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Quelques mots me concernant ...

 

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Je vous laisse découvrir mon blog où vous trouverez les témoignages, anecdotes et coups de gueule d'une presque trentenaire en situation de handicap qui essaie d'attraper les instants de vie au vol ! Écrire me fait du bien et échanger encore plus ! Alors n'hésitez surtout pas à réagir... Mon message est clair: dédramatisons la maladie ou le handicap. Faisons en une force !

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 13:55

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Cela m'est apparu comme une évidence ce matin, une fois sortie du lit. J'en ai plein le dos, au sens propre et au sens figuré. En fait, je pense que c'est mon corps qui a décidé d'exprimer mon mal être. J'ai de grosses douleurs au dos depuis quinze jours maintenant. De ces douleurs qui font que depuis je ne suis bonne à rien. 

 

Je m'entends encore dire il y a quelques temps que j'étais contente, qu'en fait je réagissais mieux que prévu à mon licenciement économique du mois de Janvier. Force est de constater que je me suis plantée. Et en beauté. Contrairement à ce que j'avais imaginé, ce n'est pas la tête qui craque la première mais bien le corps. Et croyez moi, ce n'est pas joli joli à voir. Parce qu'au final, le corps entraîne la tête dans sa chute. Et donc, je craque. J'ai pourtant tout fait pour que ça aille. Pour que je vive le mieux possible tout ça.

 

Probablement qu'il fallait bien que ça arrive. Certes. J'aurais préféré passer à travers. Certes. Mais là, je suis en plein dedans. Et bien comme il faut. Je ne peux plus le nier. Je me sens vidée. Comme privée de toute énergie, de tout courage. Et ça me fait suer, disons la poliment. Ça me soule. 

 

Il n'y a pas si longtemps que ça, j'étais gonflée à bloc. La tête pleine de projets. J'étais à fond. Impatiente. Je me sentais dans une bonne dynamique. Et puis là, nada. Je suis coupée en plein élan. Je me prends en pleine gueule la perte de mon emploi. Avec tout ce que ça peut comporter. La claque.

 

Bon, de toutes façons, il va bien falloir que je me sorte de tout ça. Que je me reprenne en main. Il ne peut pas en être autrement. J'ai juste l'impression que cela va prendre un peu plus de temps que prévu... Voilà, c'est comme ça. Je crois qu'il faut que je l'accepte. Je ne suis pas armée pour lutter contre, de toutes façons.

 

Alors, je vais prendre le temps qu'il faut. Je vais me laisser flotter ou couler, s'il le faut. Pour mieux rebondir par la suite. Et j'ai vraiment hâte que ce moment arrive. Que je retrouve cette dynamique positive. Pour me remettre en selle et prendre en main mon avenir. Savoir ce que je veux. Et ce que je ne veux pas. Voilà, ça m'a fait du bien de poser les mots sur la clavier. Le meilleur reste à venir, en tout cas...

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 19:40

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Depuis plusieurs semaines, je suis à un tournant de ma vie. J'ai été licenciée pour raisons économiques. Ce qui fait que je n'ai pas choisi de me retrouver dans cette situation. Mais, choisi ou pas, j'y suis dans cette situation. Et je dois dire que cela me fait beaucoup réfléchir. Car ce licenciement peut me donner l'opportunité de changer radicalement mon avenir professionnel.

 

Lorsque j'étais en poste, salariée, je ne peux pas nier que je n'étais pas heureuse dans ce que je faisais. Certes, j'avais un CDI. Mais ce n'était pas la folle éclate. La seule chose qui me rassurait – à tort – était de me dire que j'étais à l'abri. Je me suis trompée. Basta. Seulement, ce que je me dis actuellement dans ma recherche pour l'avenir, c'est que je ne voudrais pas retomber dans les mêmes travers que par le passé.

 

Avoir un boulot, pouvoir payer ses factures, c'est bien. Mais avoir un boulot qui permet de faire ça ET de nous éclater, faire quelque chose qui nous plait, c'est encore mieux. Alors, ma réflexion du moment est la suivante : Que veux-je faire à l'avenir ? Qu'est ce qui ne me plaisait pas dans mon poste précédent ? Et cette réflexion m'oblige à me remettre énormément en question.

 

Je ne veux pas être de ces personnes qui restent dans leur petit confort par peur de l'aventure. Parce que oui, l'aventure fait peur. Justement parce qu'elle peut ne pas être confortable dans les premiers temps. C'est d'ailleurs quelque part le prix à payer pour y arriver. Réussir à faire de notre vie – professionnelle en particulier – ce que nous voulons. Parce que des rêves, je suppose qu'on en a tous. En tous cas, je l'espère. Mais avons-nous tous le courage de les réaliser ?

 

Atteindre son but, toucher du bout des doigts son rêve, peut signifier prendre des risques à un certain moment. Par exemple, aujourd'hui, je n'envisage plus nécessairement mon poste idéal en tant que salariée d'une entreprise. Je souhaiterais élargir mon horizon. Voir autre chose. Décider de ce qui m'arrive. Être maitre de mon destin, d'une certaine manière. Mais pour ce faire, je dois laisser de côté toutes les habitudes que je connais. Je dois contourner l'aspect confortable que peut avoir le salariat.

 

Je dois prendre les choses en main et décider. Décider ce qui me fera vibrer. Ce qui me donnera le courage de me lever le matin avec l'envie dévorante de me battre. De réussir. Et tout cela en ignorant la peur qui fera très certainement partie de moi, à chaque instant. Parce que je suis comme ça. J'ai la trouille parfois. Mais, cette fois je voudrais m'en servir pour me dépasser. Prouver, ne serait-ce qu'à moi-même, que je peux y arriver. Que j'en suis capable.

 

Alors, petit à petit, ce projet grandit en moi, dans mon esprit,

en espérant de tout cœur qu'il devienne concret un jour.

 

*  *  *    

Et vous, vous vous donnez les moyens de réaliser vos rêves ?

 

 

 

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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 19:25

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Ce mot ne fait définitivement pas partie de moi. En tout cas, pas suffisamment. Pourtant, j'essaie. J'essaie de me contrôler. D'intégrer le fait que parfois les choses n'arrivent pas toujours aussi vite qu'on le voudrait. Que même des fois, ça fait partie du jeu. Attendre, patienter, pour apprécier d'autant plus le résultat. Ouais, ouais...


Mon souci, c'est que quand je me mets quelque chose en tête – quelque chose qui me fait plaisir, bien sûr – je deviens d'une impatience terrible. Vous allez rire, mais dans ces moments là, je me sens souvent comme le matin de Noël. Vous voyez un peu le genre ?


Sauf que pour les choses importantes, s'impatienter, c'est aussi prendre le risque de se planter. De faire les mauvais choix, dans la précipitation. À vouloir aller plus vite que la musique, on peut se tromper. Alors, je dois lutter contre ça. Prendre le temps de prendre le temps.


En ce moment, je réfléchis beaucoup à mon projet professionnel. À mon avenir et j'ai pris conscience que je veux que les choses aillent trop vite. Je suis tentée de sauter les étapes pour arriver plus vite à mon objectif final. Parce que c'est cela qui motive. La finalité. Sauf que pour que ce soit un succès, il faut cocher les petites cases, une à une. Et qu'il ne peut en être autrement.

 

Autant, je peux faire preuve de beaucoup de patience dans mon quotidien. Avec toutes les aides que doivent m'apporter les auxiliaires de vie. Ça, je sais faire. Faire preuve de self control malgré les contextes qui ne s'y prêtent pas du tout. Garder mon calme en – presque – toute circonstance. C'est d'ailleurs étonnement ce que retiennent de moi mes proches. Le fait que je sois patiente. Pourtant, quand il s'agit de choses qui me tiennent à cœur, que j'ai choisi , là je ne réponds plus de moi.


J'essaie quand même de voir cette impatience comme un moteur dans la vie, bien souvent. Parce qu'elle fait de moi quelqu'un qui n'hésite pas à foncer quand je suis sûre de moi. Qui me donne ce petit grain de folie qui fait qu'autrement, rien ne serait possible. Je crois qu'au final, tout cela s'équilibre pas trop mal. En tout cas, c'est comme cela que je suis. Et je dois probablement faire avec.


      *  *  *


      Et vous, vous êtes plutôt du genre patient ou impatient dans la vie ? 

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 09:00

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Ce weekend, j'ai regardé le film « La guerre est déclarée ». Je dois dire que cela ne m'a pas laissée insensible. Et surtout, je dois admettre que ce film m'a fait énormément réfléchir.  Au point, de me laisser avec une furieuse envie d'écrire. De poser des mots sur ce que j'ai pu ressentir.

 

Pour ceux qui ne connaissent pas, l'histoire raconte comment un jeune couple tombe fou amoureux et comment par la suite, ils deviennent parents d'un petit garçon. Seulement, ce conte de fée est bouleversé quand ils apprennent que leur fils est atteint d'un cancer.

 

Tout au long du film, nous sommes témoins de la manière dont le couple traverse cette épreuve difficile. L'un et l'autre n'ont d'ailleurs pas toujours la même façon de réagir à une même situation. Ils sont confrontés à la peur, l'incompréhension, le doute... Je n'ai pas pu m'empêcher de faire le parallèle avec mon propre vécu. Bien sûr, je n'ai pas vécu exactement les mêmes choses. Mais les choses ont trouvé écho en moi. De manière assez spectaculaire et bouleversante. 

 

Ce film pose de réelles questions, je trouve. Comme par exemple, sommes-nous tous suffisamment armés pour affronter les épreuves difficiles que la vie met sur notre chemin. Sortons-nous tous intacts de ce genre de choses ?

 

Je pense en particulier à l'impact que certains événements peuvent avoir sur un couple. Ou bien même sur une famille. Est-il raisonnable de penser que parfois la vie, les épreuves peuvent être plus fortes que nous et laisser des traces indélébiles sur leurs passages. Au point de mener un combat peut-être perdu d'avance. Malgré tout l'amour, ou toute la bonne volonté. Malgré tous les efforts et toute l'énergie qu'on essaie de déployer. Ça ne fonctionne pas toujours.

 

Dans ces cas là, faut-il baisser les bras ? Faut-il continuer de se battre, coûte que coûte ? Même si cela est douloureux, si cela est épuisant ? Quand faut-il décider que ça en est assez ? Le cœur et la raison fonctionnent très rarement dans le même sens. Alors comment faire pour prendre les bonnes décisions dans ces moments là ?

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 16:40

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Bien souvent, on se plaint de ne pas avoir le temps. Alors qu'il suffirait par moment de prendre le temps. Subtile nuance. Mais nuance quand même. Et puis, parfois, on dispose de ce temps tant attendu, et rien ne se passe comme prévu. Difficile d'y voir une quelconque logique. Je m'entends encore dire lorsque je travaillais à temps plein "je n'ai le temps de rien !", en pestant contre cela. Je trouvais rageant de passer la journée entière au bureau à trimer et de rentrer le soir épuisée et donc dans l'incapacité de trouver l'énergie de faire toutes les choses auxquelles je rêvais ou pensais dans la journée. C'est quand même relativement injuste quand on y pense. Comme si pouvoir tout faire en même temps avait un prix. 

 

Aujourd'hui, je dispose de bien plus de temps et parfois je ne sais pas quoi en faire. C'est excessivement frustrant, je trouve ! À croire que l'on n'est jamais content. Blague à part, je crois surtout que pour le moment je ne suis pas encore en phase avec ces nouvelles habitudes, ce nouveau rythme de vie qui sont les miens. Je veux tellement être occupée afin de ne pas trop penser que j'en viens à ne pas forcément bien exploiter mon temps. C'est surtout que j'en oublie les bases. Ces fondations qui font que tout le reste peut résister. Tenir bon. Comme par exemple, l'écriture. Écrire, j'en ai besoin. Je le sens, les mots me rongent de l'intérieur tant que je ne les fais pas sortir. Et pourtant, cela m'arrive souvent ces derniers jours de ne pas avoir le courage de me mettre devant le clavier. Allez comprendre. Plus logique que moi, tu meurs.

 

Je prends conscience qu'il faut que je m'autorise de temps en temps à ne rien prévoir sur une journée entière. D'envisager cette journée comme des instants privilégiés de réflexion. De calme. Propices au bien être. Il faut donc pour cela que je fuis la facilité comme rester plusieurs heures devant la télévision, ce qui est en soit plutôt improductif. D'accord, ça vide la tête mais le soir venu, la frustration fait son entrée en scène. Culpabilisante. Moralisatrice au possible. 

 

Bref, tout cela pour dire que parfois, quel que soit le contexte, j'ai l'impression que nous ne prenons pas le temps. Qu'il semble parfois bon de remette au lendemain quand ce n'est pas le moment. Que l'on a d'autres choses à faire de plus important. Tout ça. Tout ça. Mais en réalité, prendre ce temps là, précieux, c'est sans doute être plus efficace pour tout le reste par la suite. Pour tous ces moments où il faut être productif. Concentré. Prendre son temps pour les choses importantes est sans doute la meilleure des solutions.

 

* * * 

Et vous, prenez-vous le temps ?

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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 14:25

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Parfois, on a beau avoir des rêves plein la tête, déborder d'idées, on a du mal à passer à l'acte. Dans l'absolu, ce n'est pas très logique. On devrait au contraire tout faire, tout donner pour que ces projets deviennent réalité. Sauf que pour atteindre certains de ces rêves, il faut envoyer promener certaines choses. Ces choses rassurantes, dont nous avons l'habitude. Ah ces habitudes. Difficile de s'en défaire.

 

C'est là qu'intervient un sentiment malvenu. La peur. Cette foutue trouille qui fait qu'on est comme paralysé. Incapable de faire quoi que ce soit. La tête a envie mais le reste ne bouge pas. Il y a comme un blocage. Pour certains, la peur est un moteur. Et pour d'autres, elle est un frein. Je me trouve à mi chemin entre ces deux là. Je commence par avoir peur, redouter. Parce que c'est bien connu, l'inconnu fait peur. Et ensuite, d'un seul coup, cette appréhension va me porter dans le bon sens.

 

Pour l'instant, j'en suis à la première étape. Remplie de doutes. La tête pleine de questions. Qui n'ont pas encore de réponse pour le moment. J'ai peur de l'échec. Peur de ne pas être capable d'y arriver. Peur du risque que cela comporte. Alors que je devrais plutôt être impatiente que les choses deviennent concrètes. Palpables. Seulement, il faut pour le moment que j'accepte que certaines choses prennent du temps. Que c'est comme ça. Que c'est même une étape indispensable.

 

C'est encore difficile pour moi d'accepter d'avoir perdu mon travail. D'avoir perdu ce statut de salarié. J'ai longtemps cru que ce statut protégeait pas mal de monde. Que le CDI était une valeur sure. J'ai du apprendre, malgré moi, que ce n'est en réalité pas le cas. Plus personne n'est à l'abri aujourd'hui. Quel triste constat. Déjà que la vie est loin d'être simple, mais en plus il faut accepter qu'elle doit se faire dans une certaine incertitude. Les repères changent en fonction des époques, probablement.

 

Ma réflexion personnelle doit se faire. Petit à petit. Parce que mon projet ne se monte pas en un claquement de doigt. Et quelque part, c'est une bonne chose. Cela va m'apprendre la patience. Je vais avoir le temps de murir mes envies. De préciser mes besoins. De faire en sorte que chaque particule devienne, chacune à son tour, une partie d'un grand ensemble. Cela devra rester mon seul moteur.

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 20:30

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Récemment, mon quotidien a beaucoup changé. De manière considérable et c'est peu dire. En effet, pour ceux qui n'ont pas suivi, j'ai perdu mon boulot depuis deux semaines suite à un licenciement économique. Forcément, ne plus devoir se rendre chaque matin au bureau change beaucoup de choses. Et je dois dire que ce changement, j'ai encore beaucoup de mal à m'y faire.


Pour occuper ce temps qu'il m'est donné d'avoir, j'ai décidé de faire plein de choses. Je sors de chez moi pour rejoindre des amis. Je fais un peu les magasins. Je suis retournée plusieurs fois au cinéma. Il s'avère que je fais ces activités en journée et en semaine. Et voyez-vous c'est là que se pose ma difficulté. Je ne suis pas habituée à être en ville en plein milieu de journée, alors que d'habitude à cette heure là, j'étais au bureau. À chaque fois que je me fais cette remarque, je suis très mal à l'aise. J'ai l'impression de ne pas être à ma place. De ne pas être légitime, quelque part.

 

Et faire ce constat me renvoie bien souvent à cette nouvelle situation qui est la mienne : demandeuse d'emploi. (Je m'oblige à ne pas trop utiliser dans mon vocabulaire le mot chômeuse. Je m'y fais moyen) Même si dans les faits, je vous l'accorde, cela ne change pas grand chose. Toujours est-il que j'ai encore du mal à m'autoriser à apprécier ces moments de liberté où je peux faire ce que je veux. Et en journée. Là où d'autres sont coincés derrière un bureau. Parce qu'il n'y a pas très longtemps, j'étais cette personne.

 

Force est de constater que j'ai perdu tous mes repères. Alors, c'est à moi de m'en créer de nouveaux, me direz-vous. Sauf que c'est loin d'être si évident. Je ne sais pas encore comment faire. Je crois que l'information n'a pas encore pris tout son sens dans ma tête. Je crois aussi que je lutte encore contre cet état de fait. Une partie de moi ne doit pas l'accepter. Et une autre est déjà plus en moins déjà en train de se chercher un peu. Pas simple, tout ça.


En tout cas, je sais que j'ai envie de vraiment bien exploiter ce temps. Sauf que j'ai l'impression de mettre la barre trop haut. Ce qui est probablement le meilleur moyen de me mettre la pression. Mais c'est tout moi, ça. Grande impatiente que je suis, je suis du genre à vouloir sauter les étapes. Vous voyez, celles qui ne sont pas agréables. Que personne n'a envie de vivre ou ressentir. Telle que l'acceptation, par exemple. Pour ne citer qu'elle...

 

Accepter, pour mieux avancer. Voilà sans doute la première des choses à affronter avant tout le reste. Alors, je vais tenter de me concentrer là-dessus. Avant de continuer de me dire que je ne fais pas assez ceci ou que je prends trop de temps pour cela. Bref, vous l'aurez compris, c'est un peu le bazar dans ma tête en ce moment. Avoir perdu mes repères me perturbe beaucoup. Mais, faites moi confiance, je travaille sur moi pour qu'il en soit bientôt autrement.

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26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 19:50

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Dans la vie, il ne faut pas négliger l'importance de ces petits moments qui nous laissent le sourire aux lèvres. Samedi, j'ai passé quelques heures avec mes grands parents. Et je dois dire qu'à chaque fois que cela se produit, je me sens bien. Parce que j'ai partagé avec eux un moment convivial. En toute simplicité. Juste eux et moi. Et cette multitudes de sourires sur leurs visages. Le bonheur d'être ensemble. La joie de partager une part de galette à la frangipane. Même que j'étais la reine. Rire de tout. De rien. Attraper un fou rire que seul mon papi et moi pouvons comprendre. Et ouais, lui et moi, c'est comme ça. Les mêmes blagues. Le même humour. On se comprend. Et puis aussi, autour de cette table, on a partagé des souvenirs. En particulier de cette période que je n'ai pas connu : la guerre. Je suis toujours très attentive lorsqu'ils évoquent ces moments là. J'ai parfois du mal à réaliser qu'ils ont pu être témoin de ça. Et puis, très vite, on repense à des choses plus joyeuses. On échange les souvenirs de nos proches. Chacun y va de ses petites anecdotes.

♥ ♥ ♥ 

Voilà, c'est ça la vie.

Ce sont ces instants si précieux qui me donnent le courage de m'accrocher.

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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 10:22

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Voilà, ce jour tant redouté est arrivé. Aujourd'hui est le premier jour d'une nouvelle vie car hier se terminait mon contrat de travail. Après sept années de collaboration, j'ai été licenciée pour raisons économiques. Pour celles et ceux qui n'ont pas suivi l'histoire, je vous en parlais ici et .

 

J'ai évidemment beaucoup appréhendé (et appréhende encore!) ce changement radical. Beaucoup de questions me passent par la tête. Comment vais-je gérer ce changement de vie ? Vais-je réussir à retrouver du travail dans cette période si peu porteuse au niveau de l'emploi ? Comment vais-je gérer cette période sans activité, moi qui fais toujours beaucoup de choses en même temps ? Bref, vous l'aurez compris ce changement de cap engendre pas mal de questions. Ce qui est normal, je pense.


Mais, je pense surtout que je ne réalise pas encore vraiment ce qu'il m'arrive. Je n'appréhende pas encore réellement ce nouveau statut qui va être le mien: sans emploi. Plusieurs personnes m'ont demandé comment je gère ça, ces derniers jours. Je ne sais pas trop. Je ne le gère pas, à vrai dire. Je ne réalise pas. Je suis comme anesthésiée. Mais surtout épuisée, physiquement et mentalement. Je dors mal la nuit, signe de grande angoisse. Je redoute énormément les mois à venir.


Par contre, je sais que je veux profiter de cette période pour prendre le temps de réfléchir à ce que je souhaite faire à l'avenir. Professionnellement parlant, notamment. Je ne veux pas replonger dans cette spirale infernale où j'étais enfermée depuis plusieurs années. Ces journées entières à ne pas trouver l'épanouissement. Les nombreux matins où je peinais à trouver une bonne raison de me lever. Ça, c'est fini pour moi. Enfin !


Et quand je laisse de côté cette facette angoissante de ma nouvelle situation, j'ai des envies plein la tête. J'essaie de voir dans cette épreuve une nouvelle opportunité de réaliser certains de mes rêves. De penser à moi, ce que je souhaite. Vraiment. Et j'ai hâte de pouvoir commencer à me lancer, dés que je serai sur pieds. Prête à affronter tout cela. Ça bouillonne dans mon esprit. Après tout, j'aurai enfin le temps de faire certaines choses que je n'avais pas le temps de faire avant. Ou ne prenais pas le temps de faire, parfois.


Il y aura forcément des hauts et des bas dans les semaines et mois à venir. Sans aucun doute même. Il va falloir que je m'arme en conséquence pour affronter tout cela. Mais aujourd'hui, je décide de trouver du bon dans ce qu'il m'arrive. J'y vois une grande opportunité de changer de vie. Positivement. De poser mes priorités. Et le moment viendra pour que toutes les petites idées qui germent dans ma tête deviennent réalité. 

 

Pour le moment, j'essaie de me reposer. J'ai acheté plein de nouveaux livres et je suis impatienté de les dévorer. Je me suis enfin remise au cinéma: rien qu'hier je suis allée voir deux films (je vous en parle très vite). Je profite de mes ami(e)s et de ces moments d'échanges si précieux. Bref, je me laisse le temps.

 

*  *  *

Aujourd'hui est le premier jour du reste de ma vie. 

 

 

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 17:20

Après une semaine éprouvante, rien de tel que de s'évader pour se changer les idées. Se vider la tête. Alors, c'est tout naturellement qu'hier matin, j'ai eu envie d'aller voir la mer. J'avoue que j'avais un peu peur de souffrir du froid. Du mauvais temps. Il n'en fut rien, j'ai eu la chance de trouver une jolie lumière. Le vent avait même décidé de ne pas trop me bousculer.


D'abord, avant l'effort, le réconfort. Difficile de se trouver si proche de la mer et de ne pas déguster une bonne moules-frites. Et ouais, tradition oblige. Elles étaient fameuses. À la hauteur de mes espérances. Une petite crêpe à la chantilly et me voilà fin prête pour aller affronter le froid. Bonnet, écharpe, indispensables pour la grande frileuse que je suis.


Une fois dehors, face à cette mer, j'ai pris ma claque. Et pourtant, je l'ai vu de nombreuses fois, cette mer. Mais là, elle m'est apparue superbe. Touchante. D'un bleu assorti au ciel. J'ai trouvé le tableau bouleversant. Peut-être est-ce que parce que je suis à fleur de peau ces derniers temps. Mais là, je me suis retrouvée aspirée par ces couleurs, ces tons remplis de douceur.

 

J'ai affronté ce bord de digue jusqu'au bout. Jusqu'à trouver les dunes de sable. La lumière était fabuleuse. Le temps de quelques heures, je me suis sentie ailleurs. Dépaysée. Comme entre parenthèses. Le sourire aux lèvres. J'ai trouvé la paix quelques temps, à quelques mètres de l'eau. Face à cette étendue. C'est incroyable le calme qui se dégage d'un tel endroit. On se sent seul au monde. Seul face à soi-même aussi. Et il n'y a pas à dire : ça a le mérite de remettre les idées en place.


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