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Quelques mots me concernant ...

 

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Je vous laisse découvrir mon blog où vous trouverez les témoignages, anecdotes et coups de gueule d'une presque trentenaire en situation de handicap qui essaie d'attraper les instants de vie au vol ! Écrire me fait du bien et échanger encore plus ! Alors n'hésitez surtout pas à réagir... Mon message est clair: dédramatisons la maladie ou le handicap. Faisons en une force !

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 08:40

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Bientôt deux ans que tu nous as quittés. Voilà la première pensée qui m'a traversée l'esprit ce matin, une fois les yeux ouverts. C'est incroyable comme le temps défile. Je ne peux toujours pas réaliser que cette information est réelle. De la même manière que je ne peux pas nier que j'ai toujours espoir de te revoir. C'est très bizarre parce que presque spontanément parfois je suis sur le point de prendre mon téléphone et de composer ton numéro.


Force et de constater que cet appel resterait sans réponse. Pour toujours. Alors une fois que je réalise que je ne pourrai pas te parler de vive voix, j'ai pris l'habitude de te parler par la pensée. Je sais que là où tu es, tu dois m'entendre. Et d'une certaine manière, j'ai parfois l'impression que tu me réponds. À ta manière. J'ai le sentiment de sentir ta présence dans certaines de mes journées. Des instants fragiles où l'espace d'une seconde, je te sens comme près de moi. Cela me rassure un peu de me dire que tu n'es jamais loin. Mais mon cœur souffre aussi de ton absence. Cette absence cruelle qui fait que plus jamais je ne pourrai t'inviter à passer un vrai moment ensemble.


Le weekend dernier, sans le vouloir, je suis tombée sur l'album photos de ton mariage que j'étais censée t'offrir, il y a bien longtemps maintenant. J'ai été surprise, tu l'imagines bien. Et puis, je me suis surtout dit que tout ça était bien dommage et que la vie nous a privé de plus de moments précieux ensemble. Le temps nous a dépassé. Comme si l'horloge tournait bien trop vite et que le temps nous était compté. Sauf que je l'ignorais. Si j'avais su...


Ce qui est certain, c'est que je ne t'oublie pas. Tu occupes très souvent mes pensées. J'espère que tu prends soin de toi et que tu es plus heureuse et sereine, là où tu es. La vie ne fait pas toujours de cadeaux. Tu en a malheureusement payé les frais.

 

Tu me manques D.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 21:20

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Il est de ces instants dans la vie où même la meilleure volonté du monde ne vient pas à bout du sentiment d'impuissance. Savoir ses proches en difficulté est loin d'être évident. J'irai même jusqu'à dire que c'est quelque chose qui me contrarie, beaucoup. Me bouleverse, souvent. Je ne peux m'empêcher d'avoir à l'esprit que lorsque l'on tient à quelqu'un, on préfère le savoir heureux et serein. On ne peut que lui souhaiter le bien. La paix.

 

Alors pourquoi faut-il toujours que la vie vienne mettre son grain de sel dans tout ça en compliquant tout ? Parce que franchement, il y a des moments oú je me dis qu'il serait temps de passer son tour et que les soucis aillent voir ailleurs. Qu'ils perdent mon adresse et celle de mes proches. Ça suffit.


Comme j'aimerais pouvoir donner un coup de baguette magique ou bien même souffler sur les nuages noirs et que toutes ces difficultés disparaissent. Pour toujours. Comme ça, ni vu ni connu, on n'entendrait plus parler d'elles. La vie reprendrait donc son cours, tranquillement. Serait-ce trop demander ?


Je ne supporte pas de savoir un de mes proches dans la souffrance. Parce qu'avoir conscience de cette souffrance, c'est la partager un peu d'une certaine manière. Même si bien évidemment, c'est pour la personne concernée que c'est le plus dur. Il n'empêche qu'à mon niveau, je ne sais que trop bien ce que cette personne peut ressentir. Ce qu'elle traverse, ces derniers temps. Ce qui doit probablement lui passer par la tête. Le chemin qui reste à prendre vers l'acceptation. J'aimerais lui dire que ça va aller. Qu'il ne faut pas s'inquiéter.

 

Mais je sais d'avance que ces paroles seront vaines. J'aimerais me servir de mon expérience pour l'aider un peu. Faire de cette épreuve un parcours moins difficile. Mais je me sens impuissante. Je ne sais pas comment faire. Et surtout, je sais que personne ne peut rien y faire et que ce chemin à parcourir n'appartient qu'à cette personne elle-même. Que cela prendra le temps qu'il faut. Chacun son rythme, il ne faut pas vouloir aller plus vite que la musique. Il est des choses qui ne supportent aucune précision, aucune logique. Sur lesquelles on n'a aucun pouvoir, malheureusement. D'oú mon sentiment d'impuissance.


Ce dont je suis certaine, c'est que je vais rester tapie là, dans les parages. Discrete. Prête à soutenir, à réagir en cas de besoin. Je ne saurai faire autrement. Je serai à l'écoute, à chaque instant. Disponible. J'aimerais tellement faire plus. Malheureusement, je dois accepter l'idée que je ne peux pas.


Comme je déteste me sentir impuissante.

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 13:05

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Vivre au jour le jour, voilà mon credo depuis quelques temps. Encore plus que d'habitude, en réalité. La vie apporte son lot d'émotions, bonnes ou mauvaises. Ces aléas ont au moins le mérite de nous faire apprécier les choses à leur juste valeur. De remettre les priorités au bon endroit. Prendre les choses comme elles viennent. Sans pouvoir en contrôler la finalité. Mais au moins, profiter de l'instant présent. Malgré tout.

Malheureusement, la vie n'est pas éternelle. Même si on le souhaiterait à tous ceux qui nous sont chers. Elle s'effiloche au fil des années, des mois. Égarant des petites miettes par ci, par là. Mettant à rude épreuve la résistance de chacun. Cela n'est pas juste. Car elle nous prive de moments précieux. Nous oblige à vivre les choses, tant qu'il est encore temps. Avec comme un goût de sursis. C'est bien souvent dans ce genre d'instants que les êtres se révèlent, se dévoilent le plus. Sans pudeur. Mais pourquoi avoir à passer par ce chemin si douloureux pour oser se révéler ainsi ? 

Ce weekend, encore plus que d'habitude, j'ai pu prendre conscience à quel point nos ainés sont porteurs d'une mémoire précieuse. Cette mémoire du temps passé. De ces temps oubliés. Étrangers aux petits enfants de la nouvelle génération. Ces souvenirs qui nous fascinent pourtant. Tellement ils nous paraissent inaccessibles.

Il est de ces souvenirs qui ne peuvent perdurer dans le temps que par la paole. L'échange. Nos ainés ont vécu des choses, traversé des épreuves qui inspirent le respect. L’admiration, même. Ces instants d'échanges sont chargés d'émotion. Comme si il fallait transmettre ce savoir, tant que le temps, la vie le permettent encore.

Profiter des gens tant qu'ils sont encore là. Apprécier la valeur de chaque minute passée en présence de l'autre. Même si cela laisse les yeux remplis de larmes et la gorge serrée. Et le cœur en peine, de longues heures durant. Il faut voir ces instants là comme un cadeau. Comme un moyen d'ouvrir son coeur. Plus que jamais. En osant dire tout haut des choses que l'on aurait eu peur de dire avant.

J'aime me sentir plus riche de ces souvenirs partagés. Comme un cadeau précieux. Une confidence qui prouve la confiance que l'autre nous accorde. Se sentir investi d'une mission qui serait de garder au fond d'une boite ces informations si importantes. Fragiles, dont il faut prendre grand soin.

*  *  *

Il est important de se souvenir.

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 12:54

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En ce moment, je réfléchis beaucoup. Beaucoup trop même. Je pense aux choses qui comptent dans la vie. Ces choses qui la rendent moins dure parfois. Je pense à toutes les personnes qui m'entourent et qui comptent pour moi. Toutes ces personnes qui me font du bien, qui sont essentielles à mon équilibre. Et je me faisais une réflexion:

Prenons nous suffisamment le temps de dire aux personnes qui nous sont proches
à quel point elles comptent pour nous ?

Et la réponse qui m'est venue le plus vite à l'esprit est que probablement non. Non, certains d'entre nous ont du mal à l'exprimer. Ne prennent pas le temps de le faire. De le dire. Pensant probablement à tort que l'autre le sait bien. Qu'il ne sert à rien de le dire à voix haute. En face de l'autre. Est-ce une question de pudeur ? Je me le demande vraiment.

Parce que je trouve qu'il est très important que les gens qui nous sont proches connaissent la valeur qu'ils ont à nos yeux. Et ne pas se contenter de penser qu'ils le savent bien. Que c'est évident ou acquis. Peut-être que ça l'est, au fond. Mais pourquoi ne pas avoir l'honnêteté ou bien même le courage de l'affirmer haut et fort de temps en temps. S'entendre dire des mots gentils fait beaucoup de bien. Je trouve même que cela peut renforcer les liens. 

Car parfois à trop attendre, à trop se dire que cela ne sert à rien de l'exprimer, les personnes ne sont plus là pour leur dire à quel point elles étaient chères à notre coeur. On ne sait pas de quoi sera fait demain. On peut juste savoir ce qu'il se passe au jour le jour. Vivre de regrets n'est pas agréable. Perdre un être cher et se demander après coup si il savait combien nous l'apprécions, combien le connaître était une chose précieuse n'est que torture.

Alors, prenons tous le temps de dire à ces personnes importantes dans nos vies, combien elles comptent. Combien leur présence nous est agréable. Indispensable. Leur dire que sans elles, ce ne serait pas pareil. Oser le dire à coeur ouvert, sans pudeur. Et surtout sans attendre. 

 

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 13:59

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Certains rêves ne nous laissent pas indifférents. Ils ont même un certain pouvoir sur nous. Mais malheureusement, la réalité nous rattrape très vite, une fois réveillés. Tout à coup, à peine les yeux ouverts, la magie du rêve, ses décors, ses personnages s'évaporent. Et clac, plus rien.

Cette nuit dans mon rêve, il était question de toi. Tu nous as quitté, il y a trois mois maintenant. Pourtant, tu étais bien là, réelle, à me parler. Dans une histoire plus que crédible et réaliste. Palpable ou insaisissable parfois. Mais en tout cas, c'était bien toi. Et je me souviens m'être sentie bien. Calme, rassurée. Nous rions ensemble. Et puis.

Et puis, je me suis réveillée. Perturbée, déçue. Déçue, parce que, malgré moi, j'ai très vite compris que ce n'était pas réel. Que ce que je venais de vivre et ressentir n'était que dans mon rêve. Lointain. Et je me sentie triste. Abattue. Parce que la réalité m'avait rattrapée.

Tu n'es plus là. J'ai cherché à l'oublier. À mettre cette triste nouvelle dans un petit coin de ma tête, en espérant que la peine disparaîtrait avec le temps. Je me suis trompée. Cela me fait toujours aussi mal de me dire que je ne te reverrai jamais. Que je dois désormais me contenter de nos souvenirs. De nos moments passés ensemble. Car je n'ai plus que ça pour être auprès de toi. Me souvenir.

Ce rêve aura au moins servi à me dire que je ne t'oublie pas. Tu es toujours dans mon cœur. Dans mon esprit. Je sais que tu es bien, là où tu es. Je sais que c'était mieux que tu t'en ailles. Nous le savions tous. Mais cela n'empêche pas que tu me manques aujourd'hui.

Alors pour toi, je continue à faire des choses en pensant à toi. Certaines choses ont changé. Des liens perdus se sont réformés depuis que tu es partie. Je sais que tu serais fière de ça. Et heureuse. J'ai envie de te faire une promesse: je serais pour toi, toujours la plus rigolote. Je sais que tu sauras de quoi je parle.

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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 12:30

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Voilà un moment que je n'ai rien écrit ici. La fin d'année m'a réservé son lot d'épreuves difficiles à surmonter. J'ai eu un long passage à vide où plus aucun mot ne pouvait exprimer ce que je ressentais. Que ce soit à l'écrit ou à l'oral. Rien. Comme un vide en moi.

J'ai eu à vivre une épreuve que je redoutais plus que tout. La perte d'un membre de ma famille proche. La nouvelle est tombée ce dimanche matin de décembre, alors que je venais de me réveiller. Une nouvelle tranchante. Inévitable. Même irréversible. Très vite les mots se bousculent dans la tête mais ne veulent pas prendre leur sens. Incompréhensibles. Et pourtant, malgré cette lenteur à assimiler les mots, le cœur, lui, comprend très vite. Et très vite également, les larmes se mettent à rouler sur les joues. Dans un flot continu, on essaie de savoir quoi faire ou quoi dire. On essaie de comprendre pourquoi. Pourquoi une fois encore, la vie décide de nous rappeler qu'elle n'est pas éternelle. Que chacun peut disparaître, comme ça. Du jour au lendemain. Je déteste cette idée. Cela donne un aspect éphémère à une chose pourtant si essentielle. La vie.

Ce qui est certain dans ces moments de grande tristesse et de désarroi, c'est que l'on a besoin de se serrer les coudes. Être auprès des siens. Comme si cela suffirait à réduire la peine. En tout cas, on se rassure avec cette simple idée. Se recueillir, ensemble.

Le moment que je trouve le plus important mais surtout le plus douloureux lorsque l'on perd un être cher, c'est de dire au revoir. Pas à bientôt, non. Au revoir. Ces deux simples mots deviennent, d'un coup, lourds de sens. Il est question de prendre conscience et d'accepter qu'on ne reverra plus jamais cette personne. Comment raisonnablement accepter cette idée ? Chacun vit ce moment comme il veut et surtout comme il peut. Tout le monde ne réagit pas de la même manière face au deuil. J'ai choisi de profiter de cette dernière journée hommage pour repenser aux bons moments passés ensemble. Ces souvenirs inoubliables qui feront éternellement partie de moi. Malgré son absence. Il s'agissait d'être tous réunis afin qu'elle sache combien elle comptait pour nous. Et combien son absence nous pèse déjà. Le temps de cette journée particulère, toutes nos pensées allaient vers elle.

Après tout cela, il faut du temps pour se relever. Du temps pour tenter d'accepter. Inutile de préciser qu'il a été très difficile de se mettre dans l'esprit de Noel. Le coeur n'était pas à la fête. Pourtant, le désir d'être ensemble, en famille, nous a poussé à nous réunir, malgré tout, autour d'un bon repas. D'offrir les cadeaux. Voir la joie dans les yeux des gens peut parfois suffire à nous rendre heureux. Le temps d'un instant. Oublier que la vie nous a bousculé. Se dire qu'il faut que la vie reprenne son cours. Malgré tout. Même si il y aura encore des moments difficiles à traverser. La peine ne s'efface pas en un jour. Mais le coeur se bat pour que les souvenirs nous rassurent un peu. Pour que chaque jour, cette perte soit de moins en moins douloureuse.

Ce genre d'épreuve rappelle combien la vie est précieuse et surtout éphémère  Personne ne sait pour combien de temps il est sur Terre. Dans ces conditions, comment imaginer la vie autrement que comme l'occasion de profiter de chaque instant de bonheur et de joie quand ils se présentent. Malgré les peines, malgré les difficultés. Il est indispensable de ne pas se laisser polluer par tout cela afin de vivre les choses, simplement. En se détachant au maximum des facteurs extérieurs qui viendraient compliquer les choses. Alors bien sûr, parfois cela reste difficile, compliqué. Voire impossible. Mais il ne faut jamais oublier que très vite, il faut reprendre le dessus.

Profiter des gens que l'on aime tant qu'ils sont encore là est devenu, d'une certaine manière, une priorité. Laisser de côté le passé. Les choses qui ont fait que, pendant quelque temps, on a perdu de vue telle ou telle personne. Avoir plaisir à les retrouver, simplement. Presque de manière évidente. En se demandant pourquoi cela aura mis autant de temps à se réaliser. Tout est peut-être question de timing finalement dans le vie. L'essentiel est de savoir prendre et accepter les choses comme elles se présentent. À quoi bon remettre en question quelque chose qui nous parait aussi logique. Le destin y est probablement pour beaucoup. Cette chose qui fait que nous sommes, chacun d'entre nous, disposés à vivre telle ou telle chose. Sans pour autant en connaitre le chemin. C'est en cela que la vie peut quand même réserver de jolies surprises.  

Alors en ce début de nouvelle année, je décide de prendre les choses comme elles se présenteront. De prendre soin des gens qui me sont chers. De les entourer de tout l'amour dont je dispose. De consacrer du temps à chacun. Simplement. Parce qu'il est important de vivre les choses tant qu'elles sont encore possibles. J'espère réussir à ne pas m'encombrer de peines inutiles. De savoir faire la part des choses. De m'éloigner de ce qui ne me rendra pas heureuse ou me compliquera la vie. Même si cela sera compliqué parfois. La vie est trop courte, alors profitons. Vraiment.
♥ ♥ 

Je vous présente mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année. Je souhaite qu'elle vous apporte tout ce que vous pouvez espérer. Qu'elle prenne soin de vous ainsi que de vos proches. J'espère que nous partagerons ensemble encore de nombreuses joies, de nombreux instants précieux. Que cette nouvelle année sera faite de rencontres enrichissantes, de bonheurs simples. Faciles. Et que chacun puisse avoir le coeur léger, le plus possible...Que cette nouvelle année vous soit douce.

 


 
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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 14:30

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Voilà une journée qui me rend triste et songeuse. Aujourd'hui est le jour où tu aurais eu 31 ans. Cette idée est dans mon esprit depuis hier soir minuit. Heure à laquelle mon iPhone a décidé de me rappeler plein de bonne volonté qu'aujourd'hui était le jour de ton anniversaire. Boum, au cas où j'avais oublié...

Aujourd'hui donc, plus que d'habitude, je pense à toi. Je pense à toutes les choses que tu ferais si tu étais encore là. Je pense au fait que j'aurais aimé te voir bientôt pour fêter cette année de plus que tu aurais eu. J'aurais aussi aimé parler avec toi de toutes ces choses qui m'occupent l'esprit et me laissent le coeur en peine certains jours. Tu aurais su trouver les mots pour me réconforter et me dire que les choses iront forcément mieux à un moment donné. Tu avais cette force incroyable de toujours me laisser le sourire aux lèvres. 

Aujourd'hui, plus que jamais, je voudrais te dire que tu me manques. Que l'amie que tu étais pour moi serait la bienvenue chez moi, à tout moment. Je voudrais te dire aussi que tu es toujours dans mon coeur. Mes yeux pleurent en écrivant ces mots qui prennent tout à coup tout leur sens. Tu n'es plus là. Je voudrais te voir, mais je ne peux pas.

Alors aujourd'hui, tout particulièrement, je pense à ta famille qui doit souffrir encore plus de ton absence. De ta grand mère que j'aime beaucoup qui doit être abattue. Je voudrais lui dire d'être forte, pour toi. Lui dire que tu étais quelqu'un de bien. Qui faisait le bien autour d'elle. Malheureusement, en s'oubliant elle-même. Je lui dirais aussi qu'il faut essayer de se souvenir des bonnes choses. De se souvenir de ton sourire, de ta douceur. De toutes ces choses qui faisaient qu'on avait plaisir à passer du temps avec toi. Tu étais quelqu'un de précieux.

En tout cas, je voudrais te dire que moi je ne t'oublie pas. Jamais. Prends soin de toi.
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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 21:00

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Cela fait maintenant plusieurs années que je ne t'ai pas vue. Toi et moi, avant, c'était la soeur que je n'ai jamais eu. C'était des moments inoubliables passés ensemble. Des heures, des journées, des nuits entières à se parler. Je crois qu'on pouvait dire de nous que nous étions fusionnelles et inséparables. Aucun secret l'une pour l'autre, jamais. Tu savais tout de moi et moi, tout de toi. Nous avions besoin l'une de l'autre. Comme pour respirer...

Et puis un jour, tu as disparu de ma vie. Sans crier garde, tu n'étais plus là. J'ai longtemps essayé de chercher à comprendre les raisons de ce silence et de cette distance entre nous. Je n'ai pas compris et ne comprends toujours pas. J'ai bien eu quelques idées, quelques soupçons. Mais en finalité, je n'ai jamais eu de réponse... J'ai probablement été en colère contre toi à un moment donné. Parce que j'ai eu du mal à accepter que tu m'effaces en un instant de ta vie. Toi, un morceau de ma famille. Un morceau de moi...

Aujourd'hui, je ne cherche plus à connaitre le pourquoi du comment. Je n'en ai plus besoin. Je sais juste que tu me manques et que je ne peux pas nier le fait que je pense souvent à toi. La fierté mal placée a sans doute fait que je n'ai pas fait un pas vers toi plus tôt. L'éternelle question qui était de savoir si c'était à toi ou bien à moi de le faire, ce premier pas. Parce que là, aujourd'hui, des années me séparent de toi. Je ne te connais plus, je ne sais pas ce que tu vis ou a vécu. J'ai bien eu de vagues nouvelles par la famille. Mais rien de précis et de personnel. Et ce temps là est perdu à tout jamais.

Toi et moi, ça a été tellement fort et intense par le passé que mon coeur n'arrive pas à se dire que tout cela ne peut plus exister aujourd'hui. Et pourtant, cela pourrait être le cas. Peut-être as-tu fait une croix définitive sur moi. Et ce, depuis bien longtemps... 

Alors pour avoir la réponse à cette question, ce pas vers toi, je vais le faire. Parce que je ne peux plus, ne veux plus lutter contre cette envie. Mais j'ai peur. Peur de me prendre un mur. Peur que tu m'ais oubliée et que tu ne penses plus jamais à moi. Et pire encore, peur que tu ne veuilles plus de moi dans ta vie. Ce risque, je dois pourtant le prendre.

Alors, ce soir, je fais la promesse de prochainement t'écrire pour te donner signe de vie. Et te proposer de me laisser à nouveau une place dans ta vie. Je sais que nous ne retrouvons jamais ces années qui ont défilé. L'une sans l'autre. Mais je voudrais te proposer de construire petit à petit l'avenir. Un futur où toi et moi pourrions trouver notre place dans nos vies respectives. Même s'il se peut que tu refuses et me fermes la porte. Je veux savoir. Et pour cela, je dois dépasser cette peur qui me tétanise quand il est question de passer à l'action. Alors, c'est probablement à moi de jouer, maintenant. Reste plus qu'à croiser les doigts...
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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 17:04
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En ce lundi, fin d'après midi, le ciel est pesant. La lumière absente. J'ai le coeur lourd. Envie de n'écouter que de la musique triste. Car ces chansons me permettent de laisser glisser ce que je ressens. Seulement, ce que je ressens justement est loin d'être agréable. Besoin de me mettre dans ma bulle, le temps de m'imprégner seule de ces émotions qui me bousculent un peu.

Je ressens la vie comme une certaine injustice ces deux derniers jours. Est-il donc impossible de profiter d'un moment d'accalmie sans que derrière tout soit emporté par une triste nouvelle ? La vie est-elle éternellement faite ainsi ? 

J'aimerais que la douceur soit persistante et éternelle et non pas à durée limitée. Comment parfois ne pas perdre foi en la vie quand celle-ci nous laisse le coeur en peine si souvent ? 

Je sais qu'il faut se battre. Je vais le faire. Aucun doute là dessus. Mais, là, tout de suite, maintenant, je m'autorise à lacher un peu prise le temps de rebondir après. Je me laisse bercer par ces notes et paroles de musique mélancoliques, sentant l'émotion faire partie de moi... Cela me fait du bien.

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 20:26

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L'idée d'un billet surgit en plein milieu de la nuit. Inévitable. Les mots se bousculent, on ne peut lutter. L'idéal est d'avoir de quoi écrire sur l'instant pour ne pas perdre le fil des idées, des pensées. Sinon c'est prendre le risque que le lendemain, les mots se soient envolés. Évaporés dans la brume du sommeil. 

C'est juste avant de dormir que j'ai su quoi écrire. Comme un flash, une révélation. Je pensais à ma vie, à ce qui a occupé mon cœur et mon esprit ces derniers temps. J'ai pris des coups, j'ai courbé le dos, j'ai esperé que ca passe. Parfois impuissante face à cette tornade qui a emporté des morceaux de moi sur son passage. J'ai été négative, pessimiste. Je me suis cru vaincue. Fataliste. J'ai arrêté d'y croire. Et puis cette nuit, j'ai réalisé que tout cela ne me ressemble pas. Ce n'est pas moi... Je me suis perdue en chemin.

Alors, cette nuit, j'ai décidé d'aller mieux. Cela peut paraître curieux de dire une chose pareille. Mais c'est une décision importante pour moi. Je sais comment je fonctionne. J'ai besoin d'aller de l'avant dans la vie. Le passé m'importe peu, ce qui compte le plus, c'est demain. L'avenir. Les choses que je n'ai pas encore vécu. Je vais donc arrêter de ruminer, de tourner en rond dans ma tête. Les choses ne sont pas simples mais je dois m'en sortir. Il le faut. 

Retrouver un peu d'espoir en la vie et sa capacité à tous nous rendre potentiellement heureux me donne envie de me battre à nouveau. Je ne veux plus subir les choses, comme en retrait de ma propre vie. Je veux avoir les clefs de mon propre destin. Plus question de laisser les autres décider ou penser à ma place. Je veux avoir le choix. Avoir la possibilité de savoir si ce qui m'arrive est bon ou mauvais pour moi. Et savoir m'armer comme il le faut pour affronter certains de ces combats si indissociables à ma vie. Je dois arrêter de les fuir parfois car je me perds en chemin sinon. Il m'arrivera de faillir à nouveau sous le poids des épreuves mais je garde espoir au fond de mon cœur que je saurai toujours trouver en moi les ressources suffisantes pour m'en sortir et ne plus me laisser sombrer comme j'ai pu le faire dernièrement. Parfois, malgré moi.

Avoir pris cette décision me permet de dissiper l'épais brouillard qui avait pris place dans mon esprit depuis des semaines maintenant. Aujourd'hui, j'y vois plus clair. Je vois les choses sous un jour nouveau. Ce qui me permet de prendre du recul sur certaines choses, certains événements récents. Me voilà armée, solide et déterminée pour tout affronter. J'ai moins peur car je sais que je veux m'en sortir. Prendre ma vie en main.

Je veux sourire, à nouveau. Rire de tout mais surtout de rien, à nouveau. Je veux voir la vie du bon côté, à nouveau. Prendre les choses avec légèreté. Me sentir flotter au fil des courants d'air. Je suis de retour. Enfin moi...

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