Cela m'est apparu comme une évidence ce matin, une fois sortie du lit. J'en ai plein le dos, au sens propre et au sens figuré. En fait, je pense que c'est mon corps qui a décidé d'exprimer mon mal être. J'ai de grosses douleurs au dos depuis quinze jours maintenant. De ces douleurs qui font que depuis je ne suis bonne à rien.
Je m'entends encore dire il y a quelques temps que j'étais contente, qu'en fait je réagissais mieux que prévu à mon licenciement économique du mois de Janvier. Force est de constater que je me suis plantée. Et en beauté. Contrairement à ce que j'avais imaginé, ce n'est pas la tête qui craque la première mais bien le corps. Et croyez moi, ce n'est pas joli joli à voir. Parce qu'au final, le corps entraîne la tête dans sa chute. Et donc, je craque. J'ai pourtant tout fait pour que ça aille. Pour que je vive le mieux possible tout ça.
Probablement qu'il fallait bien que ça arrive. Certes. J'aurais préféré passer à travers. Certes. Mais là, je suis en plein dedans. Et bien comme il faut. Je ne peux plus le nier. Je me sens vidée. Comme privée de toute énergie, de tout courage. Et ça me fait suer, disons la poliment. Ça me soule.
Il n'y a pas si longtemps que ça, j'étais gonflée à bloc. La tête pleine de projets. J'étais à fond. Impatiente. Je me sentais dans une bonne dynamique. Et puis là, nada. Je suis coupée en plein élan. Je me prends en pleine gueule la perte de mon emploi. Avec tout ce que ça peut comporter. La claque.
Bon, de toutes façons, il va bien falloir que je me sorte de tout ça. Que je me reprenne en main. Il ne peut pas en être autrement. J'ai juste l'impression que cela va prendre un peu plus de temps que prévu... Voilà, c'est comme ça. Je crois qu'il faut que je l'accepte. Je ne suis pas armée pour lutter contre, de toutes façons.
Alors, je vais prendre le temps qu'il faut. Je vais me laisser flotter ou couler, s'il le faut. Pour mieux rebondir par la suite. Et j'ai vraiment hâte que ce moment arrive. Que je retrouve cette dynamique positive. Pour me remettre en selle et prendre en main mon avenir. Savoir ce que je veux. Et ce que je ne veux pas. Voilà, ça m'a fait du bien de poser les mots sur la clavier. Le meilleur reste à venir, en tout cas...