"Ce mot signifie, que tu vivras ta vie, sans aucun souci."
Voilà la devise de ce nouvel article.
Après plus de quinze jours d'absence sur le blog, je suis désormais de retour après deux semaines de vacances. Deux semaines où j'ai fait le choix de faire le vide. De prendre le temps de vivre au ralenti. Pour ceux qui l'ignorent, je suis partie presque quinze jours au bord de la mer en Espagne.
Ces derniers temps, je dois dire que mon corps et puis mon esprit manquaient de soleil et de chaleur. Le froid fait toujours les mêmes ravages durant la période hivernale. Le manque de lumière a souvent tendance à me taper sur le système. Voilà pourquoi j'ai tout plaqué pour aller rejoindre l'Espagne. Parce que j'avais besoin de sentir le soleil sur ma peau. Retrouver la joie de porter mes petites robes. Sans me demander quel pull ou quelles bottes j'allais porter. Non, juste quel petit truc je vais porter chaque matin. Quel bonheur de ne plus devoir se couvrir et de pouvoir se balader la peau nue, respirant le grand air et profitant de chaque rayon de soleil. Comme tous les ans, je me suis d'ailleurs fait avoir car le soleil est bien plus fort que chez moi et ma peau n'a pas l'habitude. Qu'importe. Limite avoir un coup de soleil me rend presque heureuse parce qu'il est la preuve que je suis vivante et que le soleil est bien là ! (Prenez moi pour une folle si vous voulez...)
A chaque fois que je prends quelques jours de vacances, il me faut toujours deux voire trois jours pour lâcher prise. Pour arrêter de penser aux soucis, au boulot, aux dossiers en cours. Cela m'embête toujours beaucoup mais mon esprit a souvent tendance à s'accrocher aux choses. Mais une fois que j'ai l'esprit libre, je peux enfin profiter. Profiter pour rattraper le sommeil en retard. Ne plus devoir mettre de réveil le matin est un pur plaisir. Ouvrir les yeux quand le corps est rassasié de sommeil et entendre le bruit des vagues de la mer, à peine les yeux ouverts. Dévorer mon livre en à peine deux jours. Être complètement absorbée par l'intrigue. D'ailleurs, ces lectures m'ont permis d'avoir un réel coup de cœur pour un auteur dont j'avais beaucoup entendu parlé mais n'avais jamais lu aucun de ses livres.
J'ai dévoré les kilomètres en fauteuil roulant en faisant de très longues balades. Cheveux au vent. Les yeux grands ouverts sur les superbes paysages qui m'entouraient. J'ai d'ailleurs une énorme passion pour les gigantesques cactus espagnols. Je suis allée voir la mer. Souvent. Très souvent, comme une addiction. M'approchant autant que possible de l'eau, plongeant mon regard dans l'horizon lointain. En ne pensant à rien, ou plutôt en pensant uniquement à l'instant présent. J'ai apprécié chaque minute. Goutant avec joie au rythme de vie espagnole où l'on se lève tard, mange tard, se couche tard. Parce que c'est comme ça, là bas. On vit au rythme de la chaleur et du soleil. Et moi, ça me va carrément bien.
Comme toutes les bonnes choses ont une fin (quel malheur...!), je termine cet article en étant rentrée chez moi. La tête encore pleine de souvenirs, de bonnes énergies et de paix intérieure. Cette paix d'ailleurs, parlons-en. Je me suis fait une promesse en prenant la route du retour, sur les derniers kilomètres qui me séparaient de la France : je veux rester le plus longtemps possible dans ce bon état d'esprit. En laissant loin de moi le plus possible et surtout le plus longtemps possible les contrariétés. Car il y en aura, les soucis eux ne prennent jamais de vacances (sont bêtes, c'est sympa les vacances !). Mais là, tout de suite, j'ai envie de leur dire de m'oublier et de passer leur chemin. Car pour le moment, je surfe sur les ondes positives de ces deux dernières semaines. Je vais d'ailleurs prendre le temps de trier mes photos de vacances et de les partager avec vous dans des articles à venir, qui sait... Ça vous dit ?