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Je vous laisse découvrir mon blog où vous trouverez les témoignages, anecdotes et coups de gueule d'une presque trentenaire en situation de handicap qui essaie d'attraper les instants de vie au vol ! Écrire me fait du bien et échanger encore plus ! Alors n'hésitez surtout pas à réagir... Mon message est clair: dédramatisons la maladie ou le handicap. Faisons en une force !

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 16:36
Mes p'tits bonheurs #42 {Ces petites choses qui me donnent le sourire}

C'est avec grand plaisir que je partage à nouveau mes p'tits bonheurs en images. J'ai petit à petit repris l'habitude de les noter et les photographier chaque jour. Rien de tel pour retrouver le sourire dans des périodes un peu difficiles... Vraiment, je vous encourage à le faire ! Vous verrez, regarder les photos chaque fin de semaine vous démontrera que même avec des journées compliquées ou fatiguantes, il y aura toujours au moins une chose positive à retenir...

 

♥ J'ai trouvé ce ciel et ce soleil magnifiques le soir en reprenant mon train pour rentrer du travail. La fin du mois de Septembre nous a encore offert de jolies journées ensoleillées.

Mes p'tits bonheurs #42 {Ces petites choses qui me donnent le sourire}

♥ Voilà un moment que je n'avais pas acheté le magazine Flow. J'ai eu envie de quelque chose d'agréable et de facile à lire le soir en rentrant chez moi. Et je dois dire que ce magazine regorge de petites choses très positives qui font réfléchir et donnent envie de créer. Vraiment chouette.

Mes p'tits bonheurs #42 {Ces petites choses qui me donnent le sourire}

♥ J'ai retrouvé mon frère, sa fille et sa copine pour un petit moment en centre ville. Il faisait encore beau et nous avons profité pour déguster une bonne petite glace en terrasse. L'occasion de se donner les dernières nouvelles et de profiter de ma nièce que je ne vois pas beaucoup. Un joli moment en famille !

Mes p'tits bonheurs #42 {Ces petites choses qui me donnent le sourire}

♥ Ils m'ont d'ailleurs offert pour mon anniversaire ce magnifique carnet. Vous connaissez ma passion pour les carnets qui me suivent partout, tout le temps. Et celui-là, je dois dire qu'il est le plus beau de tous ! Un superbe fermoir qui donne l'impression qu'il doit contenir des secrets... Reste plus qu'à décider ce que je vais y inscrire...

Mes p'tits bonheurs #42 {Ces petites choses qui me donnent le sourire}

♥ Une amie m'a offert ces petits bonbons PEZ qui m'ont rappelé mon enfance. Une jolie attention de sa part qui m'a fait plaisir.

Mes p'tits bonheurs #42 {Ces petites choses qui me donnent le sourire}

♥ Un samedi soir, j'ai eu envie d'acheter un chinois à emporter pour le diner. J'ai même pu déguster une délicieuse boule de pain au porc que je ne trouve nulle part d'habitude. Un vrai régal !

Mes p'tits bonheurs #42 {Ces petites choses qui me donnent le sourire}

♥ Un soir après le travail, mon homme est venu me chercher en voiture et nous avons pris la route pour aller rendre visite à mes grands parents que je n'avais pas vu depuis longtems. J'ai eu la très agréable surprise de trouver un très beau feu de cheminée en arrivant. Mon papi sait que j'adore ça et il voulait me faire plaisir. Mission accomplie ! Je pourrais passer des heures à observer les flammes et sentir la chaleur sur mon visage. Pour la grande frileuse que je suis, c'est le paradis.

Mes p'tits bonheurs #42 {Ces petites choses qui me donnent le sourire}

♥ J'ai été d'autant plus gâtée que ma mamie m'avait préparé mon plat préféré de tous les temps : la blanquette de veau avec ses bonnes frites maison. Ah lala, que vous dire ? Je me suis ré-ga-lée !! Par contre, le symptôme habituel : à chaque fois que je mange chez mamie, je mange trop ^^

Mes p'tits bonheurs #42 {Ces petites choses qui me donnent le sourire}

♥ Je suis repartie avec un cagot rempli de jolies pommes de leur jardin. De quoi faire de bonnes compotes et de bonnes tartes ! Je dois dire qu'il va falloir un petit moment avant de toutes les manger...

Mes p'tits bonheurs #42 {Ces petites choses qui me donnent le sourire}

♥ Hier, je suis allée en ville avec mon petit frère et nous sommes tombés sur cette structure gonflable assez rigolote dans la cour de la vieille bourse. C'était très amusant de voir les gens l'observer et rire.

Mes p'tits bonheurs #42 {Ces petites choses qui me donnent le sourire}

♥ La lecture du magazine Flow m'a fait découvrir une artiste Keri Smith qui a sorti il y a quelques année ce livre intitulé "Saccage ce carnet". Le principe est de détruire pour créer avec toute une série de défis créatifs à relever sur 224 pages. J'ai vraiment hâte de commencer à le remplir ! Un vrai défi pour moi qui n'aime pas abimer mes livres et mes carnets...

Mes p'tits bonheurs #42 {Ces petites choses qui me donnent le sourire}
Mes p'tits bonheurs #42 {Ces petites choses qui me donnent le sourire}

♥ La semaine dernière, il y avait une opération ventes privées sur Sephora avec 25% de réduction et j'avoue, j'ai craqué ! J'ai passé commande de maquillage et de masques pour prendre soin de moi. Ça fait partie de mon déf! "retrouver le positif au quotidien" alors je me suis fait plaisir. D'ailleurs, ce dimanche j'ai testé un masque pour les yeux qui est vraiment très très agréable ! Aucun regret.

Mes p'tits bonheurs #42 {Ces petites choses qui me donnent le sourire}

♥ Et puis aussi, j'ai craqué sur deux nouvelles bougies (une autre de mes addictions). Je ne passe pas une soirée sans en allumer une dans mon salon. Cette fois, j'ai bousculé mes habitudes et ai choisi deux nouvelles senteurs. Je suis d'ailleurs très curieuse de tester en particulier celle aux senteurs "Nature après la pluie". Je vous en dirai des nouvelles...

Mes p'tits bonheurs #42 {Ces petites choses qui me donnent le sourire}

 

♥ ♥ ♥

 

Et vous, quels ont été vos p'tits bonheurs cette semaine ?

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 16:43
Les états d'esprit du vendredi #1

C'est vendredi, !e jour des états d'esprit de Fedora et du Postman.

Je me lance pour la première fois dans cette aventure où l'on partage son état d'esprit de la journée, je trouve le concept assez intéressant. Le principe est simple, il suffit de copier le formulaire, en le remplissant à ta sauce. Il faut ensuite laisser un commentaire sur leurs deux blogs respectifs afin qu'ils puissent faire un édit de leurs billets avec notre participation.

On peut également participer à leur tableau pinterest collectif et découvrir leur playlist sur youtube.

 

[ Vendredi 9 octobre – 15h56 ]

 

Fatigue : Aujourd'hui, cela va beaucoup mieux qu'hier !


Humeur : Plutôt bonne, ça fait du bien.
 

Estomac : J'ai envie d'aller m'acheter ma pâtisserie préférée pour ce weekend...
 

Condition physique : Je traine un mauvais rhume depuis deux semaines, cela commence à bien faire !
 

Esprit : Plus que quelques heures et c'est le weekend. Envie de le commencer par une douche bien chaude avec la musique à fond.
 

Boulot : Je réfléchis très sérieusement à toutes les options de changements qui s'offrent à moi car j'en ai assez de me taper 3h de trajet par jour pour aller bosser...
 

Reste : Il faut absolument que j'essaie le nouveau maquillage que j'ai reçu ce midi dans mon colis Sephora.
 

Penser à : Enlever mon vernis écaillé et en remettre un nouveau, au ton de l'automne.
 

Avis perso : J'évite de regarder les infos en ce moment, je trouve ça déprimant.
 

Message perso : Il faudrait que j'arrête de regarder des séries avant de dormir car je perds des heures de sommeil à cause de cela...
 

Amitiés : Au beau fixe, j'ai pris des nouvelles de ma meilleure amie plusieurs fois cette semaine.
 

Love : De franches rigolades et des moments complices.
 

Sorties : Je suis allée chez mes grands-parents mercredi soir pour le diner. Même qu'il y avait un super feu de cheminée !
 

Divers : Arroser mes plantes, ça serait bien tiens...
 

Courses : Euh, penser à les faire !
 

Envie de : Prendre le temps de commencer le livre « Wild » que j'ai de côté depuis plusieurs semaines maintenant.
 

‘Zic : Cette semaine, j'ai réécouté des classiques de France Gall et Michel Berger.

 

Fin: 16h09.

 

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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 15:10
Ces souvenirs que je ne veux jamais oublier.

NCe weekend, il m'a pris l'envie soudaine de prendre le temps de sélectionner toutes les photos des derniers mois qui font de jolis souvenirs de voyages ou de moments si particuliers. J'ai toujours une joie immense à replonger dans le temps, à repenser à toutes ces choses qui m'ont fait du bien à un moment donné. Je me rends compte qu'à l'époque du numérique, on prend de moins en moins le temps de développer les photos sur papier. Nos photos restent précieusement sur l'ordinateur mais on ne les apprécie pas autant que sur un mur dans une pièce ou bien même dans un album. Je suis donc allée en ville avec ma sélection de photos et j'ai dit au photographe que je voulais les récupérer au plus vite. Le soir même, c'était chose faite. Quel bonheur de voir ces souvenirs là, devant moi, comme marqué à jamais dans le temps. Je me suis fait la remarque que malheureusement, certains souvenirs ne sont que dans nos têtes et que le temps a la fâcheuse habitude d'en faire s'effacer certains au fil du temps. Alors, j'en profite pour mettre noir sur blanc toutes ces choses que je ne souhaite jamais oublier...

 

  • Ces journées de vacances quand j'étais petite passées chez mes grands parents paternels où j'allais tous les jours à la plage et où on avait le droit à une glace sur la digue en fin d'après-midi.

  • L'époque où je pouvais encore faire du vélo et que je m'amusais à démarrer de la terrasse en pavés derrière la maison.

  • Du nouvel an de l'an 2000 avec les copines à la maison, où les parents m'avaient pour une fois laissé la maison.

  • Des courses que je faisais avec ma grand-mère au marché, même qu'on repassait toujours chez son fromager qui nous reconnaissait toujours mon frère et moi.

  • De mes premières vacances d'adulte à dis-sept ans quand je suis partie seule avec ma cousine dans le sud de la France.

  • La chasse aux œufs à Pâques dans le jardin de la maison de campagne de mes grands parents maternels.

  • La fois où mon petit frère m'a annoncé qu'il allait être papa.

  • Ce premier rendez-vous avec mon homme où le temps semblait ne pas vouloir s'arrêter.

  • Ce jour où j'ai eu mon premier appartement, il n'était pas immense mais j'étais tellement heureuse de prendre mon indépendance !

  • Le sourire de mon grand-père quand je lui amenais un gâteau maison à la maison de retraite, lui qui était si gourmand.

  • Le jour où j'ai retrouvé mon amie d'enfance (perdue de vue) lors d'une soirée d'une amie qu'on avait en commun. Depuis, on ne s'est plus quittées !

  • La fierté que j'ai pu ressentir quand mon petit frère a eu son premier appartement et qu'il a pris son indépendance.

  • Les grandes discussions sur la vie que je peux avoir avec mon père.

  • La joie que j'ai ressenti quand j'ai appris que j'avais réussi le concours d'entrée à l'école d'architecture.

  • La première fois où j'ai découvert Barcelone avec mon homme. C'était magique parce que c'était un de mes rêves.

  • Le goût pour les travaux manuels que ma mère m'a donné dès mon plus jeune âge. Je pense notamment à ces fois où l'on faisait de la pâte à sel sur la table à manger.

  • Ces vacances avec mes parents et mes frères en club de vacances. On parle d'ailleurs encore aujourd’hui des spectacles de fin de semaine où l'on s'amusait beaucoup.

  • Toutes ces fois où ma grand-mère me laissait défaire ses compositions de fleurs artificielles pour les recomposer comme je le voulais.

  • Ces heures entières passées avec mon frère à dessiner des petits chemins dans l'herbe haute de mon papi.

  • L'immense joie et fierté lors de ma remise de diplôme d'architecte. Punaise, j'en avais bavé mais je l'avais fait !

  • Toutes ces heures passées en cuisine avec ma mamie depuis que je suis petite pour apprendre ses meilleures recettes.

  • La première fois que j'ai pris le train seule pour aller retrouver mon homme à 500 km de chez moi.

  • Le jour où je suis allée voir ma nièce pour la première fois à la maternité.

  • Les feux de cheminée de mon papi où il va à chaque fois chercher exprès du bois pour qu'on n'en manque pas.

  • Le jour où je suis allée choisir et acheter mon chien. Un bouledogue français qui n'a malheureusement pas eu une vie très longue.

  • Ce fameux samedi où ma famille m'a fait l'immense surprise de s'être tous cotisés pour m'offrir ma voiture équipée pour que je puisse retrouver une certaine liberté de déplacement. Je crois que c'est un des moments les plus émouvants de toute ma vie.

  • Ces dimanches après-midi où mon frère me portait sur son dos pour aller prendre mon bain à l'étage de la maison.

  • Quand mon papi me laissait passer du temps avec lui dans sa quincaillerie. C'est là que j'ai appris à faire les plus beaux emballages cadeaux du monde.

♥ ♥ 

 

Voilà, cette liste pourrait être encore bien plus longue mais je m'arrête là pour le moment. Cela fait un bien fou de repenser à tous ces jolis souvenirs. Qu'ils soient très loins dans le temps ou plutôt proches, cela ne fait pas de différence. L'important, c'est l'émotion qui s'en dégage.

 

Et vous, quels seraient ces souvenirs que vous ne souhaitez jamais oublier ?

Dites-moi tout !

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:58
Retrouver le positif.

Ces dernières semaines (ou plutôt derniers mois... ?), petit à petit le négatif est venu polluer mon quotidien. Pour au final prendre le dessus sur tout le reste. Bon, évidemment, c'était en grande partie dû à cette très grande fatigue mais pour autant je crois que j'ai ma part de responsabilités. J'ai laissé ces mauvaises habitudes s'installer.

Malgré tout, je pense qu'avoir pris conscience de mes faiblesses ces deux dernières semaines m'a permis de me reprendre en main. De prendre conscience qu'il faut que les choses changent. Alors bien sûr, je ne vais pas tout changer du jour au lendemain. Ce serait mentir mais aujourd'hui, j'en ai assez de voir les choses en noir. Ça prend trop de place dans ma vie, dans mes journées. Et puis en fait, ce n'est pas dans mes habitudes.

C'est surtout ça qui me déplaît. L'air de rien, j'ai découvert que c'est hyper fatiguant d'être négatif. Ça n'apporte rien de bon, je vous l'assure. Je crois que je n'ai jamais autant dit autour de moi que je suis très fatiguée. Mais qu'est ce que ça m'apporte au final ? Bon si j'étais complètement honnête, je dirais que dernièrement j'ai appris à oser le dire, là où avant je préférais le taire et me cacher derrière un masque. Mais désormais je me demande si c'est la seule chose que je veux que l'on retienne de moi ? Je réponds de suite: Non.

Alors, il faut que je réapprenne petit à petit à retrouver le positif dans mes journées. Retrouver le plaisir des p'tits bonheurs simples. Accessibles. Là juste devant nous chaque jour, quand on prend la peine de les voir et de les apprécier. Bien sûr cet épuisement physique que je ressens en ce moment est un réel souci mais j'ai bon espoir que mon esprit et ma bonne volonté suffisent à me faire reprendre doucement le chemin du positif dans ma vie.

♥ ♥ 

Et vous, vous faites quoi quand le négatif prend le dessus dans votre vie ?

Des p'tits secrets ou astuces à me confier ?

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24 septembre 2015 4 24 /09 /septembre /2015 16:48
Pause.

Je reprends le travail aujourd'hui après dix jours de congés. Ces journées de repos étaient les bienvenues après de longues et intensives semaines de travail. Mon corps et mon esprit ne tenaient qu'à un fil. La fatigue devenait de plus en plus présente. Pesante, envahissante. Seulement, ce n'est qu'une fois le rythme ralenti que je me suis rendue compte à quel point j'avais minimisé cet aspect fatigue. Honnêtement, je me demande même comment j'ai fait pour ne pas craquer avant. J'ai trop tiré sur la corde.

 

Cette parenthèse au calme m'a permis de faire le point. De mettre la vie sur pause un instant et d'observer les choses. De réfléchir sur la vie, le travail. Ce que je veux, et ce que je ne veux plus. J'entrevois beaucoup de changements dans les mois à venir. Je dirais même que je les espère de toutes mes forces. Car il faut que les choses changent. Cela ne peut plus continuer comme cela. Je ne peux plus, je ne veux plus. Ces heures de trajet au quotidien pour aller travailler m'ont petit à petit grignotée de l'intérieur.

 

Quand j'ai accepté le poste en fin d'année dernière, je n'ai vu que le positif. J'y ai vu l'opportunité d'enfin reprendre une activité après la perte de mon emploi. J'y ai vu la fin de mes peurs et de mes angoisses. J'allais enfin pouvoir reprendre un rythme, me sentir utile et me dépasser à nouveau. Mais je n'ai pas vraiment vu cette distance (pourtant évidente) qui sépare mon lieu de vie de mon lieu de travail. Et surtout, je ne me suis pas du tout projetée dans une fatigue aussi difficile à supporter au quotidien.

 

Les premières semaines, j'étais euphorique. Je souriais tout le temps, même le matin pour aller travailler. Chose qui ne m'était pas arrivée depuis des années, il faut le préciser. Ça m'a fait un bien fou. J'ai respiré à nouveau. Je suis faite pour être active au quotidien, c'est ma façon à moi de me sentir vivante. De me dépasser, de dépasser tous les freins que la vie a parfois mis sur mon chemin. Sauf qu'aujourd'hui, près de dix mois plus tard, les choses sont tout à fait différentes...

 

Tellement différentes qu'après ces dix jours de vacances à faire le vide dans ma tête et à penser à mes projets pour l'avenir la simple idée de remonter dans le train demain matin tôt me donne des crampes d'estomac. J'ai l'impression que je n'en suis plus capable. Si j'étais tout à fait transparente et honnête avec vous, je dirais plutôt que j'ai peur. J'ai peur pour moi, pour ma santé. Car là où je pensais avoir regonflé les batteries de mon corps, ce n'était qu'illusoire. La visite de mon médecin me l'a cruellement démontré avant hier. Et depuis, je bloque.

 

Je voudrais avoir le pouvoir d’accélérer le temps et de faire en sorte que mes projets professionnels pour me rapprocher de chez moi prennent vie. Là, tout de suite, maintenant. Que ces longs trajets au quotidien ne soient plus qu'un mauvais souvenir. Seulement, il faut que je tienne encore un moment car rien n'est fait. Je dois d'abord atteindre un objectif important à mon poste actuel. Et seulement après, si tout se passe comme je le souhaite, je pourrais voir d'autres pistes se dégager.

 

♥ ♥ 

Vous allez rire mais je ne sais comment conclure cet article. Peut-être parce qu'il n'y a pas de conclusion satisfaisante à part, croiser les doigts de tout cœur pour qu'un jour prochain les choses changent dans le bon sens...

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22 septembre 2015 2 22 /09 /septembre /2015 18:51

Voilà un long moment que je n'avais rien fabriqué de mes p'tites mains. Et pourtant, j'adore ça seulement le temps et l'énergie m'avaient manqué. J'ai donc profité de mes quelques jours de vacances pour m'y remettre. Et quel plaisir ! J'avais oublié à quel point cela peut vider la tête de s'occuper à bricoler. J'y ai aussitôt repris goût !

 

Aujourd'hui, je vous présente cette jolie suspension luminaire aux rubans colorés. Voilà une idée originale pour amener de la couleur et une petite touche de fantaisie dans une pièce. Me concernant, j'en ai réalisé une pour ma chambre à coucher et je ne regrette pas du tout l'effet obtenu !

 

Au niveau du matériel, vous aurez besoin de :

  • un cercle d'abat-jour du diamètre souhaité (j'ai utilisé un diamètre de 35 cm)

  • une paire de ciseaux (pouvant servir à couper des rubans)

  • de la colle liquide à prise rapide

  • des rubans de toutes les couleurs, motifs et opacités différents

Je vous conseille de protéger la table sur laquelle vous allez bricoler de manière à ne pas faire de tâches de colle dessus. J'ai utilisé une grande planche à découper en plastique (un reste de mes études d'architecture quand je devais réaliser mes maquettes...) mais un carton peut très bien faire l'affaire.

DIY {Suspension luminaire à rubans}

Concernant les rubans, il faut calculer la longueur et le nombre de rubans selon le diamètre de votre abat-jour. Pour ma part, j'ai choisi en tout onze sortes de rubans d'une longueur de 1,50 m (pour pouvoir en avoir trois de 50 cm, une fois découpés). J'ai choisi cinq rubans à motifs et six en couleurs transparentes. L'objectif est d'obtenir un ensemble de couleur harmonieux.

DIY {Suspension luminaire à rubans}

Disposez vos rubans un par un, bien à plat de manière à diviser les 1,50 m de longueur en trois parties égales. Vous obtenez donc trois rubans de 50 cm de chaque sorte de ruban. Soit 33 rubans en tout.

 

DIY {Suspension luminaire à rubans}

L'abat-jour étant divisé en trois parties, vous pourrez donc coller onze rubans dans chaque partie. Je vous conseille de réfléchir à l'espacement entre les rubans avant de les coller. Pour ce faire, j'ai pris la précaution de faire une simulation avec du scotch de masking tape (facilement repositionnable et détachable), mais ça, il paraît que c'est mon côté trop minutieux... Il faut également décider de l'ordre dans lequel vous allez coller les rubans. Soit vous les mettez dans le même ordre dans chaque partie (ce que j'ai fait), soit vous faites ça un peu comme vous voulez sans ordre précis.

DIY {Suspension luminaire à rubans}

Vous pouvez désormais commencer à coller les rubans, un par un, en alternant ruban avec motif et ruban transparent. Il vous suffit de retourner l'abat-jour en mettant le dessus posé sur la table (à l'envers donc). Ensuite, posez un peu de colle liquide sur l'extrémité du ruban sur environ 1cm et venez enrouler cette partie autour du métal de l'abat-jour. 

DIY {Suspension luminaire à rubans}

Veillez à placer le ruban de telle manière que la partie collée soit sur l'intérieur du cercle. Vous répéterez l'opération sur l'ensemble des trois parties de l'abat-jour. Il faut faire attention de bien les coller droit de manière à ce qu'une fois l'abat-jour suspendu les rubans soient bien verticaux.

DIY {Suspension luminaire à rubans}

Une fois que vous avez collé l'ensemble des rubans, vous avez déjà une bonne vision de ce que cela donne. Il ne vous reste plus qu'à aller accrocher le cercle sur l'un de vos abat-jour. Vous enlevez l'ampoule, ensuite dévissez complètement la bague en plastique qui tient l'abat-jour et ajoutez le cercle métallique avec les rubans. Revissez le tout. 

DIY {Suspension luminaire à rubans}

Voilà ce que cela donne une fois terminé ! C'est pas joli tout plein ? Moi, cela m'a vraiment émerveillée, je l'avoue. Comme quoi, avec peu de choses, on peut avoir un résultat plutôt sympa :)

DIY {Suspension luminaire à rubans}

Je vous laisse découvrir quelques vues de plus près. Je trouve que cela donne une jolie lumière sur les rubans. La pièce est comme habitée par les jeux d'ombre et de lumière que donnent les rubans.

DIY {Suspension luminaire à rubans}
DIY {Suspension luminaire à rubans}
DIY {Suspension luminaire à rubans}
DIY {Suspension luminaire à rubans}

♥ ♥ 

 

J'espère que ce petit tutoriel vous aura plu et qu'il vous donnera des idées !

 

N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 14:20
Transpole, t'as merdé !

Cher Transpole,

 

Tu vois, je prends de temps en temps le bus et le métro et jusqu'à maintenant je n'avais pas rencontré de difficultés particulières. Enfin si, quand même des soucis d'ascenseurs en panne, mais là n'est pas l'objet de ma lettre aujourd'hui.

 

Je vais t'en dire un peu plus sur moi pour que tu puisses bien comprendre de quoi on va parler ensuite. Je suis une femme d'une trentaine d'années et je me déplace en fauteuil roulant électrique. Je ne conduis pas donc c'est pour cela que parfois, je dépends de tes transports en commun quand je n'ai pas d'autres solutions.

 

Si je fais face à mon clavier aujourd'hui pour te parler c'est parce que ce weekend, Transpole m'a causé beaucoup de tracas et m'a beaucoup énervée. Pour que tu aies tous les détails, je vais tout te raconter. Samedi 12 septembre 2015, j'ai voulu aller faire du shopping sur Villeneuve d'Ascq en rejoignant une amie. Pour ce faire, j'ai pris le bus 18 pour y aller en milieu d'après-midi. J'avais prévu de rentrer en milieu de soirée et avais donc vérifié les horaires précis du bus.

 

Après avoir passé un bon moment avec une amie, je me suis mise en route vers mon arrêt de bus où je prévoyais de prendre le bus 18 à 22h03. Par habitude, je suis arrivée au moins dix bonnes minutes avant, au cas où le bus serait en avance. Tu vois, je suis prévoyante. Le bus est arrivé bien à l'heure, j'étais ravie. Les portes s'ouvrent sur le côté et la rampe pour le fauteuil commence à sortir mais rentre aussitôt. Le chauffeur essaie à plusieurs reprises mais sans succès.

 

Il sort du bus et vient me dire que la rampe ne veut pas sortir et qu'il va appeler son responsable. Et qu'il me tient au courant. Il remonte dans le bus et moi, je reste sur le trottoir seule. Il est 22h05 et il fait noir, le temps est plutôt frais. Je commençais à m'inquiéter de savoir comment j'allais rentrer chez moi, si on ne trouvait pas de solution car les minutes défilent. Le moteur du bus finit par redémarrer et je me dis que cette fois la rampe va sortir comme il faut et que tout va rentrer dans l'ordre.

 

Sauf que Transpole, tu veux que je te dise ce qu'il s'est passé ? Ton chauffeur a en effet redémarré le bus mais il est parti, comme ça, sans prévenir. Il n'a même pas pris la peine de ressortir de son bus pour me parler et est parti au loin. Me laissant moi, une femme seule, qui plus est en fauteuil roulant, à plus de dix heures du soir, dans le noir. Seule sur le trottoir avec personne aux alentours.

 

J'avoue avoir mis quelques longues secondes à réaliser ce qu'il venait de se passer. Je croyais naïvement que le bus allait s'arrêter quelques mètres plus loin pour enfin réessayer de sortir la rampe. Mais non. Il a continué son chemin un long moment avant que je réalise qu'il était bien parti et que moi, j'étais là seule, dans le noir, dans la rue. Là, j'ai flippé. J'avoue.

 

Mon cerveau s'est mis en ébullition et j'ai commencé à réfléchir à toute vitesse aux options qui s'offraient à moi. Le prochain (et dernier bus, je précise) était une demie heure plus tard. L'idée d'attendre trente minutes dans le noir comme ça ne me plaisait pas du tout. Tu vois, Transpole, on ne sait pas ce qui peut se passer dans une période aussi longue à attendre au même endroit, seule le soir. Aucune envie de me faire embêter par des inconnus. Et puis, que se serait-il passé si la rampe du prochain et dernier bus ne fonctionnait pas non plus ? Je me serais mise en danger pour rien pendant trente minutes de plus ? Non, je ne voulais pas.

 

La seule option qui s'est présentée à moi était de rentrer à pieds chez moi, enfin, seule en fauteuil roulant si tu as bien suivi. Cette option n'était guère réjouissante. Putain, j'allais devoir faire un long chemin seule sur le bord de la route, dans le noir. Et qui plus est sur un parcours que je ne connaissais pas plus que ça. J'avais peur mais franchement, est-ce que j'avais le choix ?

 

Pour que tu prennes conscience de la gravité de la situation et des conséquences des agissements de ton chauffeur, je vais être honnête avec toi et te dire ce que j'ai ressenti. J'ai mis trente-cinq minutes à rouler dans le froid, sur des trottoirs pas toujours éclairés, pas toujours en bon état, dans des endroits pas très recommandables à une heure aussi tardive. J'ai roulé trente-cinq minutes avec la peur au ventre de croiser une mauvaise personne ou de me faire renverser par une voiture quand j'ai eu à rouler sur la route quand les trottoirs n'étaient pas praticables avec le fauteuil.

 

Transpole, est-ce que tu trouves tout cela normal ? Est-ce que tu trouves tolérable qu'on laisse une personne en situation de handicap sur le trottoir comme ça, sans prendre la peine de venir lui parler, lui expliquer ce qu'il en est ? Sans essayer de trouver une solution alternative ? Sans même se soucier de ce qu'il va se passer après ? Je vais répondre pour toi : Non, je trouve cela honteux ! Et, crois-moi, je vais tout faire pour que cela se sache et surtout tout faire pour que cela ne se reproduise plus !

 

" Transpole, vous allez aimer être libre ",

je crois surtout qu'on est libre de se débrouiller sans toi parfois !

 

♥ ♥ 

 

Merci de liker et de partager cet article afin de faire le plus de bruit possible

pour que plus jamais ce genre de choses se produise !

 

N'hésitez pas à me raconter si vous avez connu des mésaventures

avec les transports en commun.

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* Édit du 16 septembre, matin

Voilà la réponse de Transpole à ma "réclamation". 

" Bonjour,

Nous avons bien réceptionné votre courriel en date du 14 Septembre dernier, cependant afin d'être en mesure d'enregistrer votre demande, vous devez impérativement nous communiquer vos noms et prénoms.

Par ailleurs, nous aurions besoin de connaitre l'arrêt auquel vous attendiez ainsi que la direction.

Dans l'attente de votre retour, 

Cordialement,

Le Service Relation Client "

 

* Édit du 16 septembre, après-midi :

Voilà la deuxième réponse de Transpole.

" Bonjour Elodie,

 

Transpole tient à s'excuser très sincèrement pour cet événement inadmissible et intolérable. Nous tenions également à vous informer qu'une enquête interne est en cours afin de comprendre comment et pourquoi cet événement a pu se produire.

 

Nous revenons vers vous au plus vite lorsque nous aurons obtenu des éléments supplémentaires.

 

Sincères excuses.

L'équipe Transpole "

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 19:05
Cette troisième personne dans mon couple.

Certains événements dernièrement survenus dans ma vie m’ont fait prendre pleinement conscience de quelque chose. Cela n’a pas été plaisant du tout de le réaliser. Pourtant, je dois bien l’admettre, j’ai pris conscience que dans mon couple, il n’y a pas deux mais trois personnes. Et oui, mon mec, moi et... la maladie / le handicap / appelez-ça comme vous voulez. Peut-être allez-vous rire ou sourire à la lecture de cette phrase (« Ben oui, la maladie, ce n’est pas une personne hein ! ») mais croyez-moi, ce n’est pas si amusant que cela, en fait. Je vais tenter d’illustrer mon propos...

 

Commençons par le début. La maladie / le handicap, il faut bien se l’avouer, qu’on le veuille ou non, ça prend beaucoup de place au quotidien. Alors évidemment, cela dépend des pathologies. Et pour ne pas commettre d’impair, je vais uniquement vous parler de ce que je connais bien : ma maladie, mon handicap, mon quotidien. Je ne veux pas en faire une généralité mais plutôt tenter d’amorcer un débat, un échange sur le sujet. Ce handicap donc, se fait connaître très souvent dans la journée (et / ou la nuit, bien sur). En particulier, dans le fait que je ne peux pas faire certaines choses seule. Je dois donc solliciter l’aide de tierces personnes : les auxiliaires de vie. 

(« oh, je vous entends déjà glousser là-bas dans le fond ! - oui, oui, vous savez que sur ce sujet, j’ai beaucoup de choses à vous dire... »)

 

Cette troisième personne peut en particulier devenir au quotidien cette auxiliaire de vie qui vient t’aider plusieurs fois par jour, tous les jours. De toute la vie. Car elle s’immisce dans l’intimité du couple et dans l’intimité de la personne dépendante aussi, bien évidemment. Il faut que chacun des deux l’accepte. C’est comme ça, sur ce coup-là, on n’a pas le choix. Alors, bien-sûr, pour ceux qui acceptent de dépendre de l’aide de leur conjoint, ce n’est pas du tout la même chose. Toujours est-il que vous verrez un peu plus bas que l'on est parfois amené à revenir sur le mot « jamais » dans « jamais dépendre de son conjoint ».

 

Quand, comme moi, on est en fauteuil roulant et que l’on a un conjoint, je crois malheureusement que l’on ne peut jamais être que deux dans le couple. Le handicap vient forcément prendre la place d’une troisième personne. C’est d’ailleurs assez perturbant de faire ce constat là, soyons honnêtes. « Une troisième personne dans mon couple ?! - pfff n’importe quoi ! ». Et pourtant. Comme une vraie personne, le handicap engendre des tensions, des incompréhensions, parfois même de grands moments de solitude ou de colère au sein du couple. Et ce, pour plusieurs raisons...

 

La première à mon sens est liée au fait que le conjoint n’est pas dans la tête de la personne malade et ne peut pas savoir ce que l’on ressent ou vit. Je suis convaincue du fait que personne ne peut réellement ressentir ce que l’on ressent (sur le fait d'être malade, dépendant, d'être très fatigué ou de souffrir de douleurs au quotidien...), même la personne la plus proche de nous. Elle pourra essayer – de toutes ses forces, certes – mais ce ne sera que son aperçu à elle et non le vôtre. Et avoir conscience de cela, c’est se sentir très seul parfois. Oui, se sentir seul en étant en couple, c’est possible. Et le conjoint peut bien souvent également se sentir impuissant dans bien des situations car il a l’impression de ne pouvoir rien faire pour aider ou soulager sa chère et tendre. Ce qui est bien frustrant, admettons-le.

 

Une autre raison – que je connais très bien – est que quand les choses tournent mal avec les auxiliaires de vie, on revient assez rapidement sur sa promesse de ne « jamais dépendre de son conjoint ». Et oui, quand une auxiliaire de vie vous plante du jour au lendemain, on n’a pas le choix (si vous voulez connaître un peu mes (mes)aventures avec les auxiliaires, cliquez ici, ici ou encore ici). Qu’on le veuille ou non, dans ces cas de figure, on devra trouver de l’aide ailleurs. Très vite. Dans mon cas, dans ces situations d’extrême urgence (puisque je ne peux me passer de l’aide de quelqu’un), c’est à mon conjoint que je fais appel. Je dois dire que je vis très mal les choses quand cela se produit. Se retrouver coincée de la sorte car je n’ai pas d’autre choix est vraiment inconfortable, croyez-moi. Insupportable serait d'ailleurs le mot le plus juste, d'ailleurs. D’autant plus quand cette difficulté résulte de l’incompétence ou de la malveillance d’une personne dont c’est le travail. Les auxilaires de vie, donc. Cela déséquilibre complètement mon couple, parce que je ne voudrais être que la conjointe et non pas cette personne dépendante aux yeux de mon homme. J'ai besoin de faire la part des choses. Je l'ai même choisi, il y a bien des années maintenant.

 

C’est en cela qu’un couple dont une des deux personnes est en situation de handicap ne sera jamais – à mon sens – un couple (je cherche le mot juste) classique, je dirais. Je ne veux pas utiliser le mot "normal". Toujours est-il que le handicap se mettra toujours à un moment ou un autre entre les deux. Parce que c’est ainsi et que je crois qu’il est difficile – pour ne pas dire impossible – de lutter contre cela. Il faut au contraire composer avec, même si j’avoue que par moment, c’est quelque chose que je vis très mal - et mon conjoint aussi parfois - et qui met certaines fois mon couple en difficulté. Et ça, je le regrette beaucoup. Car dans ces épreuves-là, je rêve au plus profond de mon cœur de retrouver une certaine normalité / stabilité que ma vie ne me permet pas toujours. Et puis, tout le monde mérite de trouver l'amour, quelle que soit sa condition, sa situation. Mais une fois trouvé, encore faut-il que cette "troisième personne" ne vienne pas semer le trouble au sein du couple à cause de toutes ses conséquences, diverses et variées.

 

♥ ♥ 

 

Voilà, maintenant c'est à moi de vous laisser le clavier en vous proposant de me donner votre avis sur la question et en partageant vos expériences sur le sujet. Vraiment, ça m'intéresse énormément de lire vos témoignages qui pourront, j'en suis sûre, donner les armes à d'autres pour y arriver.

 

Et puis, n'hésitez pas à partager cet article autour de vous pour faire connaître ce qu'est de vivre au quotidien avec le handicap et plus particulièrement ce que cela engendre lorsque l'on est en couple.

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31 août 2015 1 31 /08 /août /2015 16:47
La maladie, avant le fauteuil roulant.

Depuis quelques temps, j'ai envie d'écrire sur ce sujet. Parce qu'il y a beaucoup à en dire. J'ai remarqué que les gens ont tendance à se précipiter sur l'apparence des autres. À ne s'arrêter qu'à cela. Quelle qu’elle soit. Dans mon cas, le regard de ces personnes s'arrête forcément sur le fauteuil roulant. Ne soyons pas naïfs, c'est évidemment la première chose que l'on capte chez moi. Seulement parfois, j'aimerais que ce dit regard aille bien au delà. Pourquoi ? Parce que simplement, déjà je ne suis pas que cela. Et surtout parce qu'il ne faut pas oublier que si je suis dans ce fauteuil roulant, c'est qu'il y a bien une raison. Ce n'est pas comme cela, pour le plaisir. Ben non. C'est parce que je suis malade (bon, dis comme cela, ça fait un peu flipper je l'avoue). Disons plutôt que je suis atteinte d'une maladie qui m'empêche de me déplacer sans lui. Voila, les choses sont dites, hum hum.

 

Je ne sais pas si vous voyez où je veux en venir. Je vais tenter de préciser ma pensée. Bien souvent, depuis des années, j'ai probablement pris l'habitude (bonne ou mauvaise, à vous de décider...) de tout faire pour que les gens que je croise oublient le plus possible que je suis malade. C'est à dire que je souris, j'essaie autant que possible d'être de bonne humeur, tout ça, tout ça... Bref, je fais bonne figure. Vous voyez le genre, quoi. Et, je vous mentirais si je vous disais que c'est facile tous les jours, que cette carapace est toujours hyper facile à porter. Non. Parfois, elle se fait lourde. Et elle se demande quelque fois si elle est bien légitime. Si il ne serait pas bon de baisser les armes un peu plus souvent.

 

Car à trop vouloir faire en sorte que l'on ne voit que le meilleur de moi-même, les gens n'attendent que le meilleur de moi-même. Vous captez le schéma ? Je donne beaucoup, on s'habitude à ce que je donne beaucoup. Normal. Et dernièrement, cela est devenu vraiment épuisant (et un peu déprimant, je dois le reconnaitre) de toujours vouloir faire croire que je vais bien. Que c'est facile de faire rire les gens, tout le temps et de sourire, le plus possible. Je suis fatiguée. J'aurais besoin que les gens ne s'arrêtent pas uniquement à la simple vision du fauteuil roulant. Mais qu'ils acceptent aussi et tiennent compte du fait que j'ai une maladie derrière. Une maladie qui certains jours me fatigue, beaucoup. Me fait souffrir, parfois. Et que ce que je leur montre n'est toujours que le meilleur...

 

Je réfléchissais au fait que par exemple, au boulot, mes collègues ne doivent absolument pas avoir conscience de la fatigue que cela représente pour moi de me farcir les heures de trajets (3h par jour pour ceux qui ne me suivent pas régulièrement), chaque jour, pour venir bosser. Pour eux, c'est juste « fatiguant ». Mais eux et moi n'avons, je crois, pas tout à fait la même échelle de fatigue. Une fatigue lambda peut être prise un peu à la légère, mais la fatigue « à ma façon » est un peu plus nocive, je dirais. Elle fait du mal et a tendance à faire des dégâts sur son passage. Et il ne suffit malheureusement plus d'une simple bonne nuit pour lui dire bye bye.

 

Je ne sais pas si je suis vraiment claire. En me relisant, je me pose une autre question qui va aller à l'opposé de ce que je viens de vous dire : est-ce que je voudrais que les gens ne me voient uniquement que comme une personne malade ? Je vous réponds de suite : Non. Je crois qu'idéalement, j'aimerais qu'on fasse un peu la part des choses, qu'on accepte que parfois je sois moins à fond sans m'en tenir rigueur ou qu'on réalise ce que cela me coute d'être présente chaque jour et de faire mon boulot. Ou de vivre tout simplement, au quotidien. Comme tout le monde. Voilà, ce que j'aimerais. Ça vous paraît possible ?

 

♥ ♥ ♥ 

Et toi, comment tu vois les choses ?

Dis-moi tout ! :)

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16 août 2015 7 16 /08 /août /2015 18:21
Les sept choses...

J'ai eu envie de rédiger cet article sur à la lecture de celui de Mémorables oublis. Alors c'est parti pour la liste de tout un tas de choses !

 

♥ Les sept choses à faire avant de mourir ♥ 

- Visiter New York et réussir à prendre l'avion. Parce que ça, c'est le plus grand rêve de toute ma vie.

- Vivre dans un appartement ou une maison que j'aurai complètement conçu et dessiné. Où tout serait adapté pour moi et où je ne rencontrerais plus aucune difficultés de mobilité.

- Écrire et publier un livre où je laisserai une trace de mon passage sur terre. J'y raconterais mes aventures (bonnes ou mauvaises) avec la maladie, l'accessibilité, la vie. Tout ça, tout ça.

- Voir le lever de soleil au bord d'une mer turquoise. Parce que ça doit être magique.

- Laisser une raison aux gens de ne pas m'oublier une fois que je ne serai plus sur terre.

- Faire un boulot qui me plait et dans lequel je m'épanouis pleinement.

- Aller au sommet d'une montagne et crier de toutes mes forces. Comme ça, pour faire semblant d'être la reine du monde pendant quelques secondes et penser que rien n'est impossible.

 

♥ Les sept choses que je fais le mieux ♥ 

- Rire pour des bêtises.

- Me prendre la tête pour rien.

- Être disponible à chaque instant pour les gens que j'aime.

- Prendre des photos de tout, tout le temps.

- Commencer un article pour le blog et ne jamais le terminer.

- Improviser des recettes à cuisiner.

- Avoir un million d'idées et d'envies à la seconde.

 

 

♥ Les sept choses que je ne sais pas faire ♥ 

 

- Préparer des macarons sans les rater.

- Ne pas râler.

- Arrêter de me poser sans arrêt des questions. Notamment, celles où parfois il n'y a pas de réponse...

- Commencer quelque chose et aller systématiquement jusqu'au bout. Oui, je suis plutôt du genre à commencer plein de choses en même temps...

- Être patiente.

- Réfléchir avant de parler. Des fois, ça peut servir quand même, mais bon...

- Accepter de ne pas réussir quelque chose qui me tenait beaucoup à cœur.

 

 

♥ Les sept choses que je dis souvent ♥ 

 

- C'est pas glorieux, glorieux mais je dis tout le temps des gros mots. « Putain, merde, fais chier » quoi.

- « Je ferai ci ou ça quand je serai grande ! »

- « Oh ça m'énerve les gens qui... »

- « Qu'est-ce qu'on fait après ? »

- « Laisse-moi tranquille. » Même que je sais le dire en Espagnol « Deja me en paz. », alors que je ne parle pas Espagnol !

- « Dans l'absolu. »

- « Est-ce que tu crois que ... ? " avec tout ce que tu peux imaginer derrière !

 

♥ ♥ ♥ 

 

Et toi, ça donnerait quoi si tu répondais à ces quatre questions ?

Dis-moi tout ! :)

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