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Je vous laisse découvrir mon blog où vous trouverez les témoignages, anecdotes et coups de gueule d'une presque trentenaire en situation de handicap qui essaie d'attraper les instants de vie au vol ! Écrire me fait du bien et échanger encore plus ! Alors n'hésitez surtout pas à réagir... Mon message est clair: dédramatisons la maladie ou le handicap. Faisons en une force !

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27 juillet 2016 3 27 /07 /juillet /2016 13:44
Peut-on tous dépasser nos limites ?

Voilà une question que je me pose depuis quelques jours. Tout cela est parti d’un échange que j’ai eu vendredi dernier avec des anciens collègues. Je vous explique rapidement le contexte pour que vous puissiez comprendre : il y a un peu plus d’un an et demi, j’ai trouvé du travail à plus de 50 km de chez moi. Étant en fauteuil roulant et n’ayant pas le permis, j’étais dépendante des transports en commun pour aller travailler. Ces trajets représentaient au total 3h par jour. Et encore, ça c’est quand tout se passait bien (pas de souci d’auxiliaire de vie, pas de retard ou de gréve de train et pas de souci de taxi adapté...), je vous laisse imaginer. J’ai donc fait ce trajet durant près de dix-huit mois. Aujourd’hui, et depuis presque deux mois, je travaille désormais à dix minutes à pied de chez moi. Adieu les difficultés de transport et la fatigue démesurée, cela ne me manque pas. Voilà, le décor est bien en place.

 

Vendredi dernier donc, je suis allée enfin rechercher mes affaires à mon ancien bureau. Je n’avais pas eu le temps de le faire avant et je n’avais même pas eu la possibilité de dire au revoir à mes collègues tant les choses se sont précipitées à la fin pour le changement de locaux. J’ai donc eu le plaisir de recroiser certains d’entre eux, pas tous malheureusement à cause des congés, et certains ont été moins pudiques que d’habitude et m’ont dit droit dans les yeux « qu’ils ne savent pas comment j’ai fait pour tenir le coup avec toutes ces heures de trajet juste pour venir bosser pendant autant de temps et qu’eux-mêmes ne l’auraient jamais fait... » J’ai été très touchée qu’ils me disent cela, car j’ai pour la première fois eu l’impression qu’ils se sont vraiment posé la question de ce que cela avait pu représenter pour moi en termes de contraintes de déplacement et de fatigue.

 

Depuis, j’ai réfléchi à cette question : sommes-nous tous capables de dépasser nos limites? Parce que sur le papier, face à une situation théorique, nous avons tous cette tendance à dire spontanément que l’on ne pourrait pas. Mais comment fait-on quand tout cela est ajouté à une certaine réalité. Cela change t-il la donne ? Le contexte et l’environnement influent -ils sur notre façon de voir les choses ?

 

Il y a quand même les choses en théorie et puis il y a la réalité. Par exemple, à l’époque à laquelle on vit, à mon sens il faut aller là où l’emploi se trouve. Peut-être ne suis-je pas objective sur la situation. Peut-être n’avons-nous pas tous la même volonté ou le même courage, je ne sais pas trop. Ce qui paraît compliqué pour l’un, ne l’est peut-être pas autant pour l’autre... Mais je crois que nous avons tous tendance à nous croire moins fort que nous ne le sommes réellement. Je suis sincèrement convaincue que dans certaines situations, nous sommes tous capables de dépasser nos limites.

 

Je vous avoue qu'avec le recul, je ne sais pas moi-même comment j’ai fait pour tenir le coup durant ces dix-huit mois, j’en suis la première étonnée. Je crois que je fonctionne comme cela, je me donne un objectif, j’y vois potentiellement un défi et je me lance. A fond, quoi qu'il arrive. Par contre, je peux affirmer avec beaucoup de conviction que je serais désormais incapable de le refaire aujourd'hui. Ne me demandez même plus de prendre le train tôt pour retourner là-bas, je fais un blocage. Je n’y arriverais plus. Bien que, finalement, on ne sait jamais après-tout...

 

♥ ♥ ♥

Et vous, qu’en pensez-vous ?

Croyez-vous que nous soyons tous potentiellement capables de dépasser nos limites ?

Je suis curieuse de lire vos commentaires sur le sujet !

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30 juin 2016 4 30 /06 /juin /2016 12:00
Défi listes : mes envies.

Voilà un joli défi que nous propose Cécile du blog Zenopia en nous emmenant à la recherche de nos envies. L’idée est de faire une liste de chacune de vos envies qui vous tiennent à cœur.

 

C’est un exercice que j’ai apprécié faire hier soir, bien installée pour me détendre. J’ai réfléchi à toutes ces choses, petites ou grandes, que j’aimerais faire. Tous ces rêves qui me font sourire rien qu’à leur pensée. Faire cette liste fait un bien fou et j’avoue que ça nous rappelle qu’il ne faut jamais oublier de rêver. Parce que c’est en partie ce qui nous fait tenir bon dans les moments difficiles. Parce qu’on peut s’accrocher à cela, toujours. Voici donc la liste de mes envies (sans classement particulier) :

 

- Avoir une pièce chez moi où je pourrais bricoler mes trucs en pouvant laisser tout en plan, sans devoir ranger systématiquement.

- Investir dans un chez moi que je pourrai aménager comme je veux où tout serait facilement praticable.

- Écrire et publier mon premier livre.

- Me faire tatouer, encore faut-il que j'ose sauter le pas.

- Essayer d'éliminer au maximum le stress de ma vie.

- Que ma maladie ne s'aggrave pas.

- Aller à New York.

- Prendre l'avion pour la première fois.

- Manger dans un grand restaurant gastronomique.

- Avoir une équipe d'auxiliaires de vie fiable et qui dure dans le temps (comment ça, je rêve ?!)

- Avoir un jardin où planter de jolies fleurs et des cactus.

- Apprendre l'espagnol pour le parler couramment.

- Découvrir la Grèce.

- Refaire la décoration du sol au plafond.

- Aller en vacances sur une île où l'eau y est d'un bleu très transparent.

- Que mes proches soient éternels.

- M'investir dans le milieu associatif.

- M'épanouir professionnellement et me sentir utile dans mes missions.

- Vivre dans un pays où il ne fait jamais froid. J'avoue que vivre à Barcelone me fait particulièrement rêver.

- Avoir une maison de campagne.

- Prendre des cours de maquillage.

- Avoir une piscine adaptée chez moi, avec de l'eau bien chaude (évidemment).

- Être bronzée toute l'année.

- Faire de la pâte à choux.

- Partir en vacances entre filles avec ma meilleure amie.

- Avoir une grande et belle cuisine équipée.

- Avoir les cheveux de couleur auburn.

- Voir mes frères se marier.

- Que toutes les portes de l'endroit où je vis s'ouvrent automatiquement pour que je puisse aller où je veux quand je veux.

♥ ♥ ♥

Je vous encourage à vous lancer dans cette liste qui met vraiment

du baûme au coeur et qui invite à rêver un peu...

Alors dites-moi, quelles sont vos envies ?

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16 février 2016 2 16 /02 /février /2016 17:41
Si j'étais.

J'ai eu envie de réaliser mon portrait chinois suite à la lecture de l'article de L'heureuse imparfaite. J'ai trouvé intéressant de me présenter sous un aspect un peu différent de d'habitude. J'ai donc choisi une série de dix questions auxquelles j'ai envie de répondre. C'est donc parti pour quelques confidences...

 

♥ Si j'étais une fleur ?

Je crois que j'aimerais être une orchidée ou un œillet. Parce que je trouve ça tellement joli. Mon orchidée est en fleur et j'aime régulièrement composer un bouquet d'oeillets.

 

♥ Si j'étais une partie du corps humain ?

Je choisirais les yeux. Je trouve que le regard peut exprimer énormément de choses. Et puis, il existe tout un tas de couleurs différentes d'iris, c'est fascinant.

 

♥ Si j'étais un pays ?

Je dirais un pays où le soleil est bien plus present que là où j'habite. Alors, je choisis l'Espagne. Deja parce que ce n'est pas si loin de la France et puis j'aime la mentalité espagnole, leur rythme de vie, la mer et bien sûr la chaleur.

 

♥ Si j'étais un paysage ?

Sans hésiter, un bord de mer avec un coucher de soleil. Je ressens toujours beaucoup de paix quand je suis face à la mer, à écouter le bruit des vagues et à plonger mon regard dans l'horizon.

 

♥ Si j'étais un peintre ?

Sans hésiter, je choisis Claude Monet et en particulier la série des Nymphéas aux couleurs si douces. J'ai adoré ma visite au musée de l'Orangerie, il y a quelques années. Je pourrais passer des heures à regarder ses toiles.

 

♥ Si j'étais une couleur ?

C'est difficile de n'en choisir qu'une. J'aime beaucoup le vieux rose et aussi la couleur corail. D'ailleurs, cela se ressent dans ma déco et dans les vêtements que je porte. Surtout en été.

 

♥ Si j'étais un instrument de musique ?

Très spontanément, je réponds le piano. Parce que c'est un instrument que j'aime depuis toujours. J'aime écouter de la musique classique, cela m'apaise toujours beaucoup. Et puis, je trouve que c'est un instrument élégant.

 

♥ Si j'étais un personnage de série télé ?

J'aimerais être Dana Scully dans la série X-Files. Déjà, je la trouve hyper jolie mais j'aime surtout ce personnage. Malgré son côté scientifique et sceptique, j'aime le fait qu'elle se laisse parfois convaincre par les théories loufoques de son collègue Fox Mulder.

 

♥ Si j'étais un dessert ?

Ouh la, vaste question ! Euh, je dirais un macaron. Petit, mignon et coloré ! Et puis, il peut avoir plein de parfums différents. Même si ma pâtisserie préférée reste un merveilleux au chocolat blanc.

 

♥ Si j'étais une citation ?

Sans hésiter, celle qui est en permanence sur ma bannière de blog :

« On a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte qu’on n’en a qu’une.» de Confucius.

♥ ♥ ♥

Et vous, ça vous dirait de faire votre portrait chinois avec ces mêmes questions ?

Ça me ferait plaisir de lire ça !

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7 janvier 2016 4 07 /01 /janvier /2016 19:59
Toujours un objectif en tête.

Aujourd'hui, au cours d'une discussion, j'ai pris conscience de quelque chose me concernant : j'ai toujours besoin d'avoir un objectif en tête. Que ce soit dans la vie professionnelle ou dans la vie personnelle, j'aime savoir pour quoi je me bats ou m'investis. Je crois que c'est un moteur pour moi, au quotidien.

 

Dans le boulot, je travaille toujours mieux un peu sous pression. Quand j'ai un objectif en tête pour un dossier et surtout un délai à tenir. Je trouve que l'on ne travaille pas du tout de la même manière selon le temps dont on dispose. Moi, quand j'ai trop de temps ça me perturbe un peu... Je crois que mes années d'études d'architecture ont laissé quelques traces de ce point de vue là.

 

Quand je rêve à quelque chose ou en tout cas, quand j'ai un objectif en tête, je me donne pleinement. Je ne compte pas l'investissement. Je sais que c'est ce qu'il faut faire pour obtenir ce que je veux et j'en fais mon affaire. Ce qui me perturbe un peu plus, c'est une fois que l'objectif est atteint. Je suis satisfaite, évidemment. Je savoure cette réussite mais je dois avouer que très vite le "et maintenant ?" se présente à mon esprit.

 

Je crois que je ne changerai pas, je suis comme ça, depuis toujours. Apres tout, chacun son rythme. Moi, j'ai besoin de savoir pour quoi je me lève le matin et pourquoi je vais me donner à fond. Vous connaissez Madame "qu'est ce qu'on fait aprés ?", ben c'est moi ! C'est mon moteur dans la vie, parfois on ne m'arrête plus. Je crois que je serai complètement perdue si je n'avais pas au moins ne serait-ce qu'un petit truc en tête que je voudrais réaliser...

 

♥ ♥ ♥

 

Et vous, vous êtes de ce genre là aussi où est-ce que plutôt vous vous laissez porter par la vie sans avoir spécialement d'objectif en tête ?

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 16:38
L’indécision.

En ce moment, je me pose beaucoup de questions sur mon avenir. En particulier, sur mon avenir professionnel. Pour ceux qui l’ignorent j’ai un nouveau travail depuis début janvier 2015 et je dois faire trois heures de trajet au quotidien pour m’y rendre. Cela devient vraiment fatiguant et se pose donc la question de changer de poste pour me rapprocher de chez moi.

 

Je me pose la question suivante : dois-je privilégier le plaisir dans le travail ou plutôt l’aspect confort comme la distance domicile / travail ? Je me demande si je prends les choses dans le bon sens car me rapprocher de chez moi est bien l’objectif principal mais faire quelque chose qui me plaît est aussi une priorité. Parce qu’avoir un nouveau travail à dix minutes de chez moi, c’est bien, mais m’ennuyer cela ne me conviendra pas non plus. Je me connais.

 

Alors vient ensuite une autre question : pourquoi ne pas tenir le coup à mon poste actuel jusqu’à temps que je trouve un autre poste qui satisfait mes deux critères ? Oui, d’accord mais si cela prend des mois voire des années, je fais comment ? C’est une véritable torture, je dois bien l’admettre. J’en suis à un moment de ma vie où je dois bien admettre que je dois davantage penser à ma santé, à ce qui est bon pour moi. Certes. Mais ce qui est bon pour moi ne se résume pas qu’à un facteur géographique. Non.

 

J’ai besoin de m’épanouir dans ce que je fais. De savoir exactement pourquoi je me lève le matin. Par exemple, en ce moment j’ai l’impression de trop m’éloigner de mon métier d’origine, de ne pas tirer profit des longues études que j’ai fait. Ça me gêne beaucoup. D’un autre côté, cela me permet d’élargir mes compétences et d’apprendre de nouvelles choses, ce qui est loin d’être inutile. Bien au contraire. Mais justement, dans le fait d’envisager de changer de poste se pose la question de profiter de cette occasion pour revenir à mon métier de cœur. Ou en tout cas m’en rapprocher un minimum.

 

Mais quand je regarde les postes disponibles, ce n’est pas si évident. Du coup, je bloque. Je ne sais pas quoi faire. Je ne veux plus jamais être prisonnière de mon travail au quotidien, je l’ai trop vécu pendant des années dans mon précédent et premier boulot. J’étais bien trop malheureuse. Pour autant, je ne peux raisonnablement pas rester éternellement dans la situation actuelle où chaque semaine de transport devient de plus en plus fatigante. Dois-je écouter le cœur ou la raison ? Je ne sais pas encore. Bref, me voilà bien avancée, tiens !

♥ ♥ ♥

Vous en pensez quoi ? Avez-vous déjà fait face à pareil dilemme ?

Dans quel sens prendriez-vous les choses ?

Tout conseil est le bienvenu !

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24 septembre 2015 4 24 /09 /septembre /2015 16:48
Pause.

Je reprends le travail aujourd'hui après dix jours de congés. Ces journées de repos étaient les bienvenues après de longues et intensives semaines de travail. Mon corps et mon esprit ne tenaient qu'à un fil. La fatigue devenait de plus en plus présente. Pesante, envahissante. Seulement, ce n'est qu'une fois le rythme ralenti que je me suis rendue compte à quel point j'avais minimisé cet aspect fatigue. Honnêtement, je me demande même comment j'ai fait pour ne pas craquer avant. J'ai trop tiré sur la corde.

 

Cette parenthèse au calme m'a permis de faire le point. De mettre la vie sur pause un instant et d'observer les choses. De réfléchir sur la vie, le travail. Ce que je veux, et ce que je ne veux plus. J'entrevois beaucoup de changements dans les mois à venir. Je dirais même que je les espère de toutes mes forces. Car il faut que les choses changent. Cela ne peut plus continuer comme cela. Je ne peux plus, je ne veux plus. Ces heures de trajet au quotidien pour aller travailler m'ont petit à petit grignotée de l'intérieur.

 

Quand j'ai accepté le poste en fin d'année dernière, je n'ai vu que le positif. J'y ai vu l'opportunité d'enfin reprendre une activité après la perte de mon emploi. J'y ai vu la fin de mes peurs et de mes angoisses. J'allais enfin pouvoir reprendre un rythme, me sentir utile et me dépasser à nouveau. Mais je n'ai pas vraiment vu cette distance (pourtant évidente) qui sépare mon lieu de vie de mon lieu de travail. Et surtout, je ne me suis pas du tout projetée dans une fatigue aussi difficile à supporter au quotidien.

 

Les premières semaines, j'étais euphorique. Je souriais tout le temps, même le matin pour aller travailler. Chose qui ne m'était pas arrivée depuis des années, il faut le préciser. Ça m'a fait un bien fou. J'ai respiré à nouveau. Je suis faite pour être active au quotidien, c'est ma façon à moi de me sentir vivante. De me dépasser, de dépasser tous les freins que la vie a parfois mis sur mon chemin. Sauf qu'aujourd'hui, près de dix mois plus tard, les choses sont tout à fait différentes...

 

Tellement différentes qu'après ces dix jours de vacances à faire le vide dans ma tête et à penser à mes projets pour l'avenir la simple idée de remonter dans le train demain matin tôt me donne des crampes d'estomac. J'ai l'impression que je n'en suis plus capable. Si j'étais tout à fait transparente et honnête avec vous, je dirais plutôt que j'ai peur. J'ai peur pour moi, pour ma santé. Car là où je pensais avoir regonflé les batteries de mon corps, ce n'était qu'illusoire. La visite de mon médecin me l'a cruellement démontré avant hier. Et depuis, je bloque.

 

Je voudrais avoir le pouvoir d’accélérer le temps et de faire en sorte que mes projets professionnels pour me rapprocher de chez moi prennent vie. Là, tout de suite, maintenant. Que ces longs trajets au quotidien ne soient plus qu'un mauvais souvenir. Seulement, il faut que je tienne encore un moment car rien n'est fait. Je dois d'abord atteindre un objectif important à mon poste actuel. Et seulement après, si tout se passe comme je le souhaite, je pourrais voir d'autres pistes se dégager.

 

♥ ♥ 

Vous allez rire mais je ne sais comment conclure cet article. Peut-être parce qu'il n'y a pas de conclusion satisfaisante à part, croiser les doigts de tout cœur pour qu'un jour prochain les choses changent dans le bon sens...

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16 août 2015 7 16 /08 /août /2015 18:21
Les sept choses...

J'ai eu envie de rédiger cet article sur à la lecture de celui de Mémorables oublis. Alors c'est parti pour la liste de tout un tas de choses !

 

♥ Les sept choses à faire avant de mourir ♥ 

- Visiter New York et réussir à prendre l'avion. Parce que ça, c'est le plus grand rêve de toute ma vie.

- Vivre dans un appartement ou une maison que j'aurai complètement conçu et dessiné. Où tout serait adapté pour moi et où je ne rencontrerais plus aucune difficultés de mobilité.

- Écrire et publier un livre où je laisserai une trace de mon passage sur terre. J'y raconterais mes aventures (bonnes ou mauvaises) avec la maladie, l'accessibilité, la vie. Tout ça, tout ça.

- Voir le lever de soleil au bord d'une mer turquoise. Parce que ça doit être magique.

- Laisser une raison aux gens de ne pas m'oublier une fois que je ne serai plus sur terre.

- Faire un boulot qui me plait et dans lequel je m'épanouis pleinement.

- Aller au sommet d'une montagne et crier de toutes mes forces. Comme ça, pour faire semblant d'être la reine du monde pendant quelques secondes et penser que rien n'est impossible.

 

♥ Les sept choses que je fais le mieux ♥ 

- Rire pour des bêtises.

- Me prendre la tête pour rien.

- Être disponible à chaque instant pour les gens que j'aime.

- Prendre des photos de tout, tout le temps.

- Commencer un article pour le blog et ne jamais le terminer.

- Improviser des recettes à cuisiner.

- Avoir un million d'idées et d'envies à la seconde.

 

 

♥ Les sept choses que je ne sais pas faire ♥ 

 

- Préparer des macarons sans les rater.

- Ne pas râler.

- Arrêter de me poser sans arrêt des questions. Notamment, celles où parfois il n'y a pas de réponse...

- Commencer quelque chose et aller systématiquement jusqu'au bout. Oui, je suis plutôt du genre à commencer plein de choses en même temps...

- Être patiente.

- Réfléchir avant de parler. Des fois, ça peut servir quand même, mais bon...

- Accepter de ne pas réussir quelque chose qui me tenait beaucoup à cœur.

 

 

♥ Les sept choses que je dis souvent ♥ 

 

- C'est pas glorieux, glorieux mais je dis tout le temps des gros mots. « Putain, merde, fais chier » quoi.

- « Je ferai ci ou ça quand je serai grande ! »

- « Oh ça m'énerve les gens qui... »

- « Qu'est-ce qu'on fait après ? »

- « Laisse-moi tranquille. » Même que je sais le dire en Espagnol « Deja me en paz. », alors que je ne parle pas Espagnol !

- « Dans l'absolu. »

- « Est-ce que tu crois que ... ? " avec tout ce que tu peux imaginer derrière !

 

♥ ♥ ♥ 

 

Et toi, ça donnerait quoi si tu répondais à ces quatre questions ?

Dis-moi tout ! :)

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10 août 2015 1 10 /08 /août /2015 08:24
Le pouvoir de cet instant.

Pour me changer les idées, j'ai décidé de louer un film. Je n'avais pas d'idée particulière de ce que je voulais regarder. J'ai fait défiler les images et les résumés de films. Et puis, mon œil s'est arrêté sur un titre « Wild ». Le résumé annonçait que c'est l'histoire de Cheryl Strayed qui va affronter ses plus grandes peurs, approcher ses limites, frôler la folie et découvrir sa force. Une femme qui essaye de se reconstruire et décide de faire une longue randonnée sur la côte ouest des Etats-Unis. Un périple en solitaire de 1700 kilomètres, à pied, avec pour seule compagnie le souvenir de sa mère disparue…

 

Pour faire court, j'ai été captivée par le film. J'ai été émue aux larmes, je l'avoue. On y aborde la question du passé, du pardon, des épreuves, de la vie et de sa valeur. Une fois le générique de fin terminé, je suis restée un long moment dans le silence. À apprécier l'instant. À prendre le temps d'apprécier ce que je ressentais. J'ai écouté ce silence autour de moi et je me suis dit immédiatement que les images que je venais de regarder pendant presque deux heures ont fait leur œuvre sur moi. Je me suis sentie bien.

 

Je me suis sentie bien parce que cela m'a donné envie de me prendre en main. J'ai eu comme une nouvelle énergie en moi qui m'a donné envie d'écrire. J'ai donc allumé l'ordi et j'ai écrit. Écrit les mots comme ils me venaient. Dans le désordre le plus complet. J'aime par dessus tout ces instants où un livre ou un film me font cet effet là. Je suis devant l'écran et je souris. Un sentiment de bien-être m'anime.

 

Pourtant, dernièrement les choses ne sont pas tout à fait idéales autour de moi. Je doute beaucoup. Sur plein de choses. Je lutte pour ne pas en parler sur le blog parce que j'estime que cela ne vaut pas le coup d'y publier des choses pas très positives. Et puis en fait, je me demande à l'instant si ce n'est pas idiot de m'auto-censurer. Parce que c'est bel et bien ce que je fais, je lutte. Je lutte contre moi-même pour contrôler ce que je dois écrire ou non.

 

Je vais donc arrêter de le faire. Je vais écrire parce que je fonctionne comme cela. J'en ai besoin. C'est la seule façon pour moi d'évacuer ces pensées qui tourbillonnent dans ma tête. Ce film aura donc été le coup de pied aux fesses que j'attendais pour me libérer. La musique tourne à plein volume et je sens déjà le bien que cela me fait de taper ces mots sur le clavier.

 

Ces derniers temps, je ne sais plus trop ce que je deviens. Je me lève chaque matin pour aller travailler mais cela devient de plus en plus difficile. Je n'ai plus le même plaisir à sauter dans le train le matin ni le même engouement au bureau pour les missions que je dois effectuer. Je doute, je ne sais plus trop si cela me correspond bien ou pas. Et je n'aime pas ne pas savoir. Je suis généralement quelqu'un qui sait ce qu'elle veut. Et je deviens plutôt cette personne qui passe son temps à dire ce qu'elle ne veut plus. Et je trouve que ce n'est pas du tout la même chose. Ça ne me plait pas.

 

Depuis sept mois maintenant, j'ai un nouveau travail. Le prix à payer est de faire de longs trajets pour y aller. Matin et soir. En fait, je vous dis cela mais ce n'est pas le seul problème. L'autre souci est que l'ambiance là-bas et les choses que je dois faire ne sont plus aussi épanouissantes qu'au début. Il y a eu beaucoup de changements au bureau ces derniers temps qui ont complètement changé la donne pour moi. Toujours est-il que le résultat est que je dois me faire violence pour assurer mes journées de travail parfois. Pour autant, j'aime le travail bien fait, on ne se change pas. Donc je fais ce que j'ai à faire. Mais cela ne m'amuse plus trop.

 

C'est là que repose le fond du problème : faire de ma vie quelque chose qui me plait. Fondamentalement. Je ne veux pas trop perdre mon temps. Même si je suis plutôt de ces personnes qui pensent que rien n'est jamais vain. Quoi qu'il arrive, tout cela me servira. Je le sais. Mais je sais surtout que du changement m'attend et que cela ne va pas forcément être facile. Tout ce qui compte, c'est que j'en ai besoin. Besoin. J'ai besoin de m'épanouir dans mon travail. Mais pas à n'importe quel prix.

 

Ce que je ne sais pas en ce moment, c'est si le problème est la distance qui sépare mon domicile du bureau et donc in fine cette terrible fatigue qui m'envahit si souvent ou bien si c'est le travail en lui-même. Ou bien si ce sont les deux choses en même temps. Je ne vais pas avoir la réponse là, tout de suite. Mais je sais que je vais prendre le temps de peser le pour et le contre et prendre une décision. À court. Moyen. Ou long terme. Je ne sais pas encore, mais j'y travaille...

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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 19:59

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Voilà maintenant un mois que j'ai recommencé à travailler, ce qui a changé pas mal de choses dans ma vie. En bien, j'entends. Mais cela a également fait resurgir des mauvais souvenirs. Fort heureusement, pour une fois c'est à travers quelque chose de positif. Ces mauvais souvenirs ont resurgi de mon passé et j'ai réalisé bien malgré moi qu'ils ont laissé chez moi pas mal de traces...

 

Lors de mon précédent poste, j'ai travaillé près de huit dans une petite boîte où il n'y avait, la majorité du temps, que mon patron et moi. Ce patron avait une personnalité compliquée, il était en particulier lunatique, colérique, antipathique et d'autres mots en -ique. Toujours est-il que c'est le genre de personne qui passe son temps à ne dire que les choses qui ne vont pas. Toujours mettre le doigt sur la petite erreur, le petit oubli sur le dossier machin chose. En ne prenant évidemment pas la peine de prendre conscience du nombre d'heures qu'à engendré ce dit dossier. La critique facile, quoi. Pour tout, tout le temps. Jamais un compliment ou un encouragement.

 

Ce genre de mécanismes de découragement et de dévalorisation est assez difficile à déceler de manière immédiate. Sur le moment, on ne se rend pas vraiment compte à quel point cela peut blesser de ne pas se sentir apprécié et soutenu à sa juste valeur au travail. Ce n'est que sur le long terme que ce genre de choses impacte réellement la personnalité de quelqu'un. Et on finit par totalement manquer de confiance en soi. À ne plus croire en ses qualités professionnelles. Entre autre choses, bien sur.

 

Alors quand l'autre jour ma responsable à mon nouveau boulot m'a vivement félicitée pour le dossier que je lui ai remis, j'ai pris une claque. J'ai pris une claque parce que j'en ai presque eu les larmes aux yeux. Je n'en revenais pas qu'elle le fasse, aussi spontanément. Mais surtout qu'elle le fasse aussi rapidement alors que je ne suis là que depuis quelques semaines. C'est ce jour là que j'ai compris à quel point le passé avait laissé de vilaines blessures.

 

Aujourd'hui, cela me fait un bien fou de savoir que pour une fois quelqu'un croit en moi. En mon travail. Pour la première fois depuis longtemps, on me fait confiance professionnellement. Et vous ne soupçonnez pas à quel point cela me donne envie de m'impliquer à fond dans mes dossiers. Comme si un compliment amenait cette envie irrépressible de se surpasser. Et j'aime plus que tout cette nouvelle énergie.

 

Je ne dis pas que la confiance en moi est totalement revenue. Non, évidemment que ce n'est pas aussi simple que cela. Certaines habitudes ont la dent dure, qu'on le veuille ou non. Mais en tout cas, pour la première fois depuis un long moment, j'apprécie de me sentir utile au boulot et d'avoir cette envie très forte de réussir dans ce que je fais...

 

♥ ♥ ♥

 

Et vous, vous avez déjà eu ce genre de mésaventures au travail ? 

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24 décembre 2014 3 24 /12 /décembre /2014 15:00

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Voilà dix jours que je n'ai rien écrit par ici. Pour ceux qui ne me suivent pas sur Facebook, il s'avère que j'ai déménagé il y a quatre jours. Donc je vous laisse imaginer le bazar que cela peut représenter. Autant vous dire que chaque minute était consacrée à l'emballage de tout mon appartement que je quitte. Soit dit en passant, c'est quand même fou ce qu'on peut entasser dans un logement au bout de plusieurs années. Près de soixante-six cartons en totalité, la folie je vous dis.

 

Toujours est-il que je profite de ces quelques minutes de répit entre deux préparatifs de Noël (clairement, déménager à quatre jours de noël, ce n'est pas une très bonne idée, mais je n'avais pas trop le choix...) et entre deux déballages de cartons pour vous dire que malgré mon absence, je pense très fort à vous. Je ne pouvais pas ne pas vous laisser un mot pour vous souhaiter un très Joyeux Noël. Profitez de vos proches, c'est tout ce qui compte en ces jours de fêtes.

 

Je vous souhaite plein de sourires, plein de rires. Beaucoup d'amour. Un peu de bûche de Noël, bien sûr (c'est incontournable). En tout cas, prenez soin de vous et on se retrouve très très vite, parce que ça me manque beaucoup d'écrire plus régulièrement sur le blog ! Je vous embrasse :)

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