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Je vous laisse découvrir mon blog où vous trouverez les témoignages, anecdotes et coups de gueule d'une presque trentenaire en situation de handicap qui essaie d'attraper les instants de vie au vol ! Écrire me fait du bien et échanger encore plus ! Alors n'hésitez surtout pas à réagir... Mon message est clair: dédramatisons la maladie ou le handicap. Faisons en une force !

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 15:45

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Mardi 5 Novembre, 16h00.

 

J'entends parler de la sortie du nouvel album de Grand Corps Malade. Je me précipite donc pour l'écouter, impatiente de découvrir ses derniers titres. Je suis une fervente admiratrice de ses mots, de sa voix et de son histoire. Me voilà donc sur son site officiel, c'est la première fois que je m'y rends, je prends donc le temps de fouiller un peu les actualités, la biographie... Et là, je me rends compte qu'il a une page Facebook. Ni une, ni deux, je clique et m'abonne directement à sa page. Je fais un peu défiler les actualités, et là que vois-je ?! Il est en dédicace mercredi à 18h dans la ville où je vis ! (Là, dans ma tête, ça fait boum boum boum). - Bon ok, réfléchis. Tu as envie d'y aller, c'est un fait. Euh... mais comment faire ? Il y aura sans doute du monde, est-ce que ça ira avec le fauteuil pour circuler ? Très vite, je laisse toutes ces interrogations de côté et décide que quoi qu'il arrive, le lendemain je serai sur place et que j'aurai le droit à MA dédicace.

 

Mercredi 6 Novembre, début de journée.

 

Je me lève, impatiente d'entamer ma journée, en me disant que dans quelques (longues) heures, je rencontrerai enfin Grand Corps Malade. Je suis au boulot et décide qu'il faut que je sois au point pour le soir, donc hop, je lance l'écoute de son dernier album « Funambule » ainsi que ces précédents albums, histoire de maitriser mon sujet pour le soir. Hum hum. La magie opère, j'adore ses titres, ses mots me touchent toujours autant. Comment ne pas craquer au son de sa voix ?

 

16h00.

 

La pression monte, je me dis que dans 2h, j'y serai. J'organise tout dans ma tête, je suis au taquet. Petit tour des derniers détails : 17h45 tu finis le boulot (bon, pour être sure,à 17h40 tu seras prête à enfiler ton manteau), là tu pars à pieds (enfin en fauteuil, quoi) jusqu'au centre ville, 18h00 tapante, tu seras sur place ! Sauf que. Sauf qu'arrivé 17h35, on me demande de boucler un plan avant de partir. Là, c'est le drame dans ma tête, je comprends très vite que mon timing idéal est en train de s'envoler (je suis désespérée). 17H55, je quitte le boulot, furax parce que je sais que même en roulant vite, je ne serai jamais à l'heure.

 

18h03, à la Fnac.

 

J'arrive enfin, trempée par la pluie torrentielle. Cela devient un détail tellement je suis impatiente. Je cherche mon chemin, demande conseil et un gentil vendeur m'accompagne jusqu'à l'entrée de la salle où il y a une barrière. Qui est fermée (hum, ça sent pas bon...). Et c'est là que j'ai cru être en plein cauchemar. Le gars de la sécu m'annonce d'un ton monocorde « Plus personne ne rentre, c'est complet. » - Euh what ? Vous rigolez ou quoi, il n'est QUE 18h05, ça commençait à 18h00 !! Autant vous dire qu'à ce moment là, je maudis ce put*** de plan que j'ai du finir avant de quitter le bureau. Je me sens liquide, j'ai attendu ce moment toute la journée (oui, comme une ado, vous pouvez le penser) et j'ai du mal à réaliser que tout ça... pour rien ! En plus, beaucoup de monde commençait à arriver et le gars de la sécu répétait inlassablement son baratin interdisant l'entrée à quiconque s'approcherait trop près de la barrière...

 

18h20.

 

J'hésite : je pars ou je reste au cas où ? Je tente une petite négociation avec le gars en lui demandant si (éventuellement, peut-être, on pourrait envisager) on pourrait rentrer un peu plus tard quand des personnes commenceront à quitter la salle. Sa réponse est rapide (et très énervante aussi) « Non, personne ne rentre, que ce soit maintenant ou plus tard. » - Ok, mec, je te posais la question au cas où. À savoir que je lui pose la question calmement. Mais qu'à côté de moi, ça s'excite vraiment et que les gens perdent patience ! Certains ont même fait 1h30 de route pour rencontrer Grand Corps Malade. Le mec s'en fout, c'est pas son problème.

 

18h30.

 

J'étais sur le point de m'en aller quand. Quand soudain un mec sort en courant de la salle, passe la barrière, me regarde, continue de courir, s'arrête, fait demi tour et m'interpelle avec un « vous voulez rentrer Mademoiselle ? » - Euh ouais carrément ! Mais votre (horrible) collègue me dit que ce n'est pas possible. Et là ce charmant monsieur me répond de ne pas bouger, qu'il revient me chercher. Là dans ma tête, c'est la folie. Je-vais-enfin-pouvoir-rentrer-dans-cette-salle !!!! Youhouuuuuuh ! Les gens à côté de moi sont défaits, ils comprennent que ce privilège m'est accordé parce que je suis en fauteuil roulant. Une dame se risque même à me dire « oh ben, il faut bien qu'il y ait un avantage parfois à être comme vous. » - Oui, merci madame. C'est charmant. Je suis bien en étant « comme moi », je vous rassure. Le mec donc, repasse devant moi en courant et ne s'arrête pas. Là, j'avoue, je suis au bord de l’évanouissement. (Oh rage, au désespoir). Ce n'est que quelques (interminables) minutes plus tard qu'il revient vers moi avec un énorme sourire « Allez-y Mademoiselle je vous emmène jusqu'à Grand Corps Malade. » Est-ce utile de préciser que j'ai longuement regardé le gars de la sécu avec un énorme sourire lui disant « T'as vu, mec, je suis rentrée quand même ! ». Bref. J'ai quand même loupé toute la première partie d'échange, mais bon.

 

18h40.

 

Je roule vers l'entrée de la salle. Me préparant mentalement « dans quelques minutes, tu vas le renconter, bordel ! » Je voulais être prête, préparer mon petit carnet pour l'autographe, sortir le téléphone pour les photos. Tout ça, tout ça. Sauf que. Sauf qu'à peine entrée dans la salle, le mec me dit direct « On y va, suivez-moi ». - Aaahhh, nan mais là ?! Déjà ?! Suis pas prête moi !! C'est donc en moins de trente secondes que je me retrouve, moi, devant lui, Grand Corps Malade, super impressionnant, assis mais super grand. Truc de fou ! Et c'est là que je me transforme (malgré moi) en guimauve. Je suis perdue. Il me regarde, je le regarde. Et finis par lui dire « Bonjour. » (Ouais, super original, bien joué!). À cet instant très précis, je ressemble à ça :

 

 

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Je me retrouve donc face à une personne que j'adore, même que 2h avant j'écoutais ses chansons au bureau, et là je n'ai aucun mot qui accepte de sortir de ma bouche. Tout ce que je réussis à faire, c'est lui tendre mon petit carnet pour qu'il me signe un autographe (là, j'avoue on atteint des sommets). Il attrape donc mon carnet, me demande à qui il doit adresser la dédicace. Je réponds timidement « Élodie ». Le temps qu'il signe, cette phrase tourne en boucle dans ma tête « dis lui un truc, dis lui un truc, dis lui un truc. » Mais rien, nada. Je le regarde bêtement comme une pauvre adolescente écervelée. Il relève la tête et me demande si je veux un album et si je veux qu'il me le dédicace. Ma réponse : « Oui, s'il vous plait. » Ri-di-cu-le !! Je finis par demander à quelqu'un s'il peut me prendre en photo. Je vous raconte pas la tête que je fais. Genre « Oh la la, je suis en train de me faire prendre en photo avec Grand Corps Malade ». Vous l'imaginez bien la tête de crispée là ?

 

N'empêche que j'aurais eu plein de choses intelligentes à lui dire, moi. J'aurai pu lui dire que je l'admire. Que ses textes me parlent énormément, que je me reconnais en eux. J'aurais même pu lui dire que j'ai lu son livre il y a quelques mois. Que je le trouve courageux et que c'est juste impressionnant de le voir sur ses deux jambes aujourd'hui après tout ce qu'il a travesrsé. Sauf que rien de tout ça n'est sorti de ma bouche. Ah si, j'ai quand même réussi à lui dire avant de partir « Votre dernier album est vraiment très bien. » - Alors, là applaudissements m'sieurs-dames !! La-grande-classe, y'a pas à dire.


 ♥  ♥  


Heureusement, je suis repartie avec ça !!

 

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 ♥  ♥  

Bref, j'ai rencontré Grand Corps Malade et j'ai presque réussi à lui parler.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 12:15

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C'est en 1997, à tout juste 20 ans, que Fabien Marsaud, alors animateur de colonie de vacances, plonge dans une piscine dont il heurte violemment le fond. Des vertèbres déplacées, la moëlle épinière touchée, il se retrouve paralysé et entame une longue rééducation. Bien qu’on lui annonce qu’il restera probablement paralysé à vie, il retrouve peu à peu l’usage de ses jambes après une année de rééducation. Quand il se lance dans une carrière d’auteur-chanteur-slameur, en 2003, c’est en référence aux séquelles de cet accident – mais aussi à sa grande taille (1,94 m) – qu’il prend le nom de scène de Grand Corps Malade. Ses rêves d'enseignement sportif envolés, il s'oriente donc vers sa deuxième passion : l'écriture.


L'artiste a publié son premier album "Midi 20" en 2006, se faisant immédiatement remarquer pour son style : il popularise le slam français. Ce premier disque s'est écoulé à plus de 600.000 exemplaires et a permis à Grand Corps Malade d'être récompensé aux Victoires de la musique dans les catégories album révélation et révélation scène en 2007. En 2009 sortira son deuxième album "Enfant de la ville" et en 2010, son troisième album « 3ème temps ».

 

En 2012, il sort sont premier livre intitulé « Patients » écrit en prose. Avec la plume poétique, drôle et incisive qu’on lui connaît, il livre le récit de son année de convalescence dans un centre de rééducation pour handicapés lourds. Il nous fait entrer dans ce monde méconnu qu'il découvre alors : l'immobilité totale, les soins quotidiens, les médecins et les infirmiers dont on est entièrement dépendant. Des histoires personnelles, émouvantes, parfois drôles, toujours instructives des autres patients qu’il côtoie. Avec ses camarades de chambrée, handicapés tout comme lui, il vit, le temps de cette renaissance en rééducation, des péripéties truculentes et cocasses, entre les rire et les larmes, qu’il nous raconte avec humour et beaucoup de générosité. Patients est une leçon de vie, et d’optimisme, pour chacun d’entre nous.

 

Après plusieurs mois passés en studio, Grand Corps Malade nous a donné rendez-vous chez les disquaires ce 28 octobre. C'est la date qu'il a choisie pour la publication de son quatrième album "Funambule", le successeur de "3ème temps" (2010). C'est avec un clip que le slameur français a décidé d'opérer son comeback. La vidéo, tournée au Théâtre du Gymnase, à Paris, illustre la chanson "Au théâtre" et a nécessité la participation de plus de 200 figurants dont l'acteur Richard Bohringer, pour mettre en relief l'idée que « la vie de tout un chacun » est comparable à « une pièce de théâtre ». « Le bébé naît, il ouvre les yeux, et le rideau s'ouvre sur une scène. Tu te rends compte assez vite que ta vie, c'est ta pièce de théâtre » a confié Grand Corps Malade, expliquant qu'il adoptait pour l'occasion la position d'un « narrateur » et d'un « spectateur ».

 

Dans ce nouvel album, il franchit un nouveau cap dans sa vie privée où les références à sa paternité et à l'enfance sont plus prononcées au fil de ses chansons. Il dédie notamment le titre « Le manège » à son fils en disant « Tu grandis trop vite, je suis déjà un vieux con ». Grand Corps Malade a toujours été apprécié pour sa dimension humaine, sa proximité avec les autres et sa façon de toucher en plein cœur l'auditeur avec des mots simples. Dans cet album, il se réinvente. Tel un vrai funambule il se ballade sur la corde musicale et se balance sur des sonorités jazzy, soul et rap. Une écoute que je vous conseille vivement !

 


Acte 1, scène 1, unité de temps, unité de lieu;
La pièce durera toute ta vie, l'histoire se déroule sous tes yeux.
Le rideau vient de s'ouvrir, toi tu soulèves les paupières.
Tes parents gèrent la mise en scène, ta pièce démarre et ils sont fiers;
Ils te souhaitent pas une tragédie, ils préfèrent que l'histoire soit drôle.
C'est le théâtre de ta vie, c'est toi qui tient le premier rôle,
Tu regardes autour de toi les projecteurs, les premiers rangs, les gens qui te donnent la réplique et puis les autres, les figurants.

Tes parents ont écrit le début, mais tu vas vite réaliser que pour la suite, c'est entendu, tu vas devoir improviser,
Et puis trouver les bons dialogues, dans ce premier acte, tu es bavard,
Ce ne sera pas une pièce d'auteur, mais du théâtre de boulevard.
Alors ton histoire défile sous la rumeur des spectateurs,
Ton personnage perd l'innocence, t'essaies de rester à la hauteur,
Face aux premières piques de l'intrigue, face aux premiers mauvais accords,
Derrière les apparences bien lisses, tu découvres l'enfer du décor.

(Refrain)
Au théâtre on joue ta vie, j'ai vu ton nom sur l'affiche
Le scénar' est en friche, modifie-le, tu t'en fiches
Pour jouer les plus belles scènes et à l'heure de saluer le public,
Que tu aies le privilège d'avoir deux ou trois bonnes critiques
Au théâtre on joue ta vie, j'ai vu ton nom sur l'affiche
L'histoire peut être riche, faut pas que tu traînes, faut pas que tu triches
Pour t'offrir de l'ivresse, du vertige, de l'émotion,
Et qu'à la fin les gens se lèvent pour ta dernière ovation.

Alors de cour à jardin, maintenant tu fais les cent pas,
Tu côtoies les bons comédiens, et puis y a ceux que tu sens pas.
On fleurte avec le vaudeville avec toutes ces portes qui claquent,
Tu vois moins tes parents, ingratitude du deuxième acte.
Tu l'as compris sur les planches, c'est la cour de création,
Dans toutes les situations, tu vas faire preuve d'adaptation,
Dans un monde où le prévisible perd souvent le contrôle,
Le bon comédien est celui qui sait jouer tous les rôles

Et c'est là qu'intervient celle qui donne du sens à ta pièce,
Sous les feux de la rampe, ta prétendante met tes attentes en liesse,
Tout prend de l'importance, c'est ce que ton homologue indique
Fini le théâtre de boulevard, tu tiens ta tragédie antique.
Si tout va bien, l'amour donnera de nouveaux petits acteurs,
Qui à leur tour, joueront leur pièce devant la foule des spectateurs.
Tu mettras en scène leurs débuts, t'as compris les règles du pacte,
Avant de retrouver l'énergie de t'atteler à ton troisième acte.
Du public, on voit tes doutes, on voit tes gouttes, on voit la sueur,
Tes déboires, tes trous de mémoire, tes espoirs et tes lueurs
le second rôle apprécie, c'est respectable et vibrant,
Les spectateurs vibrent aussi, c'est du théâtre vivant.

(Refrain)
Au théâtre on joue ta vie, j'ai vu ton nom sur l'affiche
Le scénar' est en friche, modifie-le, tu t'en fiches
Pour jouer les plus belles scènes et à l'heure de saluer le public,
Que tu aies le privilège d'avoir deux ou trois bonnes critiques
Au théâtre on joue ta vie, j'ai vu ton nom sur l'affiche
L'histoire peut être riche, faut pas que tu traînes, faut pas que tu triches
Pour t'offrir de l'ivresse, du vertige, de l'émotion,
Et qu'à la fin les gens se lèvent pour ta dernière ovation.

A quelques exceptions près, toutes les pièces se ressemblent un peu,
Ça tourne autour de sentiments, tu sens, tu mens, tu vis, tu veux,
Y a que le décor et les costumes qui sont amenés à changer,
Ça dépend des moyens de la prod', on a pas tous les mêmes budgets.
Moi j'ai grandi au cœur d'un beau théâtre occidental,
Loin des troupes du tiers-monde et des acteurs qui ont la dalle,
J'aime le théâtre de ces pays où la scène est à même le ciel,
Où les intrigues se resserrent souvent autour des valeurs essentielles.

A quelques exceptions près, toutes les pièces se ressemblent un peu,
Y a les grandes scènes de comédies et les bouts de drames contagieux,
Et puis y a tous ces imprévus, ces fous rires, ces dérapages,
Moi je n'aime ce théâtre que quand l'intrigue sort de la page.
Sois patient, reste en coulisse quand résonnent les coups de tonnerre,
Et quand la scène est compliquée, appuie-toi sur tes partenaires.
Ils te seront indispensables pour atteindre tes objectifs,
N'oublie jamais cet adjectif: le théâtre est un art collectif.
A toi d'observer dans l'ombre quand on t'attend dans la lumière;
A toi de prendre le devant de la scène quand le scénario te prévoit derrière
Ecorches un peu ce qui est écrit, la vie aura un autre parfum
Ta pièce aura une plus belle fin, écoute une dernière fois ce refrain:

Au théâtre on joue ta vie, j'ai vu ton nom sur l'affiche
Le scénar' est en friche, modifie-le, tu t'en fiches
Pour jouer les plus belles scènes et à l'heure de saluer le public,
Que tu aies le privilège d'avoir deux ou trois bonnes critiques
Au théâtre on joue ta vie, j'ai vu ton nom sur l'affiche
L'histoire peut être riche, faut pas que tu traînes, faut pas que tu triches
Pour t'offrir de l'ivresse, du vertige, de l'émotion,
Et qu'à la fin les gens se lèvent pour ta dernière ovation.

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 14:18

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Voilà un petit moment qu'on n'a pas parlé musique ici. Pourtant, ce n'est pas faute d'en écouter à longueur de journée. Je ne sais pas passer un instant de la journée sans avoir une mélodie en tête à chantonner. Je n'imagine pas rester une seule journée sans avoir dans les oreilles, ma playlist avec mes titres préférés du moment. Ça fait partie de moi. Le silence m'ennuie profondément. C'est même pire que cela, je ne le supporte pas.


Bref, tout cela pour dire que c'est le moment de partager avec vous un titre que j'aime énormément écouter en ce moment. Il s'agit de la dernière chanson de ZAZ – 'On ira'. Elle donne la pêche, elle est pleine d'énergie. Tout ce qu'il me faut justement pour avoir le courage de terminer mon après midi de boulot.

 


Je ne sais pas vous, mais il est clair que certains jours,

les heures passent définitivement trop lentement !


Et vous, quel est votre remède en cas de baisse de régime la journée ?

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 12:50

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Dans « Beau malheur », le premier extrait de son nouvel album, Emmanuel Moire annonce la couleur : si ces dernières années ont été difficiles, une nouvelle vie a commencé. Un nouveau souffle, l’énergie retrouvée. C’est de cela dont nous parle justement le bien nommé « Le Chemin » : des douleurs du passé et du bonheur enfin revenu. 

Depuis qu‘on l’a découvert il y a neuf ans en magnifique Roi Soleil dans la comédie musicale du même nom, Emmanuel Moire aura décidément tout connu, de l’ivresse des sommets jusqu’à ces profondeurs qui composent hélas une vie. Un premier album sorti en 2006, (« Là où je pars »), la disparition brutale de son frère jumeau à qui il consacre le titre « Sois tranquille » sur son deuxième opus (« L’Equilibre ») en 2009. Puis un long, un très long tunnel… Des coups durs en rafale. Des déceptions. « A cette époque, tout est devenu compliqué. Rien ne fonctionnait comme je l’aurais voulu. Bien sûr, ça n’a pas été évident ; la vie s’est chargée de me faire comprendre que mieux valait passer à autre chose plutôt que de m’acharner !  ».

C’est sûr depuis, le soleil s’est enfin levé ! Les événements qui suivent vont vite le confirmer… Car c’est là que survient l’aventure « Danse avec les Stars ». Plus encore que sa victoire, Emmanuel se souviendra longtemps de sa rencontre artistique avec la danseuse Fauve Hautot (qui a tourné avec lui dans le clip de Beau malheur). Et surtout de cet instant bouleversant quand – au deuxième prime – ils dansent ensemble sur « Sois tranquille ».

Trophé en poche, Emmanuel retrouve pleinement confiance. Plus rien ne l’empêche désormais de retrouver le chemin des studios. A nouvelle vie nouvelle équipe. Seul le complice de toujours, le parolier Yann Guillon, demeure à ses côtés : il signe l’ensemble des textes du « Chemin » tandis qu’Emmanuel en compose les musiquess. « Vous ne serez pas surpris de savoir que les chansons les plus sombres ont été faites dans les moments difficiles. Des titres comme « La Vie ailleurs », « La Blessure », « Beau malheur », je n’aurais pas pu les faire aujourd’hui : je ne suis plus du tout dans cet état d’esprit. Les plus lumineuses, en revanche, l’ont été après « Danse avec les stars ». J’aurais été incapable de les écrire avant ! Au final, cela donne un album dense, certes. Mais il raconte beaucoup de mon cheminement. »

Mais si « Le Chemin » dit en effet énormément de la sinueuse route empruntée par Emmanuel Moire ces quatre dernières années, au final c’est d’amour avant tout dont nous parle cet album intimiste et infiniment délicat. De l’amour filial. De l’amour tout court. De l’estime de soi, aussi. « L’amour est dans toutes mes chansons, c’est vrai. C’est par lui que tout redémarre. En réapprenant à aimer, et à s’aimer soi-même, on entame sa reconstruction. Cela passe d’abord par là. Je le sais, c’est ce que j’ai vécu! »

« Le Chemin » marque donc l’éclatant renouveau d’un grand artiste qu’on retrouve là au sommet de son talent. Un vrai beau retour, fait de chansons bouleversantes ou plus enjouées selon les cas, mais toutes empruntes d’une même grande émotion, vraie et généreuse, sans tricherie, sans effets inutiles.

Je partage avec vous le clip d'une chanson en particulier qui m'a touchée: « Beau malheur ». Ses paroles sont vraies. Dans la réalité de ce que peut être parfois la vie. Difficile, éprouvante. Et douloureuse. Ces mots en particulier m'ont interpellée:


Il m'a fallu la peur pour être rassuré

 
J'ai connu la douleur avant d'être consolé

 

 Il m'a fallu les pleurs pour ne plus rien cacher


J'ai connu la rancœur bien avant d'être apaisé


Tu ne sais pas encore... ce que je sais par cœur


Ce que je sais par cœur


Beau malheur

 

 

Tu me dis que rien ne passe
Même au bout d'un moment
Qu'un beau jour c'est une impasse
Et derrière l'océan
Que l'on garde toujours la trace
D'un amour, d'un absent
Que tu refais surface
Comme hier droit devant
Tu me dis que rien ne sert
La parole ou le temps
Qu'il faudra une vie entière
Pour un jour faire semblant
Pour regarder en arrière
Revenir en souriant
En gardant ce qu'il faut taire
Et puis faire comme avant

Je peux seulement te dire
Je peux seulement te dire

Qu'il m'a fallu la peur pour être rassuré
Que j'ai connu la douleur avant d'être consolé
Qu'il m'a fallu les pleurs pour ne plus rien cacher
Que j'ai connu la rancœur bien avant d'être apaisé
Tu ne sais pas encore... ce que je sais par cœur
Ce que je sais par cœur
Beau malheur

Tu me dis que rien n'efface
Ni la craie ni le sang
Qu'on apprend après la classe
Ou après ses 30 ans
On peut dire 3 fois hélas
Que personne ne l'entend
Comme personne ne remplace
Ceux qui partent pour longtemps
Tu me dis que vient l'hiver
Qu'on oublie le printemps
Que l'on vide les étagères
Qu'on remplit autrement
Qu'on se rappelle les yeux verts
Le rire à chaque instant
Qu'après tout la voix se perd
Mais les mots sont vivants

Je peux seulement te dire
Je peux seulement te dire

Qu'il m'a fallu la peur pour être rassuré
Que j'ai connu la douleur avant d'être consolé
Qu'il m'a fallu les pleurs pour ne plus rien cacher
Que j'ai connu la rancœur bien avant d'être apaisé
Tu ne sais pas encore... ce que je sais par cœur
Ce que je sais par cœur

Tu me dis que c'est un piège
Un jeu pour les perdants
Que le bateau est en liège
Et l'armure en fer blanc
Que plus rien ne te protège
Ou alors pas longtemps
Que c'est comme un sortilège
D'être seul à présent

Je peux seulement te dire
Je peux seulement te dire
Pour être rassuré
Avant d'être consolé
Pour ne plus rien cacher
Bien avant d'être apaisé

Il m'a fallu la peur pour être rassuré
Et j'ai connu la douleur avant d'être consolé
Il m'a fallu les pleurs pour ne plus rien cacher
Et j'ai connu la rancœur bien avant d'être apaisé
Tu ne sais pas encore... ce que je sais par cœur
Ce que je sais par cœur
Beau malheur

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 15:15
2013-03-09 14.48.18

Cela fait un moment que je n'ai pas écrit ici de petit article musical. C'est le moment ou jamais d'y remédier en partageant avec vous ma découverte musicale du jour. Ce titre 'Just give me a reason' m'a de suite interpellée dès la première écoute. Je le trouve envoutant et touchant. La mélodie au piano est très soignée. Moi qui adore le piano, cela tombe très bien.


J'ai eu la surprise de découvrir ce duo entre Pink et Nate Ruess. Sur l'instant ce nom ne me disait rien de particulier, je dois le reconnaitre. Par contre, dès les premières paroles, je me suis dit que je connaissais cette voix. Aucun doute là dessus. Je n'ai pas mis longtemps à reconnaitre le chanteur du groupe Fun. Groupe que l'on a découvert, il y a quelques mois de cela avec le premier single 'We are young' que j'aime tout particulièrement et que j'ai écouté en boucle des heures durant.


Quel plaisir d'entendre ces deux voix mêlées  D'une part, la voix de Pink, un poil cassée, puissante malgré tout. Et d'autre part, cette voix de Nate Ruess, identifiable facilement parmi d'autres. Cette vois qui donne le sourire, je trouve. Il est clair que ces deux voix s'accordent très bien ensemble. Ce duo est très émouvant. Beaucoup d'émotions différentes s'expriment à travers cette chanson. Je trouve aussi que l'on identifie bien la rythmique fidèle aux chansons du groupe Fun, sans oublier la puissance de Pink. 

  Bref, une jolie découverte à écouter sans modération 
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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 16:25

Vanessa-Paradis.jpeg

Les battements de mon cœur

Ne cesseront pas ma belle erreur

En langage des cils

Mes grands yeux disent: ainsi soit il

Ma peau, mon bel amant

Sa température plus un cran

En langage du corps

Dit sert moi vite et bien, serre moi fort

 

Love I don't know

Nothing about love you know

Hold me 'til the day is done

Oh my love Let's have some fun

 

Les voisins de dessus, cognent à grand coup de massue

Mais le sommier sonore,

Grince, grince, toujours plus fort

 

Nos corps sont confondus,

Nos âmes mélangées, fondues

Des gens y'en a des tonnes

Mais chez toi j'aime le moindre atome

 

Love i don't know

Nothing about love you know

Hold me 'til the day is done

Oh my love Let's have some fun

 

Les battements de mon cœur

Ne cesseront pas toute a l heure

Car je t ai dans... la peau

Et moi quand j'aime, quand j'aime c'est marteau

Je fais toutes les erreurs

Je pleure, je fouille, sonne la terreur

Je fais aussi plein d'effort

Oui sert moi vite et bien , serre moi fort

L'amour, tu n'y connais rien

L'amour, je n'y connais rien

Ma peau mon bel amant

Sa température + un cran

En langage du corps

Dit serre moi vite et bien , serre moi fort

 

Love i don't know

Nothing about love you know

Hold me 'til the day is gone

Oh my love Let's have some fun


*  *  *

 Love Song - Vanessa Paradis 

composé par Benjamin Biolay

Nouveau single de son prochain album



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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 14:55

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Depuis quelques jours, le nouvel et quatrième album de Dido "Girl who got away" est enfin disponible dans les bacs. Quel plaisir de découvrir son nouveau single "No freedom" après plusieurs années passées en toute discrétion. Sa voix est toujours aussi sublime. Douce. Touchante. Une artiste vraie et pétillante. Dès la première écoute, j'ai eu le coup de coeur ! 

Les quatre années qui se sont écoulées depuis le dernier album de Dido ont marqué un tournant dans sa vie : elle s’est mariée, a eu un petit garçon, et est entrée dans la quarantaine. Ses nouvelles chansons restent en cohérence avec sa personnalité et l'atmosphère de ses mélodies habituelles. Mon plaisir est intact. Elle semble épanouie. Heureuse. 

 

Dido est décidément douée pour nous laisser de jolies mélodies en tête. Des sons envoutants.

Qui n'a jamais eu des heures durant l'air de la chanson "Thank you", titre qui a fait un gros carton au début des années 2000 avec son duo avec Eminem. C'est simple, à l'époque, cette chanson envahissait les ondes de toutes les radios !



Ou bien qui n'a jamais adoré le générique de la série Roswell avec son titre "Here with me". Cette chanson m'a toujours donné des frissons. Je l'écoutais à fond dans les oreilles des heures durant.


Personnellement, ce sont des chansons qui me restent en mémoire. Et que j'ai plaisir à écouter régulièrement. Son dernier titre "No freedom" semble destiné à un joli succès. Je lui souhaite en tout cas... 

 

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 09:31

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Cette semaine est un peu bousculée par le climat. Je n'ai pas pu mettre le nez dehors depuis lundi soir. Heureusement que je peux travailler de chez moi dans pareil cas. J'avoue que ce troisième jour enfermée ne me motive pas trop. Je ne sais même plus quel jour on est :) Être chez soi, c'est bien. Mais prendre l'air, c'est bien aussi.

 Du coup, en ce début de journée, je me console avec une chanson très sympathique de Tété.

Elle met la pêche et donne envie de se déhancher. Un peu comme lui dans le clip.

Espérons que la neige décide de faire ses valises et de quitter la région. Parce que là...

 
Allez, je vous souhaite à tous bon courage et une bonne journée !

C'est aussi la galère chez vous ?


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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 20:54
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Près de toi, ma tristesse n’a ni début ni fin, elle est là
Tu me craches tous les jours dessus tes rancœurs, tes reproches, c’est comme ça.
On dit que la souffrance forge le caractère, on dit ça.

Parfois j’aime la façon dont tu remues les mains, j’aime ça
Et quand tu secoues tes cheveux, je pourrais tomber amoureux encore de toi mille fois
Alors j’ai moins mal au ventre, alors je crèverais pour toi.

J’aime aussi comme tu ris avec les autres
J’aime qu’ils nous croient heureux, j’aime ça
Et le soir quand ta dernière ronde est terminée
Quand je suis sur que tu dors enfin là tout près

Je bénis le silence et je ferme les yeux
Et avec le sourire, je me raconte une vie douce et un mariage heureux
J’aime une femme mais ça va me tuer

Venez me chercher
Venez me chercher

J’aime aussi comme tu ris avec les autres
J’aime qu’ils nous croient heureux, j’aime ça
Et le soir quand ta dernière ronde est terminée
Quand je suis sur que tu dors enfin là tout près

Vous devez savoir je n’aurai pas le courage d’échanger cette vie contre un autre un jour
Vous devez savoir je vais mourir prés d’elle et je n’ai pas la force de partir pour toujours
Il faut voir comme j’aime cette femme

Je le jure , ça finira par me tuer
Il faut voir comme j’aime cette femme

Venez me chercher
Venez me chercher

J’aime aussi comme tu ris avec les autres
J’aime qu’ils nous croient heureux, j’aime ça
Et le soir quand ta dernière ronde est terminée
Quand je suis sur que tu dors enfin là tout près

J’aime aussi comme tu ris avec les autres
J’aime qu’ils nous croient heureux, j’aime ça
Jaime une femme , ça finira par me tuer

* Cali - Venez me chercher - 2013 *

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 10:20

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Il semblerait que le printemps nous donne un avant goût ces derniers jours. Ce qui est des plus appréciables, il faut le reconnaitre. Ravie de découvrir ce matin pour partir au bureau qu'il faisait bon dehors. De pouvoir abandonner l'écharpe si chérie durant l'hiver infernal. Retrouver le plaisir du soleil sur la peau. De la jolie lumière disparue depuis de si longues semaines. 

J'aime cette piqure de rappel qui me dit que bientôt, un jour viendra où le soleil et la chaleur seront nos compagnons de journée. Laissant une douce sensation sur le corps. Laissant le moral souriant. Rendant chaque début de journée bien plus agréable et motivant. Vivement, donc.         

Je vous laisse avec cette chanson qui prolonge le bien-être que je ressens ce matin à l'idée du retour prochain du printemps. Laissons un peu de douceur nous envahir...

 

 

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