargée. Vide d'énergie. Ou remplie de questions. De pourquoi. De comment. De quand.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que je cogite beaucoup en ce moment. Des choix cruciaux à faire. Une direction à choisir. La bonne de préférence. Du coup, difficile de ne pas céder un peu sous le poids de toutes ces réflexions.

Malgré tout, je ne peux pas nier que cela commence à se préciser. Petit à petit, bien sûr. Mais avec beaucoup d'envie. Quoi qu'il arrive. Malgré la peur et les doutes.
-

Et vous, comment se présente ce début d'année ?


♥ ♥ 

" Le doute est le père de la création." Galilée
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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 15:25

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Ce début de nouvelle année est l'occasion pour moi de me projeter un peu dans l'avenir. Dans les prochaines semaines, les prochains mois. Savoir ce que je souhaiterais faire. Quels pourraient être mes projets. Mes envies. Alors bien évidemment, il y a tout un tas de choses. Mais il y en a surtout une qui prend la priorité sur le reste. Me lever chaque matin pour faire quelque chose qui me plait. Voilà un projet auquel je pense depuis un long moment maintenant: changer de boulot. Mais bizarrement, je ne suis pas encore passée à l'acte. 

Pourtant ce ne sont pas les idées qui manquent. Il est clair qu'il est essentiel dans la vie d'exercer un métier dans lequel on se sente bien. Une activité qui nous fasse plaisir, dans laquelle on se retrouve. Aujourd'hui, c'est ce qui me manque le plus. M'amuser. Avoir envie de me surpasser. De tout donner. Ce dont je suis certaine, c'est que j'ai besoin de créer. Car ma tête déborde d'idées. J'ai besoin de faire un métier dans lequel l'aspect créatif est le plus important. Créer. Dessiner. Écrire. M'exprimer.

La raison pour laquelle je n'ai toujours pas pris mon destin à bras le corps, c'est la peur. Cette peur qui me paralyse parfois. Qui m'empêche d'avancer. Je déteste ça. Parce que cette peur me freine. Et surtout, elle me fait perdre mon temps. À quoi bon continuer ce poste d'architecte qui ne me plait plus ? Qui ne me donne plus de raison de me lever le matin. Malgré ces raisons évidentes de sauter le pas, je ne peux m'empêcher de voir le danger que comporte le fait de mettre fin à mon CDI. Car, vue la période actuelle, cela peut être considéré comme un risque. Démesuré. Prendre le risque de quitter un poste pour un autre, sans aucune garantie que cela fonctionne. Et surtout que ce nouveau poste puisse durer dans le temps. Car chaque nouveau poste et donc chaque nouveau contrat comporte une période d'essai ou commence par une durée déterminée. Mais que se passerait-il si je ne faisais pas l'affaire ou si je ne faisais pas rentrer suffisamment d'argent pour subvenir à mes besoins ? Comment savoir correctement associer l'utile et l'agréable sans se mettre en danger ?

Je me demande souvent si cet aspect sécurisant et sans risque de mon poste actuel en CDI est une raison valable pour ne pas dépasser cette peur. Et avoir l'opportunité de faire enfin quelque chose qui me passionne. L'opportunité de pouvoir combiner ma santé avec un métier qui me plait beaucoup et me permet de gagner ma vie correctement. Ce changement serait l'occasion de réorganiser tout ça en favorisant le travail au domicile. En autonomie. Ou bien tout simplement, de choisir un métier où les horaires pourraient être moins lourds. Où la fatigue serait moins importante. 

Cependant, je ne voudraisx surtout pas que cette décision déterminante se fasse uniquement sur le critère de ma santé. Je voudrais aussi que la passion et l'envie soient prises en compte. Incontestablement. Car comment imaginer avancer dans la vie avec un métier qui soit juste confortable ? L'ennui se manifesterait forcément assez vite. Et surtout, cela serait bien triste. La vie mérite mieux que ça. À quoi bon traverser ce long chemin qu'est la vie, si ce n'est pour y trouver de temps à autre du plaisir ?

Alors si je ne devais prendre qu'une seule résolution pour cette nouvelle année, ça serait de prendre mon courage à deux mains et de dépasser cette foutue peur. De choisir. D'oser. Quitte à me prendre des claques. Quitte à me tromper de chemin. Mais au moins avoir le mérite d'essayer. Me renseigner, bien préparer le terrain. Prendre le temps qu'il me faut pour me décider. Savoir quels moyens utiliser pour y arriver. Me dire que tout est possible. Respirer un grand coup. Et puis, faire le grand saut...
 
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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 10:45

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Salut les loulous !

Ce matin, j'ai envie de remettre en place une habitude que j'avais perdu depuis quelques temps. Partager avec vous mes chansons coup de coeur. Parce que la musique fait partie de moi, partie de mes journées. Partie de mes émotions. À chaque jour, son humeur. Et donc à chaque jour, sa musique.

Cette semaine est particulièrement fatigante. Reprise du boulot dès le 2 Janvier, alors qu'on n'a pas encore récupéré du réveillon. Dur dur. La fatigue se fait bien sentir, surtout que les quelques jours de vacances n'ont pas été du tout reposants. Heureusement que l'on est déjà vendredi ! J'ai comme une envie de ne rien faire ce weekend. Me laisser flotter pendant deux jours pour que le corps se remette d'aplomb et soit prêt à affronter les semaines à venir. 

Croisons les doigts pour que cette dernière journée de boulot passe vite... Je vous souhaite un bon vendredi et vous laisse sur ce titre 'Tonight' de ROVER, que je trouve particulièrement sympathique !

♥ ♥ 

 

Vous avez des plans pour le weekend ?

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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 12:30

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Voilà un moment que je n'ai rien écrit ici. La fin d'année m'a réservé son lot d'épreuves difficiles à surmonter. J'ai eu un long passage à vide où plus aucun mot ne pouvait exprimer ce que je ressentais. Que ce soit à l'écrit ou à l'oral. Rien. Comme un vide en moi.

J'ai eu à vivre une épreuve que je redoutais plus que tout. La perte d'un membre de ma famille proche. La nouvelle est tombée ce dimanche matin de décembre, alors que je venais de me réveiller. Une nouvelle tranchante. Inévitable. Même irréversible. Très vite les mots se bousculent dans la tête mais ne veulent pas prendre leur sens. Incompréhensibles. Et pourtant, malgré cette lenteur à assimiler les mots, le cœur, lui, comprend très vite. Et très vite également, les larmes se mettent à rouler sur les joues. Dans un flot continu, on essaie de savoir quoi faire ou quoi dire. On essaie de comprendre pourquoi. Pourquoi une fois encore, la vie décide de nous rappeler qu'elle n'est pas éternelle. Que chacun peut disparaître, comme ça. Du jour au lendemain. Je déteste cette idée. Cela donne un aspect éphémère à une chose pourtant si essentielle. La vie.

Ce qui est certain dans ces moments de grande tristesse et de désarroi, c'est que l'on a besoin de se serrer les coudes. Être auprès des siens. Comme si cela suffirait à réduire la peine. En tout cas, on se rassure avec cette simple idée. Se recueillir, ensemble.

Le moment que je trouve le plus important mais surtout le plus douloureux lorsque l'on perd un être cher, c'est de dire au revoir. Pas à bientôt, non. Au revoir. Ces deux simples mots deviennent, d'un coup, lourds de sens. Il est question de prendre conscience et d'accepter qu'on ne reverra plus jamais cette personne. Comment raisonnablement accepter cette idée ? Chacun vit ce moment comme il veut et surtout comme il peut. Tout le monde ne réagit pas de la même manière face au deuil. J'ai choisi de profiter de cette dernière journée hommage pour repenser aux bons moments passés ensemble. Ces souvenirs inoubliables qui feront éternellement partie de moi. Malgré son absence. Il s'agissait d'être tous réunis afin qu'elle sache combien elle comptait pour nous. Et combien son absence nous pèse déjà. Le temps de cette journée particulère, toutes nos pensées allaient vers elle.

Après tout cela, il faut du temps pour se relever. Du temps pour tenter d'accepter. Inutile de préciser qu'il a été très difficile de se mettre dans l'esprit de Noel. Le coeur n'était pas à la fête. Pourtant, le désir d'être ensemble, en famille, nous a poussé à nous réunir, malgré tout, autour d'un bon repas. D'offrir les cadeaux. Voir la joie dans les yeux des gens peut parfois suffire à nous rendre heureux. Le temps d'un instant. Oublier que la vie nous a bousculé. Se dire qu'il faut que la vie reprenne son cours. Malgré tout. Même si il y aura encore des moments difficiles à traverser. La peine ne s'efface pas en un jour. Mais le coeur se bat pour que les souvenirs nous rassurent un peu. Pour que chaque jour, cette perte soit de moins en moins douloureuse.

Ce genre d'épreuve rappelle combien la vie est précieuse et surtout éphémère  Personne ne sait pour combien de temps il est sur Terre. Dans ces conditions, comment imaginer la vie autrement que comme l'occasion de profiter de chaque instant de bonheur et de joie quand ils se présentent. Malgré les peines, malgré les difficultés. Il est indispensable de ne pas se laisser polluer par tout cela afin de vivre les choses, simplement. En se détachant au maximum des facteurs extérieurs qui viendraient compliquer les choses. Alors bien sûr, parfois cela reste difficile, compliqué. Voire impossible. Mais il ne faut jamais oublier que très vite, il faut reprendre le dessus.

Profiter des gens que l'on aime tant qu'ils sont encore là est devenu, d'une certaine manière, une priorité. Laisser de côté le passé. Les choses qui ont fait que, pendant quelque temps, on a perdu de vue telle ou telle personne. Avoir plaisir à les retrouver, simplement. Presque de manière évidente. En se demandant pourquoi cela aura mis autant de temps à se réaliser. Tout est peut-être question de timing finalement dans le vie. L'essentiel est de savoir prendre et accepter les choses comme elles se présentent. À quoi bon remettre en question quelque chose qui nous parait aussi logique. Le destin y est probablement pour beaucoup. Cette chose qui fait que nous sommes, chacun d'entre nous, disposés à vivre telle ou telle chose. Sans pour autant en connaitre le chemin. C'est en cela que la vie peut quand même réserver de jolies surprises.  

Alors en ce début de nouvelle année, je décide de prendre les choses comme elles se présenteront. De prendre soin des gens qui me sont chers. De les entourer de tout l'amour dont je dispose. De consacrer du temps à chacun. Simplement. Parce qu'il est important de vivre les choses tant qu'elles sont encore possibles. J'espère réussir à ne pas m'encombrer de peines inutiles. De savoir faire la part des choses. De m'éloigner de ce qui ne me rendra pas heureuse ou me compliquera la vie. Même si cela sera compliqué parfois. La vie est trop courte, alors profitons. Vraiment.
♥ ♥ 

Je vous présente mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année. Je souhaite qu'elle vous apporte tout ce que vous pouvez espérer. Qu'elle prenne soin de vous ainsi que de vos proches. J'espère que nous partagerons ensemble encore de nombreuses joies, de nombreux instants précieux. Que cette nouvelle année sera faite de rencontres enrichissantes, de bonheurs simples. Faciles. Et que chacun puisse avoir le coeur léger, le plus possible...Que cette nouvelle année vous soit douce.

 


 
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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 21:20

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Parfois, il faut savoir s'aérer l'esprit.

Laisser les soucis à la maison.

Avoir envie de se laisser envahir  par la magie de Noel.

Se laisser aspirer par la foule dans les rues.

Lever les yeux sur toutes les décorations qui font

que la ville se transforme le temps de quelques semaines.

Attendre avec impatience que le jour tombe pour voir toutes les ampoules s'illuminer

et donner un nouveau visage aux rues. Un visage ravi et comblé.

Se dire que ce Noel tentera d'être joyeux

malgré les mauvaises nouvelles annoncées ces derniers temps.

Vouloir faire plaisir à ses proches en trouvant le cadeau idéal.

Celui qui fera briller leurs yeux en arrachant les emballages en papier.

Se réjouir à l'avance du pied du sapin qui sera envahi par tous ces paquets

avec de jolies étiquettes faites maison portant les prénoms de chacun.

Acheter une coquille au sucre toute fraiche pour la manger plus tard une fois rentrés.

Parce que certaines choses sont incontournables à l'approche des fêtes.

Le temps de cette journée, s'être sentie joyeuse. Vivante.

Être heureuse d'avoir su, pour la première fois depuis longtemps,

se réjouir que ce soit bientôt Noel.

Cette fête que l'on préfère dans l'année.

Car le temps de quelques semaines ou quelques jours,

la magie peut prendre place dans nos vies...

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 19:20

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Je suis là aujourd'hui pour vous parler de quelque chose qui me tient beaucoup à coeur.

Comme chaque année, demain commence le Téléthon.

* * *

Commençons par le slogan de la campagne du Téléthon 2012:

" Oser vaincre "

Ces deux mots pourraient représenter le cri d’espoir des familles qui sera lancé aux Français.

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Alors le Téléthon, c'est quoi et ça sert à quoi ?

L’Association Française contre les Myopathies (AFM) a fait appel à la solidarité de tous dès 1987, à travers un événement unique, le Téléthon. Parce que sans un élan collectif d'envergure, les maladies génétiques et les maladies rares ne pouvaient sortir de l’impasse. Le Téléthon a permis de changer la vie de beaucoup de monde. 

C'est sur le plan médical que les progrès sont les plus spectaculaires : l'espérance de vie a progressé pour les malades neuromusculaires et les soins, plus adaptés, ont permis d'améliorer considérablement la vie des malades, même si beaucoup reste à faire...

Grâce aux fonds recueillis par le Téléthon, des outils, des laboratoires et des réseaux ont ainsi pu être mis en place. Et les avancées sont porteuses d'espoir.

Alliant un marathon télévisuel de 30 heures et des milliers d'animations dans toute la France, cet événement festif a impulsé un élan populaire sans précédent et un lien social d'une valeur inestimable qui place au centre les valeurs de solidarité et de dépassement de soi.

Les dons du Téléthon ont permis des avancées scientifiques majeures au bénéfice du plus grand nombre. 

* * *

Le Téléthon, c'est aussi l'occasion pour les malades de témoigner de leurs difficultés au quotidien, des progrès concrets dans leur vie, de leurs espoirs dans la recherche. Longtemps ignorées de tous, les personnes malades ont vu changer, depuis que le Téléthon existe, le regard de la population sur leur situation de handicap.

* * *

Alors demain et samedi, il s'agit d'écouter votre coeur et de faire appel à votre générosité. Car, nous, les malades, avons besoin de vous. Grâce à vos dons, notre vie peut être considérablement améliorée. Il ne faut pas négliger l'espoir que peut représenter la recherche ! Sachez bien qu'il n'y a pas de petits dons. Chacun met ce qu'il peut. Sans complexe.


Pour soutenir le Téléthon, durant 30 heures, composez le: 

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-* Pour faire un don sur internet, cliquez ici *-

 

« Où il y a de la vie, il y a de l'espoir. » Miguel de Cervantès

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 14:30

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Voilà une journée qui me rend triste et songeuse. Aujourd'hui est le jour où tu aurais eu 31 ans. Cette idée est dans mon esprit depuis hier soir minuit. Heure à laquelle mon iPhone a décidé de me rappeler plein de bonne volonté qu'aujourd'hui était le jour de ton anniversaire. Boum, au cas où j'avais oublié...

Aujourd'hui donc, plus que d'habitude, je pense à toi. Je pense à toutes les choses que tu ferais si tu étais encore là. Je pense au fait que j'aurais aimé te voir bientôt pour fêter cette année de plus que tu aurais eu. J'aurais aussi aimé parler avec toi de toutes ces choses qui m'occupent l'esprit et me laissent le coeur en peine certains jours. Tu aurais su trouver les mots pour me réconforter et me dire que les choses iront forcément mieux à un moment donné. Tu avais cette force incroyable de toujours me laisser le sourire aux lèvres. 

Aujourd'hui, plus que jamais, je voudrais te dire que tu me manques. Que l'amie que tu étais pour moi serait la bienvenue chez moi, à tout moment. Je voudrais te dire aussi que tu es toujours dans mon coeur. Mes yeux pleurent en écrivant ces mots qui prennent tout à coup tout leur sens. Tu n'es plus là. Je voudrais te voir, mais je ne peux pas.

Alors aujourd'hui, tout particulièrement, je pense à ta famille qui doit souffrir encore plus de ton absence. De ta grand mère que j'aime beaucoup qui doit être abattue. Je voudrais lui dire d'être forte, pour toi. Lui dire que tu étais quelqu'un de bien. Qui faisait le bien autour d'elle. Malheureusement, en s'oubliant elle-même. Je lui dirais aussi qu'il faut essayer de se souvenir des bonnes choses. De se souvenir de ton sourire, de ta douceur. De toutes ces choses qui faisaient qu'on avait plaisir à passer du temps avec toi. Tu étais quelqu'un de précieux.

En tout cas, je voudrais te dire que moi je ne t'oublie pas. Jamais. Prends soin de toi.
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