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Quelques mots me concernant ...

 

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Je vous laisse découvrir mon blog où vous trouverez les témoignages, anecdotes et coups de gueule d'une presque trentenaire en situation de handicap qui essaie d'attraper les instants de vie au vol ! Écrire me fait du bien et échanger encore plus ! Alors n'hésitez surtout pas à réagir... Mon message est clair: dédramatisons la maladie ou le handicap. Faisons en une force !

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 23:00

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Il y a quelques temps, j'ai entendu parler d'Alexandre Jollien, écrivain et philosophe. En m'y intéressant un peu plus, très vite, j'ai été attirée par les sujets sur lesquels il avait pu écrire. Pour ceux qui n'ont jamais entendu parler de lui, il est né en 1975 en Suisse et s'est retrouvé handicapé suite à un accident à la naissance car il avait le cordon ombilical autour du cou. Ce qui a eu comme conséquences qu'il peine à coordonner ses mouvements, d'où une démarche hésitante, et qu'il parle lentement. Il a grandi dans un établissement pour personnes infirmes moteur cérébral (IMC) dans lequel il a séjourné durant dix-sept ans.


C'est donc avec grande impatience que j'ai acheté et commencé la lecture de son premier ouvrage Éloge de la faiblesse, sorti en 1999. Alexandre était alors âgé de vingt-trois ans. Cet ouvrage est un récit autobiographique, d'une vie singulière, étonnante et qui relate le cheminement d'Alexandre Jollien qui, en raison de son handicap, était destiné à rouler des cigares et qui se retrouve, au terme d'un long périple, sur les bancs de l'université à étudier la philosophie. Il s'applique à ne pas fuir le handicap et dit accepter que jamais il ne sera normal. Il va même jusqu'à dire qu'en fuyant son handicap, on s'isole. Je le cite "Il est là, il faut l'accueillir comme un cinquième membre, composer avec lui. Pour ce faire, la connaissance de ses faiblesses me semble primordiale..." Je suis entièrement d'accord avec cette façon de voir les choses. Je sais aujourd'hui que je suis plus à l'aise dans ma tête et dans mon corps depuis que j'ai accepté que la maladie fait partie de moi. Partie intégrante de ma vie. De toutes façons, je crois qu'il est impossible de lutter contre cela. Que c'est inutile. Peine perdue.

Ce livre est présenté sous forme d'un dialogue entre Alexandre Jollien et Socrate. Au début, ce principe peut surprendre, mais il faut savoir qu'Alexandre s'est intéressé à la philosophie à un moment de sa vie où il avait besoin d'améliorer le regard qu'il portait sur son corps. Pour parer aux difficultés quotidiennes, il lisait les philosophes qui devenaient pour lui des interlocuteurs privilégiés. Socrate a joué un rôle décisif. Ces lectures lui ont permis de prendre du recul sur sa propre situation. De mieux accepter son handicap. Alexandre envisage d'ailleurs la philosophie avant tout comme une interrogation libre de tout préjugé, comparable à une loupe qui grossit les traits du réel. Il choisit l'humour pour relativiser des situations parfois tragiques de l'existence.

Je vous cite un extrait de l'avant-propos qui m'a particulièrement touchée: "La philosophie, la littérature, je les considérais comme réservées à une élite, à mille lieux de mes préoccupations quotidiennes. Pourtant, un jour, accompagnant une amie dans une librairie, je suis tombé sur un petit ouvrage qui s'intitulait Philo de base. Commentant Socrate, l'auteur disait: "Chercher à vivre meilleur, tout est là." Jusqu'alors, j'avais tout fait pour m'efforcer de vivre mieux, c'est à dire améliorer mon sort et me développer physiquement. Et parmi les livres s'établissait tout-à-coup une conversion, un but était né. Vivre meilleur, prendre soin de mon âme, progresser intérieurement." Je trouve cette dernière phrase très belle et surtout très juste. Je suis convaincue que lorsque la vie nous a mis très tôt des bâtons dans les roues, quand le chemin se fait sinueux, cela apprend à relativiser. À ne pas se laisser envahir par des bêtises. Des choses futiles. Sans intérêt. Affronter des épreuves difficiles permet de savoir où placer son attention et son énergie. Sans les dépenser inutilement. Les écrits d'Alexandre Jollien vont dans ce sens et c'est ce qui me plait.

Malgré tout ce qu'il a vécu, toutes les épreuves qu'il a traversé, je trouve intéressant qu'il arrive à trouver de la joie dans chacune des situations qu'il vit. C'est une manière intelligente de ne voir que le positif dans la vie. Il me parait essentiel de ne pas se plaindre et ne pas subir sa situation. Trouver du bon dans chaque chose est bien plus constructif. Alexandre cultive la joie au cœur de l’épreuve, la joie de progresser sur les chemins hasardeux de l’existence. Il voit chaque difficulté comme l'occasion d'une aventure passionnante. Quel bon état d'esprit ! Il y a de jolies leçons à retenir dans cette lecture. 

Le fait d'avoir été toute sa jeunesse dans un centre, séparé de ses parents (il ne les voyait que durant les weekends), l'a obligé à se construire seul. De faire ses propres choix, de s'endurcir par la même occasion. Aujourd'hui, il est d'ailleurs reconnaissant à ses parents de l'avoir laissé se lancer dans la vie d'adulte en étant seul. Autonome. Entendons par là, sans être dépendant de ses proches. De lui avoir laissé la possibilité de se tromper, de chuter pour mieux savoir se relever, seul. Je crois que c'est la meilleure façon d'apprendre la vie. Surtout lorsque l'on est en situation de handicap. Il cite l'exemple de ces mères, qui par amour, ne s'éloignent pas de leur enfant d'une semelle. Selon lui, l'amour peut constituer un frein au progrès. Je reste convaincue que la confiance des parents envers leur enfant reste la meilleure des formations à la vie. La confiance peut nous porter et nous donner envie de nous surpasser. Ne serait-ce que pour prouver que l'on en est capable.

Ce livre mérite vraiment que l'on parle de lui, tellement sa lecture est enrichissante. D'une douceur extrême. Je ne peux pas vous le dire autrement: ce livre m'a fait du bien. Il m'a remplie de sérénité et de calme. Chacun devrait se plonger dans ces écrits pour se ressourcer. Trouver la paix quand la vie s'applique à tenter de nous décourager. 

Je suis actuellement en train de lire un autre de ses ouvrages Le philosophe nu, sorti en 2010. Je ne vous en dit pas plus pour le moment. Mis à part que sa lecture est un vrai régal. Il y aura très probablement un article à la clef. Affaire à suivre donc...

 

*   *   *


Je terminerai ce billet par cette citation qui résume le mieux cette lecture.

"La difficulté aguerrît, stimule, elle oblige à trouver des solutions." Alexandre Jollien



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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 13:00

Comme tous les enfants, Luka a plein de rêves dans la tête. Mais à douze ans, ce petit garçon souffre de dystrophie musculaire, maladie qui l'empêche de marcher et l'oblige à se déplacer en fauteuil roulant. À défaut de pouvoir faire du sport, rien ne peut l'empêcher d'imaginer de pratiquer toutes ces activités. Grâce au photographe Matej Peljhan, Luka a pu "retrouver" l'usage de ses jambes... le temps d'une séance photo.


C'est à travers des illusions d'optique que le photographe a pu mettre en scènes Luka dans des activités qu'il rêverait de pouvoir faire comme danser le Hip Hop, faire de la plongée, jouer au basket... Ce jeune garçon aime beaucoup dessiner et dispose d'une imagination extrêmement développée. C'est lui-même qui a soumis l'idée à Matej Peljhan. "Il y a quelques temps, lors de l'une de nos conversations, il a exprimé son désir de se voir dans une photo, en train de se promener et de faire toutes sortes de bétises.", se rappelle le photographe.


La problématique était de savoir comment mettre en scène Luka dans de telles situations sans utiliser Photoshop. Il a donc été envisagé de changer de perspective. En se basant sur les dessins de Luka pour créer l'univers visuel, le photographe positionne le petit garçon sur le sol au milieu d'accessoires et prend les photos de haut, afin que l'on s'imagine que le garçon bouge vraiment.


La série de photos s'appelle "Le petit prince." 

 

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      *  *  *

Je trouve cette initiative très intéressante et surtout très touchante. Cela a vraiment du rendre heureux le petit Luka et beaucoup l'amuser de pouvoir se prêter au jeu des mises en scènes comme dans son imaginaire. Un grand bravo au photographe pour son travail.

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 20:25

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Certaines lectures, certains mots ne nous laissent pas insensibles. Parfois mêmes, les mots nous bousculent. Au point d'en avoir les larmes aux yeux. Ils trouvent écho en nous sans pouvoir l'expliquer. Ils piquent, ils touchent, ils éclaboussent. Ces moments sont précieux. Les mots sont la vie, ils sont ce que l'on est. Ils sont tellement puissants parfois que même l'histoire d'un autre peut nous bouleverser. Les mots sont vivants. Ils sont émotion. Ils sont joie. Ils sont une trace de notre passage sur terre. Tel une photographie. Ils impriment un vécu et nous permettent de ne pas oublier. Parfois, les mots soulagent. Ils sont pansement. Les mots sont sans tabous. Ils sont nous.

Je partage avec vous un texte de Grand corps malade qui m'a bouleversée aujourd'hui. Ses mots ont trouvé écho en moi. Comme s'ils m'étaient destinés. Comme si ils décrivaient ma propre histoire. Mes propres pensées. Je suis littéralement tombée amoureuse de ses mots. Je les trouve vrais, authentiques. Sans détour. Sans mensonge. Ils sont vérité. J'espère que ces mots trouveront écho en vous également.

★ ★ 

La nuit est belle, l'air est chaud et les étoiles nous matent,
Pendant qu'on kiffe et qu'on apprécie nos plus belles vacances,
La vie est calme, il fait beau, il est deux heures du mat,
On est quelques sourires à partager notre insouciance.

C'est ce moment-là, hors du temps, que la réalité a choisi,
Pour montrer qu'elle décide et que si elle veut elle nous malmène,
Elle a injecté dans nos joies comme une anésthésie,
Souviens-toi de ces sourires, ce sera plus jamais les mêmes.

Le temps s'est accéléré d'un coup et c'est tout mon futur qui bascule, 
Les envies, les projets, les souvenirs, dans ma tête y'a trop de pensées qui se bousculent,
Le choc n'a duré qu'une seconde mais ses ondes ne laissent personne indifférent,
"Votre fils ne marchera plus", voilà ce qu'ils ont dit à mes parents.

Alors j'ai découvert de l'intérieur un monde parallèle,
Un monde où les gens te regardent avec gêne ou avec compassion,
Un monde où être autonome devient un objectif irréel,
Un monde qui existait sans que j'y fasse vraiment attention.

Ce monde-là vit à son propre rythme et n'a plus les mêmes préoccupations,
Les soucis ont une autre échelle et un moment banal peut être une très bonne occupation,
Ce monde-là respire le même air pas tout le temps avec la même facilité,
Il porte un nom qui fait peur ou qui dérange : les handicapés.

On met du temps à accepter ce mot, c'est lui qui finit par s'imposer,
La langue française a choisi ce terme, moi j'ai rien à proposer,
Rappelle-toi juste que c'est pas une insulte, on avance tous sur le même chemin.
Et tout le monde crie bien fort qu'un handicapé est d'abord un être humain.

Alors pourquoi tant d'embarras face à un mec en fauteuil roulant,
Ou face à une aveugle, vas-y tu peux leur parler normalement,
C'est pas contagieux pourtant avant de refaire mes premiers pas,
Certains savent comme moi qu'y a des regards qu'on oublie pas.

C'est peut-être un monde fait de décence, de silence, de résistance,
Un équilibre fragile, un oiseau dans l'orage,
Une frontière étroite entre souffrance et espérance,
Ouvre un peu les yeux, c'est surtout un monde de courage.

Quand la faiblesse physique devient une force mentale,
Quand c'est le plus vulnérable qui sait où, quand, pourquoi et comment,
Quand l'envie de sourire redevient un instinct vital,
Quand on comprend que l'énergie ne se lit pas seulement dans le mouvement.

Parfois la vie nous teste et met à l'épreuve notre capacité d'adaptation,
Les cinq sens des handicapés sont touchés mais c'est un sixième qui les délivre,
Bien au-delà de la volonté, plus fort que tout, sans restriction,
Ce sixième sens qui apparaît, c'est simplement l'envie de vivre.

Texte de Grand corps malade, Sixième sens. 


 ★ ★ 

Ce sixième sens qui apparaît, c'est simplement l'envie de vivre. 
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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 21:00

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Voilà un carnet que j'ai décoré il y a quelques temps de cela. Je n'avais jamais pris la peine de mettre en place l'article et les photos pour le partager avec vous. C'est désormais chose faite :)

Pour les plus curieuses, pour réaliser ce carnet, j'ai utilisé tout un tas de petites choses que je vais vous citer ci-dessous.

Tout d'abord, vous l'aurez compris, il vous faut... un carnet. Je l'ai choisi tout simple, avec une couverture noire et lisse. Vous pouvez également le choisir à spirale, c'est pas mal aussi ! Ça va, jusque là vous suivez ? 

Ensuite, il vous faut toute une série de papiers colorés avec des épaisseurs et motifs différents. Par exemple, j'aime beaucoup utiliser du papier de soie, très fin, avec une texture presque transparente. Ce qui permet de jouer sur différentes couches de papier créant des effets sympathiques... Pour coller ces papiers, j'utilise surtout de la colle Cléopatre appliquée au pinceau à poils durs ou alors de la colle Scotch liquide à prise rapide quand les papiers sont trop épais. 

Une fois votre composition réalisée et collée, vous pouvez accessoiriser le tout avec des petits boutons colorés, des pastilles brillantes, des petits éléments en tissu comme le papillon rose... Dans les magasins de loisirs créatifs, vous trouverez forcément votre bonheur. Pour ma part, à chaque fois que je m'y rends, je fais chauffer la carte bleue !

Amusez-vous à décorer le devant et le derrière du carnet. Mais aussi, la tranche. Ce qui permet de donner un aspect 'fini' et propre à l'ensemble du carnet.

Une fois que le carnet a séché quelques heures, il m'arrive parfois d'appliquer un vernis, surtout sur les morceaux de papiers de soie. Ce qui permet de donner un effet brillant et satiné à l'ensemble. Par contre, veillez à ne pas trop en mettre, sinon le papier risque de gondoler.

 

Je vous laisse découvrir quelques photos ci-dessous de ce petit carnet...

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Ça vous plait ? Vous avez déjà essayé le scrapbooking ?

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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 11:25

Salut tout le monde !

Comme annoncé la semaine dernière, voici l'article qui me tenait à coeur. Ce weekend, j'ai fêté mes trente ans entre amis. Chaque année, un de mes plus grands plaisirs est de choisir une thématique de soirée et de décorer mon appartement en conséquence. J'aime qu'il se métamorphose le temps d'une soirée...

Cette nouvelle dizaine à fêter était donc une occasion tout à fait particulière de rester dans cette tradition. Et là, j'avoue que les idées ont fleuri par dizaine dans ma tête ! Il a bien fallu s'arrêter sur un choix: l'Espagne. Étant partie à Barcelone cet été, je voulais retrouver un peu d'Espagne chez moi. Ses couleurs, sa chaleur et ses tapas... L'hiver approchant, c'est bon pour le moral !! C'est donc tout naturellement que j'ai imaginé cette décoration très colorée. Du rose, du bleu, du jaune, du vert ! Je souhaitais des choses assez aériennes, des suspensions de manière à occuper le volume de la pièce et d'avoir un peu la tête en l'air. Je suis allée me balader sur le site My little day où j'ai eu envie de tout acheter tellement les choses sont magnifiques et originales ! J'ai choisi des rosaces colorées et des boules alvéolées, toutes de couleurs et de tailles différentes. 

 

J'ai ensuite imaginé une suspension à accrocher au centre de la pièce, au dessus de la table à manger, comme l'élément central de la soirée. Après quelques croquis et quelques essais, j'ai composé cette suspension. Et il s'est passé une chose tout à fait étonnante: c'était comme je l'avais imaginé dans ma tête ! Ceux qui me connaissent bien, savent que je suis une éternelle insatisfaite.

Ensuite, j'avais en tête d'utiliser des petits parapluies à cocktails. Sans trop savoir comment, mais j'en voulais. Aussitôt dit, aussitôt fait, je passe commande d'une centaine de petits parapluies en papiers colorés sur internet. Jusqu'à la veille de ma soirée, je ne savais comment les mettre en scène. Ce n'est que vendredi après midi que j'ai su. J'ai su que je les voulais dans les airs ! Me voilà donc lancée dans la réalisation d'une très grande guirlande de manière à pouvoir occuper une bonne partie du plafond. Résultat tout à fait à la hauteur de mes espérances !

J'ai adoré réaliser les choses moi-même et faire des choses à mon image, représentant mon univers. Une décoration 100% home made. D'ailleurs les invités se sont tous accordés pour trouver que tout cela me ressemblait beaucoup ! 

Le diner entre amis s'est donc déroulé la tête dans les couleurs vives, autour de tapas espagnols, de sangria et d'une grande paella. Pour le dessert, je vous en parle dans un prochain article. Patience !

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Pour la réalisation de cette suspension, j'ai pris le parti de m'accrocher sur mon abat jour existant. J'ai donc décomposé la chose en trois parties différentes, de manière à pouvoir les manipuler et les disposer plus facilement. Chaque partie est fixée sur une baguette en bois d'une longueur suffisante pour la poser à cheval sur les trois tiges de l'abat jour. Chaque baguette comprend trois éléments suspendus grâce à du fil de nylon et du scotch transparent. Il faut faire en sorte que les couleurs s'accordent bien et de jouer sur les longueurs différentes de fil de manière à rendre l'ensemble de la composition harmonieux. Un petit conseil: mieux vaut s'armer de patience, car il faudra faire tout un tas de petits réglages (en tout cas, si on est perfectionniste comme moi !

 

♥   ♥♥♥   


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Pour la réalisation de cette guirlande de parapluies colorés, j'ai tout simplement utilisé une très grande longueur de fil de nylon. Faire un noeud autour de la tige du parapluie, puis fixer le noeud avec un point de colle liquide à prise rapide. Réaliser cette même opération autant de fois que vous le souhaitez, en prenant garde de laisser un espace identique entre chaque parapluie. Fixer ensuite la guirlande au mur ou au plafond avec des punaises à grosse tête.


♥   ♥♥♥   

 

J'espère que les photos vous ont plues et qu'elles ont su vous représenter l'univers de ma soirée aux couleurs de l'Espagne. En tout cas, moi je garde de fabuleux souvenirs !

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 09:20

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Aujourd'hui, vendredi 21 Septembre 2012, est un jour un peu particulier. Voilà déjà un an que j'ai ouvert ce blog et je dois dire que je n'ai pas vu le temps passer. Incroyable. Un an... trois cent soixante cinq jours passés ensemble. Cette journée est pour moi l'occasion de dresser un petit bilan. Car je pense pouvoir dire que cette décision de tenir un blog a considérablement changé ma vie...

Au début, j'ai fait mes premiers pas... hésitante... ne sachant pas trop quel ton donner à mon blog et surtout comment faire. J'évite d'ailleurs de regarder mes premiers articles car je crois que j'aurais un peu honte. Ce dont je suis sure, c'est que j'y ai tout de suite pris goût ! Ma démarche de départ, qui a fait qu'un jour j'ai ouvert ce blog, était de m'exprimer car j'avais (et j'ai toujours) plein de choses à dire. J'avais espoir que cette plateforme serait l'occasion d'échanger avec d'autres sur des sujets communs. Je ne me suis pas trompée ! Très vite, j'ai constaté que d'autres avaient cette même envie. Quelle joie.

Et puis, j'ai découvert un réel plaisir à écrire, à coucher les mots sur le clavier au fil de mes humeurs... Ce fut une révélation. Depuis, j'ai besoin d'écrire. Besoin de mettre par écrit certaines de mes peurs, de mes peines et certaines de mes difficultés. Comme pour les exorciser... Mais j'ai aussi besoin de partager mes joies et mes petits instants de bonheur qui rendent mon monde meilleur. Je n'aurais jamais cru avoir tant de choses à exprimer. Et surtout, je ne soupçonnais pas le bien que cela me ferait de le faire... 

Après quelques mois d'existence de blog, j'ai découvert la plateforme Hellocoton qui regroupe des blogs féminins. C'est à partir de ce moment là, je crois, que mon blog a vraiment pris son envol. Car j'ai pu toucher plus de monde. C'est comme une petite communauté, je trouve, où il est possible de croiser la route de personnes vraiment très intéressantes et sensibles. Chaque jour est fait d'échanges et de soutien entre filles. Alors bien sûr, certains d'entre vous vont se dire que tout cela n'est que virtuel. Je vous l'accorde. Mais cela n'empêche pas d'avoir des échanges de qualité et d'y trouver du réconfort certains jours difficiles...

Et puis, parfois, ces rencontres virtuelles peuvent devenir réelles. Une personne en particulier a su me toucher et me donner plus envie de la connaitre. Beaucoup de choses nous rapprochaient. Un vécu assez semblable, pas mal d'opinions en commun et surtout une vision de la vie équivalente à la mienne. Très vite, cela a bien collé entre nous. J'ai eu la chance de la rencontrer, dans la vraie vie, un weekend en Juillet. Je sais qu'elle se reconnaitra à travers ces mots. Cette rencontre physique a été comme une suite logique à nos échanges virtuels de départ. Comme une évidence. Pas de gêne, pas de chichi. Juste le plaisir de passer du temps ensemble. Je sais aujourd'hui qu'elle fait désormais partie de ma vie et que je la considère comme une amie. Un blog, c'est ça aussi: de l'amitié.

Ce que je peux dire, c'est que ce blog m'a vraiment transformée. Aujourd'hui, grâce à lui, je peux dire que je me connais mieux. J'ai appris à mieux m'assumer. À ne plus avoir honte parfois d'être qui je suis. Malgré ma différence, je me sens acceptée et comprise, telle que je suis. Et ce constat me rend plus forte. Alors, je sais que je n'ai pas envie d'arrêter. Au contraire. J'ai tellement à exprimer et à partager avec vous. Alors que l'aventure continue !
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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 20:00

J'ai profité de ce dimanche ensoleillé et chaud pour aller me promener et rejoindre un endroit qui me plait particulièrement. C'est un petit parc urbain, un peu retiré en proximité du centre ville, avec une végétation d'aspect un peu champêtre et sobre. Tout cela en opposition agréable avec des cheminements piétons assez réguliers, créant un équilibre avec le côté naturel des plantes et arbustes. J'aime beaucoup les structures végétales formant des visages humains et aussi ces petits lieux assez intimes et à l'écart des chemins ponctuant le parc, créant des ambiances assez sympathiques favorables à la lecture, à la méditation ou aux petits pique nique entre amis...

Je vous laisse découvrir la série de photos réalisées durant cette balade. Je m'excuse d'avance pour la qualité médiocre des clichés réalisés avec mon iPhone, car voyez vous, j'ai trouvé intelligent d'emmener un appareil photo avec une batterie à plat (hum, hum...)

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Et vous, votre weekend s'est bien déroulé ? Vous avez profité du beau temps ?

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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 19:30
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Ces derniers jours, j'avais besoin de me changer les idées, de bouger, de sortir, de bruit. Bref, de fuir cette solitude et ce silence qui avaient pris trop de place depuis deux semaines dans ma vie... J'avais donc prévu d'aller au ciné mardi dernier, le soir en amoureux à quelques kilometres de chez moi. Impatiente toute la journée de cette sortie à venir, comme une gosse. Et puis, un coup de fil de mon homme une heure avant pour me dire que j'allais être déçue, que la batterie de la voiture était morte et que c'était donc compromis pour le ciné... Effectivement, il ne s'est pas trompé, j'étais trop dégoutée ! Je ne me laisse pas abattre et propose qu'on se retrouve à pied à mon bureau pour partir en ville tranquillement et profiter de températures plus douces... Et puis, tout à coup, une évidence: qu'à cela ne tienne, on ira au ciné en centre ville même si il est moins bien que l'autre (certaines salles ne sont pas accessibles en fauteuil). Me voilà remotivée à cette idée, je retrouve mon homme toute joyeuse et impatiente d'arriver.

Une fois arrivés dans les rues piétonnes, nous allons de suite voir si la salle pour le film est accessible et prenons nos billets. Chrono lancé, il nous reste une heure pour aller dîner... Hop, petit resto en amoureux, rapidement. Et l'affaire est dans le sac ! Direction le ciné pour aller voir le film.

Le film dont je vous parle et que je tenais absolument à voir très vite, c'est 'De rouille et d'os'. J'ai vu sa bande annonce, il y a des semaines de cela et depuis je brûlais d'impatience de le voir.
20h15, les lumières s'éteignent, la musique commence, les images du début du film défilent...

Pour ceux qui n'en ont jamais entendu parler, 'De rouille et d'os', c'est un film franco-belge de Jacques Audiard sorti le 17 mai 2012.


Synopsis:

Ça commence dans le nord. Ali (interprété par Matthias Schoenaerts) se retrouve avec Sam, cinq ans, dans les bras. C'est son fils, il le connaît à peine. Sans domicile, sans argent et sans amis, Ali trouve refuge chez sa sœur à Antibes. Là-bas, c'est tout de suite mieux, elle les héberge dans le garage de son petit pavillon, elle s'occupe du petit. A la suite d'une bagarre dans une boite de nuit, son destin croise celui de Stéphanie. Il la ramène chez elle et lui laisse son téléphone. Stéphanie (interprétée par Marion Cotillard) est dresseuse d'orques à Marineland. Il faudra que le spectacle tourne au drame pour qu'un coup de téléphone dans la nuit les réunisse à nouveau. Quand Ali la retrouve, la princesse est tassée dans un fauteuil roulant : elle a perdu l'usage de ses jambes et pas mal d'illusions. Il va l'aider simplement, sans compassion, sans pitié. Elle va revivre.

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Ce que j'en ai pensé:

Ce qui est certain, c'est que ce film ne laisse pas indifférent. Dès les premières minutes, nous sommes absorbés par l'atmosphère. Une certaine douceur et comme des images un peu ralenties qui créent cette ambiance si particulière. La première partie du film nous présente le portrait de deux personnages complétement différents, je dirai même à l'opposé. D'un côté, Ali, cet homme très grand, un monstre de muscles. Réservé et brut de décoffrage. Résolument indépendant avec un côté 'je n'ai besoin de personne !'. En parallèle, il y a cette femme, Stéphanie. Elle est belle, elle plait et elle le sait. Une fois un homme pris dans ses filets, elle se lasse très vite. A priori ces deux destins ne sont pas faits pour se croiser. Jusqu'à l'accident. Ce fameux accident qui va faire basculer tout le film. Black out après lequel on découvre une Marion Cotillard (Stéphanie) métamorphosée. Cette scène où elle découvre à son réveil qu'elle est en fauteuil roulant m'a beaucoup émue. Bouleversante. Elle apparaît le visage au naturel, très peu maquillée. Touchante et troublante. De ce visage ressort une grande détresse. Sa vie a basculé et elle n'a pas encore idée de ce qui l'attend. Son chemin vers l'acceptation de ce nouveau corps va être long et chaotique. Mais après le coup de fil passé à Ali, les choses vont prendre une toute autre tournure. Il entre dans sa vie dans ce moment si particulier pour elle, avec un corps qu'elle ne comprend plus. Lui, la traite comme n'importe qui, ne fait pas de différence. Pas de pitié. Il ne la surprotège pas. Ça me plait beaucoup. Trop de gens ont tendance à penser que, parce que nous somme malades ou handicapés, il faut nous prendre avec des pincettes ou nous épargner. C'est faux. Rien ne me fait me sentir plus vivante que quelqu'un qui va me traiter comme tout le monde, sans différence. Pas de pitié, merci. Ali a cette force qui est de la tirer vers le haut, lui faire aimer à nouveau la vie. Lui redonner envie de sortir de chez elle. De se montrer au monde que Stéphanie a cherché à fuir les semaines précédentes. J'ai aimé cette scène où, en bord de mer, il lui propose d'aller se baigner et qu'après un long silence réfléchi, elle lui dit 'tu te rends compte de ce que tu dis ?' Comme si cette proposition était complètement déplacée. Après une très longue attente et réflexion, elle se décide finalement pour la baignade. Cette scène où elle est dans l'eau est magique. Son visage rayonne de joie. Comme une nouvelle liberté retrouvée. C'est à partir de là qu'elle choisit de 'vivre' selon moi. Ayant pris conscience que c'est possible. Malgré tout. Ali ne la voit tellement pas comme une personne différente qu'il va jusqu'à prouver à Stéphanie qu'elle est encore désirable et finit souvent dans son lit. Cependant, elle n'est pas la seule femme dans sa vie. Sans être en couple, il papillonne à droite à gauche. Il est comme ça, sans attache, Brutal. Parfois même violent. Même son rapport avec son petit garçon est compliqué car il ne sait pas s'y prendre. Elle et lui passent pas mal de temps ensemble. Elle semble fascinée par cet homme, allant même jusqu'à l'accompagner à des combats très brutaux et interdits par la loi. Avec elle, il est capable d'une grande tendresse. Mais qui disparaît aussitôt qu'il s'éloigne d'elle. Ces deux là sont connectés. La vie glisse sur eux. Un évènement va faire qu'Ali va quitter la région sans prévenir qui que ce soit, pas même Stéphanie. Un drame va à nouveau les rapprocher des mois plus tard. Je ne vous en dirai pas plus. Je vous dirai simplement que je trouve que ce film expose à merveille des instants de vie, remplis de sincérité et de vérité. Il est très sensible, plein d'émotions. Je ne peux que vous conseiller de vous laisser tenter par cette aventure cinématographique. Je ne serais d'ailleurs pas surprise que Marion Cotillard soit récompensée pour ce rôle tellement elle en paraît imprégnée. Affaire à suivre donc...

Ce que j'ai adoré de cette soirée:

Passer une soirée à deux, en amoureux. S'improviser la soirée malgré un imprévu de dernière minute qui aurait pu tout foutre en l'air. Profiter d'instants simples et légers. Se dire que la vie est délicieuse parfois, que cela tient à peu de choses. Dîner sur le pouce mais apprécier le repas. Se laisser imprégner par la magie que peut avoir le noir complet d'une salle de cinéma. Observer et vivre les mêmes réactions que le public face à ce qu'on voit à l'écran. Rentrer à pied du centre ville après le film, profitant encore de la chaleur restante de la journée. Refaire le monde, débriefer le film sur la demie heure de chemin jusqu'à l'appart. Partager les instants qui nous ont le plus marqués dans le film. Ne pas s'empêcher de faire le parallèle avec notre vécu, notre vie avec la maladie. Sourire. S'aimer. Rire. Etre encore imprégnés du film bouleversant des heures durant. Bref, vivre. Cela n'a pas de prix...
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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 13:30
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Synopsis:

Ce film retrace l'histoire de trois jeunes Flamands d'une vingtaine d'années. L'un est quasi aveugle, le deuxième n'a plus l'usage de ses jambes à cause d'une tumeur et est confiné sur une chaise roulante, et le troisième est complètement paralysé. Ce sont les meilleurs copains du monde, soudés notamment par leur amour pour le vin et les femmes. Le vin, ça va, ils alignent les séances de dégustation. Mais pour les femmes, ils se contentent de fantasmer: tous les trois sont vierges, en raison principalement de leur handicap.
Aussi quand ils apprennent qu'un bordel, en Espagne, accepte les handicapés, ils se disent que le droit au sexe, c'est aussi pour eux. Ils décident alors de faire le voyage. Mais sans prévenir leurs familles, parents ou proches: ils se débrouillent pour trouver une aide-soignante qui, à bord d'un minibus, veut bien les amener là-bas...
C'est là que leur aventure va pouvoir commencer !

 

 

Ce que j'en ai pensé:

Dès les premières images du film, je suis interpellée. Ces trois jeunes hommes handicapés ont une vie qui ne fait pas nécessairement rêver. En effet, chacun d'eux est à la charge de ses parents depuis toujours: pour se laver, s'habiller, se coucher, se déplacer, manger... Tout cela, c'est leur mère qui en a la charge. Pourtant, leur amitié les sauve d'une certaine manière de ce quotidien pesant. Mais cela n'empêche pas la solitude une fois rentrés chez eux...

Un des trois va être à l'initiative d'une idée folle pour palier à un de leur souci: le manque d'expérience sexuelle. Le handicap ne leur a pas permis de connaitre cela. Et donc l'un deux entend parler de ce bordel spécialisé en Espagne. Ni une ni deux, il veut y aller et compte bien emmener ces potes avec lui. À partir de là, ils doivent mettre en place tout un scénario, j'irai même jusqu'à dire leur 'alibi' pour pouvoir faire ce voyage sans dévoiler la réelle destination à leurs parents qui n'ont pas l'habitude de les laisser seuls et encore moins pour partir en vacances. Ils vont donc prétexter un voyage en France sur la route des vins. Les parents finissent par accepter à condition qu'il y ait un infirmier qui les accompagne pour les rassurer. Ils réservent un véhicule adapté où ils pourront tous rentrer, la date est fixée, l'infirmier sera du voyage... Sauf que tout cela paraissait trop beau. Celui atteint par une tumeur est de plus en plus malade et sait la fin approcher. Tout est sur le point de tomber à l'eau, le voyage, le bordel, la vie !

Heureusement, après réflexion, ils décident d'effectuer ce voyage envers et contre tout, comme pour lui offrir le voyage de sa vie avant qu'il ne soit trop tard. Par contre, le véhicule et l'infirmier prévus ne sont plus disponibles et on leur recommande une autre personne disposant d'un véhicule. Tous ces échanges se font par mail. Le jour du départ, après avoir fait leur sac en cachette, avoir quitté la maison familiale sans même mettre leurs parents au courant, ils sont sur le lieu de rendez-vous tous les trois, impatients de partir mais quelque peu angoissés malgré tout. La camionnette arrive, pas en très bon état et le conducteur descend pour les accueillir. Petit problème: Claude est en réalité... une femme. Tant pis, ils montent à bord, fous de joie de ce périple qui les attend de la Belgique jusqu'à l'Espagne. Mais ils restent sceptiques face à  la présence imprévue de cette femme, qui parle français avec qui ils auront un peu de mal à communiquer dans leur langue flamande.

Leur voyage est donc fait d'étapes chaque soir dans un lieu différent. La première nuit, ils s'arretent dans un hotel. C'est une des scenes du film qui m'a le plus bouleversée. Chacun a sa chambre, Claude propose de leur donner un coup de main sauf qu'ils refusent énergiquement, disant qu'ils vont se débrouiller, qu'il n'y aura pas de problème. Cela aurait été trop beau car en réalité cette première nuit va s'avérer être un vrai fiasco. L'un deux n'arrive pas à se changer et appelle son ami aveugle pour l'aider sauf qu'entre temps le troisième est tombé de son fauteuil et appelle à l'aide dans le même temps. Le deuxième souhaitant bien faire court dans tous les sens et fait tomber sa carte de chambre et ne la retrouve pas vu qu'il ne voit rien... Bref, ils finissent la nuit à trois dans la même chambre. Cette scène est révélatrice de la fierté que toute personne handicapée a en voulant se débrouiller par soi-même. Ne pas compter sur les autres. Sauf que malheureusement, la volonté ne suffit pas et ça, ça fait mal.

La suite du voyage est ponctuée de scènes de joie, de tristesse, de disputes, de déception... tout cela avec une Claude de plus en plus intégrée et qui cherche à les soulager et les aider.
La deuxième partie du film nous fait passer du rire au larmes, j'ai été extrêmement touchée par ces scènes criantes de vérité, de sensibilité et de réalité du handicap qui nous rattrape parfois. Plusieurs heures après la vision du film, j'étais encore émue de ce que j'avais pu voir et ressentir. Voir le combat de ces trois jeunes hommes malades pour vivre comme tout le monde m'a fait couler des larmes.

Pour conclure, je ne peux que vous conseiller de visionner ce film. Alors, bien sûr, certaines images ne sont pas évidentes et pourraient être considérées comme plutôt dérangeantes. Le handicap affronté de face peut déranger certaines personnes. Moi, au contraire, j'ai adoré que ces images soient vraies et proches d'une réalité. Donc, touchant et beau. A voir, sans faute !
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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 09:43

ItalianHues510

 

En trainant sur le net ce matin, je suis tombée sur ce site de photos que j'ai de suite adoré: design-seeds.com
Les photos sont touchantes, dégageant une grande sensibilité et féminité. Le choix des couleurs associées à chaque cliché est une vraie poésie.

Je vous laisse découvrir les clichés que j'ai sélectionné et qui m'ont le plus attirée...

 

FloraGlow600 1

 

CocktailBrights510

 

SummerTones510

 


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