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Quelques mots me concernant ...

 

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Je vous laisse découvrir mon blog où vous trouverez les témoignages, anecdotes et coups de gueule d'une presque trentenaire en situation de handicap qui essaie d'attraper les instants de vie au vol ! Écrire me fait du bien et échanger encore plus ! Alors n'hésitez surtout pas à réagir... Mon message est clair: dédramatisons la maladie ou le handicap. Faisons en une force !

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 09:00

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Le weekend avait pourtant mal commencé. J'étais coincée du dos et chaque mouvement provoquait cri et larmes. Autant vous dire que ma journée de samedi était plutôt merdique. Au programme: rien, rien et rien, puisque impossible de sortir. Croyez-moi, c'était pas la franche rigolade à la maison. 

 

Et puis, je ne sais pas, le dieu de la douleur a du me rendre visite dans la nuit. Car, hier matin en me levant, ō miracle, ma douleur au dos était beaucoup moins importante. À tel point qu'en fait, j'ai vu cette nouvelle journée qui commençait sous un nouveau jour. En plus, grand ciel bleu et grand soleil. Quel bonheur ! Journée des mamies oblige, il fallait que je sois au rendez-vous. Autant samedi, je n'avais pas pu garantir ma présence mais là, plus que jamais, il ne pouvait en être autrement.

 

Donc je me suis préparée, j'ai choisi une jolie tenue, j'ai mis des bijoux. Puis j'ai pris la route pour le centre ville et sauté dans un bus. Mon petit frère était de la partie alors on est partis ensemble. Direction chez mes grands parents où nous étions attendus pour déjeuner. On a ramené un joli bouquet de fleurs. Mamie était ravie, touchée. Comme d'habitude, elle nous a dit qu'il ne fallait pas. Qu'il fallait qu'on garde notre argent. Comme d'habitude, on a répondu que c'était bien normal, que ça nous faisait plaisir. Le sourire d'une mamie, ça n'a pas de prix.

 

Nous avons partagé un repas délicieux. Comme toujours, Nous avons échangé, discuté. Nous avons échangé des regards, des sourires. Ces instants méritent de rester dans nos mémoires respectives. Le dessert était juste fabuleux. Rien que d'y repenser, j'en reprendrai bien tiens ! Et puis, le soleil nous a donné envie de prendre l'air. De profiter de ses rayons sur la peau. De se laisser imprégner par sa jolie lumière. Il faisait bien froid mais tout cela était tout à fait confortable. Surtout en aussi bonne compagnie. 

 

Et puis, l'heure de partir est arrivée. Je les ai quittés le sourire aux lèvres. Le cœur rempli de joie. J'étais ravie de ce moment. Ravie que mon dos m'ait laissée tranquille afin de pouvoir partager avec mes proches cette jolie journée. Heureuse d'avoir encore la chance de pouvoir profiter de ces moments précieux. 


♥ ♥ ♥ 

 

Et vous savez ce que je me suis dit dans le bus pour rentrer chez moi ?

Qu'il en faut vraiment peu pour être heureux !

 

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 20:35

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Cette journée, je n'avais pas vraiment hâte de la commencer. Déjà parce que j'ai dû me lever tôt et que je savais d'avance que j'allais être super fatiguée. Mais bon, comme on dit, quand il faut, il faut. Alors, j'ai donc commencé cette journée en montant de justesse dans le bus pour me rendre à mon premier rendez-vous à Pôle Emploi. Je ne m'étendrai pas longtemps sur ce sujet pour le moment. Je vous dirais principalement que cette première réunion commune d'information a au moins eu le mérite de clarifier certaines choses.

 

Une fois ce rendez-vous terminé, au bout d'une toute petite heure, j'avoue avoir eu un peu les boules de m'être levée aussi tôt pour ça. Mais soit. Une fois sortie dans la rue, je me suis dit que j'allais profiter de ne pas être loin du centre commercial pour aller faire un tour dans les boutiques. Flâner, prendre mon temps. M'imaginer dans telle ou telle tenue. Réfléchir. Hésiter. Passer d'une boutique à l'autre. Apprécier les couleurs des vêtements qui sont mises en avant dans les vitrines. La mi-journée approchant, j'ai même décidé de déjeuner sur le pouce. Seule, avant de rentrer. J'étais contente. Même seule.

 

J'ai donc repris le bus pour rentrer chez moi. Ravie de regarder défiler le paysage. Passage éclair à la maison pour aussitôt rejoindre une amie en ville pour se faire un film ensemble. Commander nos deux places au vendeur. Apprendre que la salle n'est pas accessible pour moi. Trouver un deuxième film qui nous plait, apprendre à nouveau que ce n'est pas possible. En rire, étonnement. Et trouver ce troisième film qui nous plairait. Cette fois, c'est la bonne. Parfois, ce genre de déconvenue ne m’atteint pas trop. Et ça fait du bien. On ne peut pas toujours se battre contre tout, tout le temps. Passer deux heures dans le noir et sortir bouleversée par le film. Échanger sur nos ressentis respectifs.

 

Une fois sorties du cinéma, décider d'aller boire un thé et déguster une petite pâtisserie. J'aime ces instants qui prolongent un bon moment. On s'est même comparées à des petites vieilles dans le salon de thé. N'empêche que c'était canon. On a bien ri. On a apprécié ces bonnes choses. Même qu'on a prévu d'y revenir bientôt. Comme une espèce de petit rituel, rien qu'à nous. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, alors il fallait se remettre en route.

 

Chacune a repris son chemin. J'ai pris mon temps, je n'étais pas pressée de rentrer. Il commençait à faire noir. J'ai pris conscience que je n'avais pas vu passer ma journée. Que j'étais en route depuis ce matin à 08h00. J'ai souri. Parce que je me suis sentie libre. Ce superbe sentiment de liberté que j'ai du mal à atteindre, bien souvent. Tellement mon quotidien peut être compliqué, parfois. Tellement les contraintes peuvent être nombreuses et emprisonnantes. J'étais heureuse d'avoir pris le bus seule pour partir en vadrouille. Heureuse d'y être arrivée sans difficulté. Ce soir, je me sens apaisée. Ravie de cette journée et de tout ce qu'elle a pu m'apporter d'agréable.

       

♥ ♥ ♥ 

Vraiment, ce que je ressens ce soir, ça n'a pas de prix. 

              

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 21:40

Parfois, quand tout est trouble autour de nous, il faut savoir s'accorder des temps de pause. Des moments où il n'est plus question des soucis, du train train quotidien. Non. Je vous parle de ces moments où la seule priorité est de profiter de l'autre. De profiter de l'instant présent. Alors, cette semaine, je me suis autorisée des petits plaisirs. Des plaisirs simples qui, le temps de quelques heures, me font tout oublier. Me font trouver le courage d'affronter la vie.

 

Alors, ce mardi soir, j'avais un chouette programme. Chaque année avec mon amie d'enfance, nous avons l'habitude de fêter Noël en tête à tête. Et ouais, moi j'aime ce genre de tradition. Ce moment, rien qu'à nous. Où à chaque fois, on a plaisir à prévoir le menu. Moi, ce qui me plait le plus, c'est de mettre en place une jolie table. Alors, je sors mes plus belles bougies, mes plus belles assiettes. Et hop, la magie opère, nous voilà prêtes à apprécier ce moment de convivialité, rien qu'à nous. Où l'on se régale de nos petits fours et de notre petite coupe de bulles.


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Ensuite, deux mercredis d'affilée, à peine le boulot terminé, me voilà partie en ville pour rejoindre une amie. Au programme : boire un verre en terrasse et diner. Et ouais, en terrasse (je sais, il fait froid) mais j'ai ma technique magique : vous voyez ces petites lampes chauffantes qu'ils font l'hiver ? Et bien, si vous me cherchez, je suis juste en dessous ! Et étonnement, moi la plus grande frileuse au monde, je tiens le coup une soirée entière. Mon kiff du moment, c'est boire un vin chaud pour me réchauffer. Et quand celui-ci est accompagné de petites pâtisseries, moi je dis, là c'est la perfection.


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Ces petits moments, tout en simplicité, tout en complicité me donnent du courage. Ils m'obligent à retrouver le sourire. À me dire que tout n'est pas si terrible, après tout. J'adore ces moments privilégiés d'échanges intenses. De grandes discussions où l'on refait le monde. Où tout paraît possible. Malgré tout. C'est en ça qu'il me paraît essentiel de profiter de ses proches pour s'évader régulièrement, le temps de quelques heures. Parce que c'est précieux.

 

♥  ♥    

Alors, j'ai décidé de rester sur cette dynamique. Parce que quoi ? La vie doit continuer. À tout prix. Et à cela, je m'accroche ces temps-ci. Parce qu'il le faut.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 20:25

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Dans la vie, nous sommes amenés à traverser de bonnes et de mauvaises périodes. L'idéal est quand même que les périodes heureuses soient les plus nombreuses, je vous l'accorde. Cependant, on ne peut pas nier que les périodes difficiles ont au moins le mérite de nous faire évoluer. De nous faire grandir. Je ne dis pas que cela est forcément une nécessité, mais je dirais plutôt que connaitre le mauvais côté de la vie permet de mieux apprécier les bons moments. Je veux dire, de manière plus qualitative.  Sans se plaindre ou être trop exigeant. Le bonheur se trouve parfois dans de petites choses simples. Et cela, tout autour de nous.

Je me faisais la remarque dernièrement que quand on apprend une mauvaise nouvelle, de celle qui va avoir un sérieux impact sur notre vie, on a tendance à vite se décourager. Et je me disais que probablement la meilleure façon de ne pas perdre pied lors de ces moments difficiles est de toujours trouver de l'espoir, du positif dans la moindre situation. D'autant plus dans une période difficile. Alors bien sûr, cet effet n'est pas forcément immédiat. Il faut d'abord digérer l'information. Prendre le temps d'accuser le coup. Mais je remarque surtout que tout voir en noir ne fait pas avancer. Il faut quand même reconnaitre qu'il est sans doute plus facile pour chacun de baisser les bras plutôt que de se battre. Mais à quoi bon entretenir les pensées négatives ?

Dans ce contexte d'acceptation justement, j'ai pris conscience qu'à force de courir après le temps, finalement nous n'avons le temps de rien. Se poser face à ses propres réflexions, prendre le temps de réfléchir à son avenir et à comment le mettre en place correctement demande du temps. Du temps de totale disponibilité où la seule préoccupation doit être de penser, de faire le point. Sans se laisser polluer par tous les facteurs extérieurs, tels que la télévision, le portable ou l'ordinateur. Savons-nous réellement prendre ce temps là pour nous ? Prenons-nous réellement le temps de se demander ce que l'on souhaiterait faire ou de quoi sera faite notre vie future ? Ou laissons-nous les choses évoluer comme bon leur semble, sans même y prêter attention ?

Il me paraît pourtant essentiel d'être maitre de son destin. De son avenir. Et de justement se donner les moyens de réaliser ses envies, de profiter d'une éclaircie qui se profile au bout d'un passage difficile. Parce que du mauvais peut parfois ressortir le meilleur. Actuellement, je m’apprête à traverser un tourbillon qui ne manque pas de me terroriser d'avance. Je ne peux pas le nier. Cependant, je m'efforce de penser au meilleur. À cette opportunité importante que va m'offrir cette étape difficile. Je décide de trouver du bon dans cette situation. Parce que c'est bien plus joli de le voir comme ça. Et que cela m'aidera sans doute à avancer...

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 19:40

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Ces derniers jours m'ont confirmé une chose : je n'aime pas broyer du noir. Ce n'est définitivement pas pour moi. Après avoir eu un (gros) passage à vide, à me morfondre, toucher le fond comme on dit, hier j'ai eu une prise de conscience : cela devait cesser (de suite) ! Terminées les journées à ne trouver aucune raison de m'activer, à chercher lascivement la moindre parcelle de courage en moi. J'ai donc décidé de me reprendre en main !

 

Première décision, je dois à tout prix trouver et faire des choses qui me font du bien. Me tirent vers le haut. Me voilà donc partie en ville pour faire un tour dans les boutiques et trouver des petites choses qui pourraient bien me rendre le sourire. Pleurer dans mon coin, j'en ai assez désormais. Cette phase est ter-mi-née ! Comme à chaque fois que j'ai cette optique là, je me tourne irrémédiablement vers la musique et la lecture.


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C'est donc très naturellement que j'ai arpenté le rayon bien être d'une boutique où j'ai pu prendre le temps d'écouter des extraits de musique de relaxation. Beaucoup me plaisaient, je ne savais pas choisir alors j'ai pris les trois cd. Après tout pourquoi résister si cela peut me faire du bien ? Ensuite, j'avais envie de me plonger dans une lecture qui pourrait m'aider à avancer et à trouver des solutions. Après dure hésitation dans le rayon, j'ai donc choisi deux livres qui me promettaient des réflexions très intéressantes.

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Inutile de vous dire que j'avais hâte de rentrer chez moi et de très vite m'installer pour profiter de toutes ces bonnes choses. Une fois arrivée à la maison en début de soirée, j'ai allumé ma nouvelle bougie aux senteurs fleurs blanches, créé une lumière tamisée, mis en route le disque que j'avais le plus hâte d'écouter. J'étais fin prête pour commencer cette fameuse lecture enrichissante. J'ai passé une soirée fabuleuse à me ressourcer, à trouver enfin un peu la paix. Retrouver un sentiment de bien être qui m'avait quittée depuis bien longtemps maintenant. Je me suis couchée apaisée, l'esprit enfin reposé. Vraiment, je vous le conseille !

 

Un très joli présent de mon père hier soir m'a redonné l'impulsion pour me remettre à une passion trop longtemps mise de côté : jouer du piano. Alors ce matin, j'étais impatience de reposer mes doigts sur le clavier. Malgré l'appréhension, j'ai eu beaucoup de plaisir à être surprise de toujours connaître certains morceaux par cœur, malgré les années qui ont passé. Il paraît que c'est comme le vélo, cela ne s'oublie pas. Je m'émerveille de cette vérité. Je suis impatiente de désormais apprendre de nouveaux morceaux.


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      *  *  *


Je crois que j'ai mis du temps à accepter qu'il faut parfois se laisser le temps. Se laisser le droit de perdre pied pour mieux remonter. On a tous nos limites, c'est humain. J'ai eu du mal à accepter et assumer les miennes. À vouloir être forte et solide à chaque instant, j'en ai oublié de respirer. Je me suis perdue en chemin, en oubliant les priorités. Penser à moi, prendre soin de moi. J'en paie cher le prix aujourd'hui. Mais cette parenthèse m'aura au moins permis de remettre les priorités au bon endroit. De me retrouver, de savoir ce que je veux, qui je suis. Cela m'a permis aussi de me rappeler que l'on a qu'une santé, qu'un seul corps et qu'il est indispensable de l'avoir sans cesse à l'esprit.

 

      Je confluerai ce billet avec cette citation du Dalaï Lama,

qui représente bien ce qu'est la vie parfois.

Qui résume bien la mienne, en tout cas j'aime le croire.

 


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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 12:53

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Après un dimanche sous la pluie, et donc sans sortie, me voilà la tête pleine de pensées plutôt négatives. Parlons peu mais parlons bien, je me suis bien pris la tête. Parfois, à trop réfléchir, on s'embrouille l'esprit. J'ai donc voulu terminer cette journée plutôt maussade sur une note sympathique, je me suis installée confortablement devant le film « Le premier jour du reste de ta vie » sur France 2. C'est un film que j'avais déjà vu à plusieurs reprises et que j'aime par dessus tout. Il me fait du bien et me bouleverse à la fois. L'histoire se déroule sur cinq jours décisifs dans la vie d'une famille de cinq personnes, cinq jours plus importants que les autres où plus rien ne sera jamais pareil le lendemain.

 

Une fois le générique de fin à l'écran, l'effet est immédiat. Je décide qu'il n'est décidement pas bon pour moi de broyer du noir. Il faut que j'arrête ça, tout de suite. Bon, dans les faits, ce n'est pas aussi évident à dire qu'à faire. Mais en tout cas, la prise de conscience est là : je dois trouver du bon dans chaque situation. Ou à défaut, ne plus trop penser au mauvais.

 

Oui, il se passe des trucs vraiments pas tops dans ma vie ces derniers temps. Oui, ces moments sont particulièrement détestables. Oui, j'aimerais de tout cœur qu'il en soit autrement. Mais, la vie est ainsi faite, parfois il faut serrer les dents et attendre que les nuages s'éloignent. J'ai donc pris le parti depuis hier soir de les regarder s'éloigner doucement et de ne penser qu'au ciel bleu qu'il y a derrière, bien caché. Ouh la jolie métaphore !

 

Je ne peux m'empêcher de me dire que la vie, ma vie, n'est pas linéraire. Elle n'est pas faite que de hauts. J'ai souvent du accepter l'idée de passer par les bas pour recevoir et apprécier les hauts. C'est ma vision des choses en tout cas, elle me rassure. C'est pour cela que j'ai désormais besoin de penser aux choses positives qui m'attendent au fond du tunnel, si je puis dire. Besoin de croire que les choses vont s'arranger. Que certaines décisions seront prises pour que cela soit le cas.

 

On ne peut pas tout le temps se protéger de tout mais à défaut, on peut penser à de jolies choses. Penser au fait que même si certaines choses ne se passent pas exactement comme il le faudrait, cela n'empêche pas de profiter de jolis moments. Accueillir cette magie à bras ouverts. Ouvrir les yeux sur ces petites choses qui peuvent nous redonner le sourire en un claquement de doigts. Je crois que j'ai besoin d'espoir. Besoin de me dire que tout n'est pas perdu.

 

 ♥  ♥  


Et qu'au delà de toutes les barrières que je trouve en travers de mon chemin, il y a la vie. Précieuse. Fragile. Intense. Et je crois que c'est bien cela qui compte le plus.

 

 

  * Source : Weheartit    

 

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 11:00

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Ce week-end était un peu particulier pour moi. Depuis plusieurs semaines, j'avais envie de me rendre sur Paris pour passer la journée avec une amie que je n'avais pas vu depuis un moment. Sur le papier, ce programme semble somme toute assez simple. Sauf que.


Sauf que dans mon cas, l'objectif était de m'y rendre seule, en fauteuil roulant. J'avais besoin de savoir que j'étais capable de le faire sans l'aide de quelqu'un. De sauter dans le train pour Paris et de rejoindre le centre de Paris en bus, seule. Bizarrement, je n'ai pas du tout appréhendé ce défi. Je n'ai pas du tout pensé aux difficultés auxquelles j'aurais pu être confrontée. J'ai plutôt choisi de penser à toutes ces supers choses que j'allais vivre durant cette journée.


C'est donc pleine d'entrain que je me suis réveillée samedi matin. Excitée comme une puce de me mettre en route. J'ai donc roulé à toute vitesse vers la gare pour ne pas louper le train. Une fois installée, je savais que l'heure de trajet allait me paraître interminable. Musique à fond dans les oreilles, j'ai pris mon mal en patience.


À peine descendue du train, direction: le bus. Je m'installe, le chauffeur démarre. Dès les premières secondes, je comprends que sa conduite sera... sportive. Peu importe, j'approche de mon but. Les rues défilent, je suis émerveillée face à ces superbes façades d'immeubles qui défilent. Face à ce nombre incroyable de vitrines de magasins. On roule, roule, roule au point que j'en oublie mon objectif principal: m'arrêter au bon arrêt de bus. Tellement absorbée par le paysage qui défilait devant mes yeux, j'ai failli ne pas arriver à bon port. Incroyable. Heureusement, il était encore temps de me concentrer sur les derniers arrêts qui me séparaient de mon adresse de rendez vous.


Me voilà donc arrivée au restaurant dans lequel j'ai retrouvé mon amie. Déjeuner très sympa dans un pub canadien. Délicieux hamburger. Une fois le repas terminé, direction le jardin du Luxembourg. Je ne le connais pas alors je suis ravis de m'y rendre. Je dois y aller seule et rejoindre mon amie devant l'entrée du jardin. Me voilà donc boulevard Saint Michel, la tête en l'air à observer toutes ces jolies choses que je croise. Je me rends compte que j'ai le sourire jusqu'aux oreilles. Je ne pouvais pas m'empêche de me dire 'T'es a Paris, quoi ! T'es venue toute seule !' Les mots ne suffisent même pas à vous décrire ce qui me passait par la tête et ce que j'ai pu ressentir.


Une fois arrivée devant l'entrée du jardin, je suis interpellée par de la musique. J'ai découvert un orchestre qui jouait dans le kiosque à musique, un peu plus loin dans le jardin. Moment magique, hors du temps. Je me suis laissée porter par ce son exceptionnel. Appréciant la reprise version Jazz de Billie Jean. L'après midi était vraiment très sympa. Papotage jusqu'à plus soif. Bien sûr, le temps est passé trop vite. Bien sûr, j'aurais voulu qu'il s'arrête. Bien sûr est venu le temps de reprendre le bus vers la gare. Je n'avais pas envie de repartir, j'avais le cœur serré. Tant pis, il le faut bien. Je suis remontée dans le train, toujours le sourire aux lèvres et des souvenirs plein la tête.

♥  ♥  ♥ 


Se lancer un défi personnel et le réussir est extrêmement grisant. Cela redonne du baume au cœur. Samedi, je me suis sentie heureuse comme jamais. Vivante. Réjouie d'avoir pu passer une journée superbe. En faisant les choses, comme les autres. En disant merde à la maladie. De nouveaux défis défilent déjà dans ma tête. Cette impression délicieuse de liberté n'a définitivement pas de prix...

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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 08:30

2013-05-27 22.01.29

 

Aujourd'hui, cette journée en particulier m'a fait réaliser que l'espoir existe encore. Même s'il est parfois impossible d'imaginer une fin heureuse à certaines situations. Que tout semble perdu. Il y a des instants où tout paraît sombre, nuageux. Des instants où la fin semble proche. Il paraîtrait même que parfois le sort semble jeté et que même la meilleur volonté du monde ne pourra rien y changer. Comme si nous étions spectateur de cette fin malheureuse qui paraît être programmée. Là, sur le bord du chemin, impuissants. Tristes. Et puis...


Et puis, un jour la vie reprend le dessus. Petit à petit, à son rythme. Tel un miracle, sans prévenir. Certaines personnes disposent probablement de ressources insoupçonnées. Une envie de vivre à tout prix. Bien cachée, là tout au fond. Elles nous surprennent à reprendre des forces et à retrouver goût à la vie. À être heureuses d'être parmi nous. Vivantes, malgré tout. Ces jolies surprises font de la vie un bien précieux. À chérir chaque jour que l'on peut avoir la chance de vivre.

 

Ce type de journée a au moins le mérite de remettre les choses au bon endroit. À leur place. Ces instants de magie sonnent comme une invitation à savourer chaque jour, chaque minute comme un cadeau. Ils offrent plein de possibles. Plein de pourquoi pas. Cette joie donne envie de partager tout ce bonheur autour de soi. Sans compter. Et de sourire. Sourire à toutes ces choses qui font oublier à quel point les journées peuvent être si compliquées, certaines fois.


Aujourd'hui, la vie a cherché à me faire passer un message:

Il ne faut jamais perdre espoir.

Jamais.

 

*  *  *

« Vivre sans espoir, c'est cesser de vivre. » Fiodor Dostoïevski

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 11:00

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Parfois dans la vie, certaines épreuves suffisent à nous faire baisser la tête. À être découragé. Dans ces moments là, il faut s'accrocher à quelque chose pour tenir le coup. Ne pas craquer. Il est important de garder espoir malgré la noirceur environnante. Se dire que les choses vont forcément s'améliorer d'une manière ou d'une autre. Il ne peut raisonnablement pas en être autrement. À quoi bon être sur terre sinon ?

S'accrocher à ses rêves permet de ne pas perdre pied et de trouver une raison suffisante pour ne pas s'avouer vaincu. Prendre le temps de digérer les soucis. Se taire, seule. Réfléchir. Et puis, rebondir. Se dire que demain sera meilleur et retrouver une énergie un peu absente ces derniers temps.


Faire des projets. Avancer. Planifier des vacances au soleil pour la fin du mois. Se dire que cela nous fera le plus grand bien. Que ce petit projet nous aide à ne plus trop redouter demain. Avoir hâte de sentir le soleil sur sa peau, prendre des couleurs. Oublier l'hiver si long. Laisser le quotidien, la routine à la maison. Et tout oublier le temps de quelques jours. Pour revenir apaisé, reposé. L'esprit libéré. Prête à affronter de nouveau la vie. Et sa réalité.


Voilà le rêve auquel je m'accroche ces jours-ci pour tenir le coup. Rêver est essentiel dans la vie. Cela permet de s'évader un peu. Même si chacun des rêves  ne sont pas réalisables dans l'immédiat, il ne faut pas perdre espoir de les voir prendre vie un jour prochain...

 

♥ ♥  

 
« Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité. » Antoine de Saint-Exupéry

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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 14:20

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Ces jours-ci, je suis dans une phase plutôt positive. Avec des envies d'aller vers l'avant. L'avenir. Ne plus trainer le poids des dernières semaines difficiles. Comme une envie de nouveau départ. 

 Du coup, cela se ressent chaque jour. J'ai l'esprit plus libéré. Davantage libre de penser. Au sens propre. Avoir la possibilité de réfléchir, de savoir ce que je veux ou ce que je ressens, de prendre conscience de ce que je suis en train de vivre. Ne plus subir les choses passivement, faute de temps ou d'énergie. Et cela fait du bien.

Les idées d'articles à rédiger fleurissent par dizaine. Je retrouve ce plaisir d'écrire. Ce besoin de m'exprimer sur certains sujets. D'échanger avec les autres. Écrire, mais pas seulement quand cela va mal. Écrire, parce que cela fait avancer aussi. Toujours se plaindre ou se morfondre ne sert à rien. J'ai choisi de voir à nouveau les choses du bon côté. Comme l'impression de revivre. La positive attitude, moi j'vous dis !

Je choisis de ne voir les choses que dans le bon sens. Ne retenir que le meilleur. Je ne vous dis pas que cela règle tous les soucis. Ce serait vous mentir. Mais en tout cas, cela a au moins le mérite de me faire affronter les soucis les uns après les autres. Et ne plus vouloir tous les affronter en même temps, en m'épuisant pour rien. Certaines choses sont petit à petit en train de se régler. 

Je vous parlais dans un autre billet de mon questionnement sur ma vie professionnelle et comment la combiner avec ma maladie. Il reste encore beaucoup à faire dans ce domaine là mais il y a un grand pas en avant qui est fait. Cette semaine, je mets en place pour la première fois deux journées de travail à la maison par semaines. Ce qui signifie: moins de route à faire à pieds dans le froid et sous la pluie. Moins de stress, moins de pression. La souplesse des horaires. La même quantité de travail à effectuer, mais à un rythme différent. Personne sur le dos toute la journée. Je sais déjà d'avance que ces deux journées à la maison seront sans doute plus productives qu'au bureau. Cette grande victoire d'avoir pu mettre cela en place, enfin, me rend sereine. Je pense que c'est un premier pas vers autre chose. Un autre travail, un jour. Mais en tout cas, je suis ravie de le faire, ce premier pas. J'ai hâte de voir les effets à moyen terme sur ma fatigue physique et morale. J'espère que mon corps saura mieux composer avec ce rythme plus adapté.

Ce matin, je suis tombée sur une citation qui m'a paru tout à fait coller à ma philosophie du moment. Je conclurai donc ce billet là dessus, en ouvrant tout un champ de possibles :


« Il est temps de vivre la vie que tu t'es imaginée. » Henry James

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