
Je vous laisse découvrir mon blog où vous trouverez les témoignages, anecdotes et coups de gueule d'une presque trentenaire en situation de handicap qui essaie d'attraper les instants de vie au vol ! Écrire me fait du bien et échanger encore plus ! Alors n'hésitez surtout pas à réagir... Mon message est clair: dédramatisons la maladie ou le handicap. Faisons en une force !
Crédit photo: Shannonblue photography.
Voilà plus d'une semaine que je prévois de rédiger cet article. Mais j'ai préféré prendre le temps qu'il fallait pour le faire...
Il faut que je vous raconte une jolie petite histoire qui me tient à coeur.
Alors voilà, c'est l'histoire d'une fille et d'un homme... et d'une rencontre.
La chaîne FRANCE 4 a diffusé hier soir, à 20h35, le film Ma vie en l’air réalisé par le jeune réalisateur français Rémi Bezançon en 2005.
(J'ai d'ailleurs découvert qu'il avait également réalisé Le Premier Jour du reste de ta vie, film sorti en 2008 que j'ai littéralement adoré !)
- On a mal ou pas dormi et où la fatigue prend le dessus...
- On sent que quelque chose ne va pas mais sans réellement savoir quoi... Et c'est pénible !
- On attend le soir avec impatience pour pouvoir se coucher tôt... Et puis une fois le soir venu, on se couche tard malgré tout.
- Le soleil et le ciel bleu ne suffisent même plus à redonner le sourire...
- Des choses simples d'habitude paraissent compliquées.
- On ne sait pas quelle chanson ou musique écouter pour se redonner la pêche...
- Le moral est en berne, comme ça, pour rien... ou en tout cas, sans raison flagrante là tout de suite.
- On préférerait craquer un bon coup pour que ça aille mieux après mais que pour le moment rien ne sort...
- Le corps a plein de bobos qui ne veulent pas guérir.
- Les rêves qu'on a fait pendant la nuit sont tellement bizarres qu'ils restent en tête au réveil pendant des heures entières.
- On se dit qu'on a besoin de vacances et que cette idée réconfortante devient obsédante. Que plein de destinations nous font envie mais que pour le moment, ce n'est pas d'actualité...
- On aimerait mieux qu'il ne fasse pas si beau dehors pour ne pas être frustrée d'être enfermée au bureau plutôt que d'en profiter.
- Les bras de notre amoureux nous réconforteraient simplement mais qu'il va falloir attendre un petit peu...
- On se dit que vivement demain pour que tout cela ne soit plus qu'un mauvais souvenir... Enfin, on espère...
Quand on commence à tenir un blog, une des préoccupations est de le faire connaitre, de savoir quel public viser et surtout sur quels supports du web le relayer. Pour ma part, il n'y a que quelques mois, quand j'ai commencé à bloguer, je ne voyais pas d'autres moyens qu'en parler à mon entourage et compter sur le bouche à oreille pour le faire connaître. J'ai bien sûr très vite réalisé et constaté que ce ne serait pas du tout suffisant... Mais très franchement, sur le moment je n'ai pas envisagé autre chose que me créer une page sur F*cebook portant le même nom que mon blog.
Depuis des années, je range des petites choses (carnets de voyage, lettres, photos, petits objets...) dans une 'boite à souvenirs' que je conserve précieusement dans le coffre de ma chambre. Je ne l'ouvre que très rarement parce que je me dis toujours qu'il y a, à l'intérieur, des choses que je ne veux (peux) pas jeter mais que je n'ai pas spécialement besoin ou envie de voir régulièrement. Tout cela vient du passé. Et donc, lors de mon rangement d'appart, je tombe sur un petit objet, je ne sais pas où le ranger... 'Et pourquoi pas dans ma boite à souvenirs ?' Me voilà donc partie dans ma chambre, j'ouvre cette fameuse boite, ignorée depuis de longs mois. J'y dépose l'objet. La tentation - vous l'imaginez - est trop forte et je ne résiste pas: je fouille. C'est là que j'ai aussitôt regretté ce geste. Une photo. Planquée tout en dessous, cachée sous une pile de lettres et de carnets. Une photo de moi. Sa seule vue me coupe le souffle. Littéralement.
Katie Melua - If you were a Sailboat.
J'adore !
Et vous, quel est votre titre du moment ?
Comme l'indique mon titre, vous l'aurez peut-être compris, je ne me sens pas bien dans mon corps en ce moment (d'où l'allusion à la patate !). Je me sens grosse et j'ai vraiment envie de perdre du poids. Je sais d'avance que ce n'est pas simple et qu'il faut s'armer de patience. Mais m**** je fais gaffe à ce que je mange depuis deux semaines, j'ai l'impression de passer mon temps à me priver mais rien n'y fait, j'ai l'impression que cela ne sert à rien !
Mon entourage me dit que je suis bien comme je suis, que c'est dans ma tête - peut-être. Mais en attendant, même si c'est dans ma tête, il n'empêche que je ne me sens pas bien comme je suis et que j'y pense tout le temps.
J'ai le sentiment que plus les années passent plus les petits kilos superflus s'installent d'une année à l'autre. Un kilo par ci, un kilo par là et cinq ans plus tard, nous voilà avec dix kilos de trop... Souvent, c'est en retrouvant des anciennes photos de moi que je me fais cette remarque. A chaque fois, c'est la même chose, je me dis que j'étais mieux avant, que j'aimerais redevenir comme ça. Et ça me soule ! Dernièrement, je vous disais avoir fait du tri et remis de l'ordre dans ma garde robe (c'esi ici), et c'est génial ça m'a donné envie de reporter plein de fringues, sauf que pour ça, il faudrait que je perde quelques kilos pour me sentir mieux dedans ou même pour pouvoir rentrer dedans ! L'hiver, c'est bien parce qu'on peut se cacher derrière des épaisseurs de vêtements mais dès que la belle saison approche, les tissus sont plus légers et on se couvre moins donc là c'est tout de suite moins facile de se cacher !
En fait, quand tu es une femme, ben tu penses tout le temps à être bien foutue. Certain(e)s me contrediront je le sais, mais n'empêche que c'est ce que j'ai toujours pensé. Et n'allez pas penser que c'est une pression sociale ou je ne sais quoi. C'est juste moi, toute seule, qui ne me sens pas bien comme je suis. Parfois, je me dis qu'on est condamnée à faire gaffe à ce qu'on mange toute notre vie (et encore j'ai pas encore eu de gosses, qu'est ce que ça va être après ?!) Et parfois, je me dis qu'il y en a marre de toujours faire gaffe, et dans ces moments là, je deviens plus gourmande en priorisant le plaisir... Mais en fait, c'est idiot parce qu'à un moment donné je le regrette toujours !
Que c'est compliqué d'être une femme! Vous ne trouvez pas?