Je vous laisse découvrir mon blog où vous trouverez les témoignages, anecdotes et coups de gueule d'une presque trentenaire en situation de handicap qui essaie d'attraper les instants de vie au vol ! Écrire me fait du bien et échanger encore plus ! Alors n'hésitez surtout pas à réagir... Mon message est clair: dédramatisons la maladie ou le handicap. Faisons en une force !
Ces temps-ci, je suis dans une bonne phase. De nouvelles envies, de nouvelles habitudes. Certains changements de vie apportent leur efficacité attendue. Voilà deux semaines maintenant que je travaille deux jours par semaine à la maison. Je ne sais pas trop comment vous l'exprimer mais je dois dire que cela m'ouvre de nouveaux horizons. Je me sens bien. J'ai pris mes marques. Adhéré à ce rythme différent. Je me surprends même à être de meilleure humeur les jours où je retourne au bureau. On aura tout vu...
Il y a deux jours, en rédigeant mon billet sur l'accessibilité, une chose est venue se confirmer. Ce genre de combat dans le domaine du handicap me tient à coeur et surtout, me prend aux tripes. Je veux m'investir dans ce domaine. Voilà un long moment que j'y pense. Sans avoir osé sauter le pas. Aujourd'hui, c'est une évidence: je veux que les choses avancent. Me rendre utile. Et qui sait, essayer de faire bouger les choses. Je me sens investie de cette nouvelle mission.
Prendre du recul n'est pas chose aisée. Il y a probablement des moments dans la vie où il est plus facile de le faire que d'autres. Pour y arriver, il faut savoir analyser des évènements passés. Savoir pourquoi certaines choses sont arrivées et surtout quel impact cela a eu sur notre vie, sur nous.
Dernièrement, je n'ai pas su prendre du recul à un moment où il aurait sans doute fallu le faire. Tout simplement parce que la charge qui pesait sur mes épaules était trop importante. Peut-être que prendre du recul sur certaines choses ne peut se faire qu'à partir d'un moment particulier. Ce moment où on ouvre les yeux sur une situation donnée. À l'issue malheureuse ou en tout cas difficile. J'imagine qu'il faut avoir la possibilité de digérer les choses. De les accepter. Pour seulement après pouvoir y réfléchir et en tirer des leçons éventuelles. Car bien souvent, quand on est noyés sous les épreuves de la vie, il est difficile - voire impossible - de pouvoir prendre du recul. Avoir un regard extérieur à la situation ne peut se faire de manière immédiate.
Je trouve qu'il est essentiel dans la vie de savoir prendre du recul. Même si cela prend du temps parfois. Car se servir des expériences passées - bonnes ou mauvaises d'ailleurs - fait avancer. Cela permet d'éviter certains pièges, de ne pas refaire éternellement les mêmes erreurs. Pour moi, il est très clair que le futur ne peut pas exister sans passé. Dans mes moments optimistes, j'aime me dire que les choses n'arrivent pas sans raison et qu'il faut donc savoir prendre les choses comme elles viennent. Même si elles sont difficiles à affronter par moment. Et une fois les mauvaises expériences passées, en tirer des leçons.
Aujourd'hui, j'ai fait du rangement dans mon ordinateur. La tentation était trop forte: je n'ai pas pu résister à l'envie de fouiller dans mes vieux dossiers de photos. Et là, j'ai pris une claque. J'ai pris conscience du temps qui passe. Heureusement que certains clichés ont pu figer des instants de vie passés. Inscrits pour toujours dans le temps. Éternellement. Car la mémoire pure a ses limites. Elle a ses failles. Certains événements, certains souvenirs s' évaporént de notre mémoire. Malgré nous. Sans que ce soient forcément de mauvais souvenirs. C'est comme ça, notre tête n'a pas de place pour garder en permanence l'ensemble des souvenirs du passé.
Il est de ces instants dans la vie où les choses semblent d'une évidence rare. Indiscutable. Voire inévitable. Je vais vous parler ici de la magie d'une rencontre. Pas une rencontre amoureuse, non, mais une rencontre amicale. De celle que l'on croise rarement sur le chemin de la vie. En tout cas, me concernant.
La rencontre avec cette personne a d'abord été virtuelle. À travers mon blog. J'avoue qu'avant de le vivre, je ne croyais pas du tout - j'insiste bien sur le 'pas du tout' - aux amitiés virtuelles. Comme si l'écran entre la personne et moi empêcherait tout sentiment ou toute émotion. J'y croyais dur comme fer. Enfin ça, c'était jusqu'à ce mois de Mars où je me suis surprise à vraiment beaucoup apprécier ces quelques échanges avec une personne. Une femme. Notre situation personnelle nous a vite rapprochées. Je souris au souvenir des premiers mails que nous avons échangés au fil des premières semaines pour faire connaissance. Je viens de relire ces échanges écrits et je réalise que déjà à l'époque quelque chose nous reliait. Je ne me l'explique pas. Toujours est-il que depuis ce moment là, nous n'avons cessé d'échanger ensemble sur plein de sujets. Divers et variés. Généralistes ou plus intimes. Ces échanges, en tout cas, sont bien souvent d'une grande qualité et d'une grande sincérité. J'aime passer des heures à refaire le monde avec elle, comme on aime à se le dire... J'ai trouvé quelqu'un qui partage la même vision de la vie que moi. Quelqu'un qui sait me comprendre sur un sujet sensible sans même avoir besoin de l'expliquer avec de longues phrases douloureuses et pénibles. J'ai trouvé en elle une oreille sensible et disponible.
Assez vite, l'envie de se rencontrer dans la vie réelle s'est faite sentir. Comme un besoin de concrétiser ces échanges virtuels. Après quelques semaines de mise au point et d'organisation, cette première rencontre a eu lieu le weekend du 14 Juillet chez moi. Je pense pouvoir dire que j'ai un peu appréhendé cette rencontre. Peur de l'inconnu. Ne pas savoir à quoi s'attendre. Et puis, dès les premières secondes, j'ai su qu'on ne s'était pas trompées. Pas de gêne, pas de chichi. Juste la joie sincère de se rencontrer enfin. J'ai eu l'impression qu'on se connaissait depuis une éternité. Les choses glissaient d'elles-mêmes. Un vrai bonheur. Le temps a filé à une vitesse folle. Nous nous sommes quittées avec la promesse de se revoir vite.
Salut les loulous !
J'avoue que je délaisse un peu mon blog ces jours-ci mais je n'ai pas beaucoup le temps de rédiger des billets. Ou alors, je n'ai pas le courage parfois, c'est vrai. En tout cas, j'ai deux-trois articles sur le feu qu'il me tarde de pouvoir vous faire lire.
Notamment, un que je ne pourrai publier que dimanche ou lundi. Il sera question de ma soirée d'anniversaire de 30 ans, qui a lieu samedi soir, sur une thématique particulière. Photos à l'appui, à venir donc ! D'ailleurs, je décompte les jours (heures ?!) jusque samedi car j'ai trop hâte de passer la soirée entre amis.
En attendant, j'ai une semaine super chargée au boulot. Un peu la tête qui fume et surtout plus une seule info qui peut y rentrer à part les projets du boulot ^^ En dehors de ça, je fais et dis n'importe quoi :) Comme un petit surmenage ponctuel, moi j'vous dis...
Alors voilà, ce n'est pas l'article de l'année, je vous l'accorde, mais je voulais vous donner de mes nouvelles et en prendre des vôtres. Vous allez bien ? Allez, le devoir m'appelle... Des bizoos !
Aujourd'hui, mardi 25 septembre 2012 est le jour où j'atteins la trentaine. Ça y est, c'est mon tour: j'ai trente ans. Alors, certains appréhendent la trentaine. Ce n'est pas mon cas. Je trouve que c'est un bel âge. Révélateur d'un certain vécu, d'une certaine expérience de la vie. Je suis convaincue que je sais bien plus qui je suis aujourd'hui qu'il y a dix ans. Et je sais bien plus ce que je veux faire de ma vie également !
Je crois pouvoir dire, sans trop me tromper, que je suis, à quelques bricoles près, là où je souhaitais être à cet âge. En tout cas, je pense avoir atteint mes propres objectifs, je dis bien les miens et pas ceux que les autres peuvent avoir à ta place.
* Depuis toujours, je savais ce que je voulais exercer comme profession: je voulais être architecte. Je me suis donnée les moyens de réaliser ce rêve en passant le concours de l'école d'Architecture et en 'survivant' aux six longues années d'études qui n'ont pas toujours été faciles. Je ne compte plus le nombre de nuits blanches à travailler pour boucler mes projets d'étude et les repas de famille ou les sorties loupés parce que j'avais trop de travail. Je n'avais à l'époque qu'un seul objectif: réussir et obtenir ce diplôme qui m'ouvrirait les portes de la vie active. Cela fait désormais six ans que je suis architecte salariée. Et si je devais ouvrir une porte vers l'avenir en cette année de mes trente ans, ce serait de prendre mon courage à deux mains et de chercher du travail ailleurs pour trouver un poste qui correspondrait plus à mes envies et attentes, dans lequel je pourrai m'épanouir différemment.
* Aujourd'hui, je vis dans un appartement que j'ai choisi et qui me plait beaucoup. J'ai pris plaisir à le décorer, à le garnir de jolies plantes, à peindre les murs de jolies couleurs, à accrocher mes photos aux murs et à en faire un lieu chaleureux. Ce que je sais, c'est que j'aime y rentrer chaque soir en fin de journée. C'est un lieu où je me sens au calme et en sécurité.
Réveil difficile ce matin. Le sommeil est insuffisant et mauvais. Résultat: je n'ai pas les yeux en face des trous. J'ai la sensation que tout évolue au ralenti autour de moi. Ou bien est-ce moi ? On me parle mais le son n'arrive que peu ou pas jusqu'à mes oreilles. Je n'assimile rien, ne retiens rien. Les mots, les choses glissent sur moi. Signe que la nuit n'a pas joué son rôle de pansement aux journées trop éprouvantes. Pourtant, la fatigue est là. Aucun doute de ce point de vue là.
Malheureusement, je me connais bien. Ce phénomène est directement annonciateur que ma tête est pleine, comme en surplus d'informations. Je sature. Signe que ces derniers jours difficiles (qui vont bientôt se transformer en semaines...) laissent des dégâts sur leur passage. J'aimerais que cela s'arrête un instant afin de reprendre le dessus, reprendre mes esprits. Car j'ai vraiment horreur d'être comme ça. Limitée par mon esprit embrouillé, m'empêchant de vivre et comprendre les choses sur l'instant, plutôt que deux heures après. Trop tard donc.
Alors je vais croiser les doigts pour que cet état ne soit que passager. Que demain sera meilleur. Et que je serai disposée à ne pas planer autour des gens et des choses qui m'entourent, sans pouvoir réellement les approcher. Car, merci mais je déteste ça.