Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Quelques mots me concernant ...

 

tresse-co-te-.jpg

Je vous laisse découvrir mon blog où vous trouverez les témoignages, anecdotes et coups de gueule d'une presque trentenaire en situation de handicap qui essaie d'attraper les instants de vie au vol ! Écrire me fait du bien et échanger encore plus ! Alors n'hésitez surtout pas à réagir... Mon message est clair: dédramatisons la maladie ou le handicap. Faisons en une force !

Pour me contacter :

Archives Par Mois :

Suivez moi aussi ici :

logo facebookFacebook6.jpg

logo hellocotonHellocoton4.jpg

logo twitterTwitter3

 

Logo du blog :

logoelodiefinished noir

18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 10:20

      2013-05-27 22.12.20

Avec le retour des beaux jours (ou presque en tout cas), il est devenu tentant de sortir davantage. De se défaire de la routine métro-boulot-dodo. J'ai pris l'habitude depuis une semaine, une fois la journée de travail terminée, de ne pas rentrer chez moi directement. Ce n'est jamais bon de s'enfermer dans des habitudes. 


Parfois, rester trop enfermé n'apporte rien de positif. Je sais que c'est quelque chose qui, au bout d'un moment, va complètement me faire péter les plombs. Je tourne en rond. Je broie du noir. Rien ne va. Alors j'essaie de prendre l'habitude de claquer la porte de l'appartement et de partir faire un tour en ville. Changer d'air. Croiser du monde dans les rues. Lever les yeux sur tout ce qui se passe autour. Se faire la réflexion que j'ai la chance d'habiter une très jolie ville.


Se plonger quelques minutes dans la foule fait un bien fou. Se fondre dans la masse. Croiser le sourire de quelqu'un. Lui rendre. Déambuler dans la ville sans réel but précis. S'arrêter devant une vitrine qui nous attire. Rentrer dans la boutique et ressortir avec des achats qui n'étaient pas prévus. Mais avoir quand même le sourire jusqu'aux oreilles. Il faut savoir se faire plaisir, aussi.


Cette petite parenthèse enchantée dans ma journée est toujours très bénéfique. Car une fois rentrée, l'esprit n'est plus envahi par les soucis du boulot ou autres. Il est juste libéré et disposé à  se consacrer à d'autres choses. En ce moment, j'ai besoin de ces instants là pour être capable de m'investir dans mes projets.

 

Vivement ce soir...

 

 

Partager cet article
Repost0
17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 08:30

2013-05-27 22.01.29

 

Aujourd'hui, cette journée en particulier m'a fait réaliser que l'espoir existe encore. Même s'il est parfois impossible d'imaginer une fin heureuse à certaines situations. Que tout semble perdu. Il y a des instants où tout paraît sombre, nuageux. Des instants où la fin semble proche. Il paraîtrait même que parfois le sort semble jeté et que même la meilleur volonté du monde ne pourra rien y changer. Comme si nous étions spectateur de cette fin malheureuse qui paraît être programmée. Là, sur le bord du chemin, impuissants. Tristes. Et puis...


Et puis, un jour la vie reprend le dessus. Petit à petit, à son rythme. Tel un miracle, sans prévenir. Certaines personnes disposent probablement de ressources insoupçonnées. Une envie de vivre à tout prix. Bien cachée, là tout au fond. Elles nous surprennent à reprendre des forces et à retrouver goût à la vie. À être heureuses d'être parmi nous. Vivantes, malgré tout. Ces jolies surprises font de la vie un bien précieux. À chérir chaque jour que l'on peut avoir la chance de vivre.

 

Ce type de journée a au moins le mérite de remettre les choses au bon endroit. À leur place. Ces instants de magie sonnent comme une invitation à savourer chaque jour, chaque minute comme un cadeau. Ils offrent plein de possibles. Plein de pourquoi pas. Cette joie donne envie de partager tout ce bonheur autour de soi. Sans compter. Et de sourire. Sourire à toutes ces choses qui font oublier à quel point les journées peuvent être si compliquées, certaines fois.


Aujourd'hui, la vie a cherché à me faire passer un message:

Il ne faut jamais perdre espoir.

Jamais.

 

*  *  *

« Vivre sans espoir, c'est cesser de vivre. » Fiodor Dostoïevski

Partager cet article
Repost0
14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 08:25

2013-05-28 22.28.40

Parfois, il n'est pas rare de se sentir contrarié par quelque chose. Mais sans pouvoir réellement poser des mots sur ce mal. Et puis, il y a ces moments où on a l'impression que tout va bien. Rien de particulier ne va nous préoccuper. Pourtant, le corps ou l'esprit semblent refuser l'effort, certains jours. Certains soirs. Les projets sont remis au lendemain par manque de motivation, manque d'entrain. La fatigue est trop présente. Tant pis, tout cela peut bien attendre un jour de plus...


Sauf qu'au bout d'un moment, tout remettre au lendemain est lassant. Frustrant. Plein d'envies mais finalement peu d'action. Alors, on essaie d'y remédier. On tente de s'investir dans tel ou tel projet. On commence plein de choses, mais ne finit rien. L'enthousiasme retombe très vite. Allez savoir pourquoi. Aller au bout des choses semble insurmontable. Alors, on remet au lendemain, une fois de plus...


Pourtant, cela n'empêche pas de difficilement supporter cette situation. À quoi bon passer des heures entières à rêver pour ensuite ne pas tenter de réaliser le moindre de ces rêves ? Quelques uns de ces rêves pourraient pourtant considérablement changer la donne. L'un d'entre eux en particulier pourrait d'ailleurs faire prendre un grand virage. Donner un nouveau sens à notre vie. L'envie en devient dévorante. Occupant l'esprit, des heures entières. Pourtant, au moment de passer à l'action, l'entrain disparaît presque immédiatement. Le vide. Quelque chose nous retient, comme un frein.


Et puis, à un moment les choses se démêlent soudainement. Sans prévenir. Pour ne laisser place qu'au soulagement. La paix. L'envie de se surpasser, à nouveau. Une énergie nouvelle, prête à déplacer des montagnes. Alors on cherche à identifier le pourquoi du comment. Et là, après réflexion, tout devient limpide. Clair comme de l'eau de roche.


Avoir fermé ces derniers jours une parenthèse sur un événement douloureux du début d'année semble avoir été salvateur. Prendre le temps de s'investir correctement dans cette démarche a finalement permis d'aller de l'avant. Faire en sorte que maintenant tout se tourne vers l'avenir, en laissant derrière le passé. Se dire que les dés sont jetés et que désormais seul le temps fera les choses. 


À partir de maintenant, seul demain compte. Seuls les projets à venir comptent. Se sentir libéré de ce poids permet de croire à nouveau en nous. Se dire que tout est aujourd'hui possible. Avoir le sentiment que plus rien ne semble pouvoir se mettre en travers de notre chemin. S'investir à corps perdu dans ce nouveau projet professionnel est devenu la priorité. Il n'y à plus de doute, la machine est lancée. 


♥ ♥   


C'est incroyable de constater comme parfois certains événements du passé peuvent inconsciemment nous empêcher d'avancer. De mettre comme un obstacle invisible entre nous et l'avenir. À présent, tout cela est derrière. Comme il est délicieux de se sentir libéré...

 

 

Partager cet article
Repost0
11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 14:18

zaz.jpg

Voilà un petit moment qu'on n'a pas parlé musique ici. Pourtant, ce n'est pas faute d'en écouter à longueur de journée. Je ne sais pas passer un instant de la journée sans avoir une mélodie en tête à chantonner. Je n'imagine pas rester une seule journée sans avoir dans les oreilles, ma playlist avec mes titres préférés du moment. Ça fait partie de moi. Le silence m'ennuie profondément. C'est même pire que cela, je ne le supporte pas.


Bref, tout cela pour dire que c'est le moment de partager avec vous un titre que j'aime énormément écouter en ce moment. Il s'agit de la dernière chanson de ZAZ – 'On ira'. Elle donne la pêche, elle est pleine d'énergie. Tout ce qu'il me faut justement pour avoir le courage de terminer mon après midi de boulot.

 


Je ne sais pas vous, mais il est clair que certains jours,

les heures passent définitivement trop lentement !


Et vous, quel est votre remède en cas de baisse de régime la journée ?

Partager cet article
Repost0
11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 08:55

 2013-06-02 23.44.40

Je me faisais une drôle de réflexion ces derniers temps. Certains aspects de ma vie sont légèrement contradictoires. Je vous explique: ma vie est faite de contraintes, de choses un peu compliquées. Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, ma maladie a des conséquences sur mon quotidien. J'ai besoin d'aide pour faire certaines choses durant la journée. Le mot qui résumerait probablement le mieux cet aspect de ma vie, c'est le mot dépendance. Ce n'est pas un joli mot, je vous l'accorde. D'ailleurs, il est plutôt rare que je l'utilise pour parler de moi.


Mais en y réfléchissant bien, en essayant de prendre un peu de recul sur cette situation, je me rends compte que par plein d'autres aspects, je suis plutôt indépendante. Et cela n'était pas vraiment le cas par le passé. Je me rends compte qu'au fil des années, malgré ma situation de handicap, j'ai appris à devenir plus indépendante. Entendons par là, le fait de ne pas toujours dépendre des autres pour tout et n'importe quoi. 


J'ai pris l'habitude de solliciter le moins possible les gens qui me sont proches. C'est un principe. Je me dis souvent qu'il est plus constructif de chercher à se débrouiller seul, plutôt que de céder à la tentation facile de demander de l'aide autour de soi. Cela endurcît et c'est devenu une nécessité pour moi. J'ai besoin de savoir que je peux me débrouiller seule, malgré ma dépendance.


J'ai souvent été déçue par des gens, des personnes que je pensais être des amis. Ces événements ont laissé des traces, des blessures. Qui ont eu comme conséquences que désormais j'ai fait le tri autour de moi, pour ne garder que le meilleur. Comme on dit, ce n'est pas la quantité qui compte, mais bien la qualité. Cela m'a appris à moins dépendre des autres. À être plus forte, seule. Ne pas laisser mon bonheur dépendre exclusivement des autres. Je crois qu'il faut savoir parfois être heureux pour soi. 


En tout cas, faire le constat de cette contradiction dépendance vs indépendance dans ma vie me rassure un peu, d'une certaine manière. Je supporterais difficilement que ma condition physique m'empêche finalement d'avoir une vie comme tout le monde. Avec le bon et le moins bon, mais surtout en étant libre de mes choix. En ne rendant de comptes à personne, malgré ma situation. Pour moi, cette dernière phrase résume très bien ce qu'est pour moi, l'indépendance. 


Parfois, ma dépendance me pèse énormément. Mais dans ces moments difficiles à traverser, j'essaie toujours de m'accrocher à toutes ces choses, petites ou grandes, que je suis capable de faire. Malgré tout. Je me battrai toujours pour ce droit à la vie, au bonheur, au bien être, malgré la maladie. Même si cela demande beaucoup de patience et de volonté, certains jours. Toutes ces choses n'ont pas de prix.


Les années d'épreuves, les moments où je suis tombée pour me relever ensuite, les déceptions ont fait de moi quelqu'un de plus indépendant. CurieusementEt aujourd'hui, je crois pouvoir en retirer une certaine fierté. 

 

Partager cet article
Repost0
10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 13:20

tumblr mf020luzC81qgg6zbo1 r1 500 large

Dans la vie, il y a probablement des moments où il est utile de se poser des questions, de prendre son temps, de laisser les choses venir. Mais je crois surtout qu'il y a des moments où il faut se remuer et arrêter de toujours peser le pour ou le contre face à une situation ou un projet. 


C'est pour ça que je me dis qu'il est temps que j'arrête de remettre mes projets au lendemain. Qu'il faut que j'arrête de repousser une décision sous prétexte qu'elle me fait peur. Comme on dit, la peur n'évite pas le danger. CQFD. Parce qu'autant je peux être fonceuse dans la vie pour plein de choses, autant je peux être une grande trouillarde quand quelque chose me fait peur. Immédiatement, j'ai tendance à rester sur mes gardes et à repousser un peu le moment de passer à l'acte.


De la même manière que, face à une situation inconnue ou différente, je vais avoir cette mauvaise habitude de me dire que cela est impossible. De me mettre des barrières. De me dire que je n'y arriverai pas. Alors qu'avec un petit effort, je fais toujours ce même constat qui est de me dire que finalement, ce n'était pas si terrible. Et que j'ai eu tort de m'en faire toute une montagne. Les mauvaises habitudes ont décidément la dent dure. 


Je me demande pourquoi parfois dans la vie, on a cette tendance (naïve, il est vrai) à se persuader que les choses vont se faire seules, sans qu'on ait à bouger le petit doigt. C'est vrai quoi, ça serait plus simple. On souhaite une chose, et hop, elle arrive. Let's dream.


Non, plus sérieusement, hier soir, après avoir trainé toute la journée devant une bonne série, je me suis encore une fois faite la réflexion qu'une fois de plus je n'avais pas pris le temps de consacrer un moment  à ce projet qui compte énormément pour moi. J'avais pourtant dit que je le ferais. Et faire ce constat m'a carrément énervée. Contrariée. J'étais frustrée d'avoir encore une fois perdu mon temps avec des futilités. Au lieu de me consacrer à l'essentiel: mon avenir. Ce projet qui me fera revivre, je le sais. Qui me donnera envie de me surpasser.


Je crois qu'il est temps que j'arrête de tout remettre au lendemain et que j'affronte ma peur une bonne fois pour toutes. Que, pour une fois, j'ai un peu confiance en moi et que je me crois capable de réussir. Ça ne  doit pas être si dur, merde.

 

Il est temps de prendre les choses en main et d'être un peu plus maître de mon destin. Alors, let's go. Le meilleur reste à venir...

Partager cet article
Repost0
7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 08:40

2013-05-29-20.48.37.jpg

 

Bientôt deux ans que tu nous as quittés. Voilà la première pensée qui m'a traversée l'esprit ce matin, une fois les yeux ouverts. C'est incroyable comme le temps défile. Je ne peux toujours pas réaliser que cette information est réelle. De la même manière que je ne peux pas nier que j'ai toujours espoir de te revoir. C'est très bizarre parce que presque spontanément parfois je suis sur le point de prendre mon téléphone et de composer ton numéro.


Force et de constater que cet appel resterait sans réponse. Pour toujours. Alors une fois que je réalise que je ne pourrai pas te parler de vive voix, j'ai pris l'habitude de te parler par la pensée. Je sais que là où tu es, tu dois m'entendre. Et d'une certaine manière, j'ai parfois l'impression que tu me réponds. À ta manière. J'ai le sentiment de sentir ta présence dans certaines de mes journées. Des instants fragiles où l'espace d'une seconde, je te sens comme près de moi. Cela me rassure un peu de me dire que tu n'es jamais loin. Mais mon cœur souffre aussi de ton absence. Cette absence cruelle qui fait que plus jamais je ne pourrai t'inviter à passer un vrai moment ensemble.


Le weekend dernier, sans le vouloir, je suis tombée sur l'album photos de ton mariage que j'étais censée t'offrir, il y a bien longtemps maintenant. J'ai été surprise, tu l'imagines bien. Et puis, je me suis surtout dit que tout ça était bien dommage et que la vie nous a privé de plus de moments précieux ensemble. Le temps nous a dépassé. Comme si l'horloge tournait bien trop vite et que le temps nous était compté. Sauf que je l'ignorais. Si j'avais su...


Ce qui est certain, c'est que je ne t'oublie pas. Tu occupes très souvent mes pensées. J'espère que tu prends soin de toi et que tu es plus heureuse et sereine, là où tu es. La vie ne fait pas toujours de cadeaux. Tu en a malheureusement payé les frais.

 

Tu me manques D.

Partager cet article
Repost0
4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 12:55

 2013-03-23 21.20.50

Certains matins, certains débuts de journée sont comme noyés dans un brouillard. Ce brouillard qui donne l'impression qu'il sera impossible de se réveiller. Et donc par la même occasion, difficile d'avoir les yeux en face des trous pour aller travailler ou bien même simplement pour rester chez soi le weekend.


Quand cela se produit, on déambule tel un zombie d'une pièce à l'autre sans savoir réellement dans quel but. Une seule idée nous obsède: retourner s'allonger et dormir dans ce lit si confortable. Au chaud, à l'abri de tout. Détaché de toute obligation. Malheureusement, dans la majorité des cas, cette option n'est pas celle retenue. Puisqu'il faut généralement se préparer et prendre le chemin du bureau. Ou bien, il y a toujours un truc à faire...


À ce moment là, on enclenche le mode 'pilote automatique'. Réfléchir est exclu. Le principe est d'arriver à bon port en traversant machinalement les mêmes rues, les mêmes carrefours. Croiser 
les mêmes personnes que tous les jours, à qui l'on dit machinalement bonjour d'un signe de la tête. Et le plus surprenant parfois, c'est de se faire la remarque que l'on est arrivé au bureau mais qu'on ne se souvient plus du tout avoir fait la route. Comme si on avait flotté au dessus de son corps, tel un fantôme.


Je déteste ces moments où tout paraît noyé dans une épaisse brume. Comme dans l'obscurité totale. Il est profondément déstabilisant de commencer sa journée dans un tel état de fatigue alors que la nuit aurait du être reposante. Réparatrice. Elle s'avère être au final d'une inutilité totale. Affreux.


Alors, on compte déjà les heures jusqu'au soir. Quand il sera temps de se plonger dans ce sommeil réparateur...

Partager cet article
Repost0
3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 12:00

2013-05-10-19.49.50.jpg 

Parfois, dans la vie, il est important de savoir s'accorder du temps. Du temps pour soi. Des instants où il est question de faire des choses qui nous font plaisir. Nous font du bien. Des choses justement qu'on n'aime faire que quand on est seule. 


J'aime ces instants où le temps s'écoule au ralenti. Comme dans un flottement. Ces instants où pour une fois, il ne faut pas se préoccuper des besoins ou désirs des autres. Mais bien des siens et uniquement cela. N'avoir en tête que le plaisir de profiter de l'instant présent. Au calme. S'installer confortablement pour se replonger dans ce livre qui nous passionne et nous bouleverse tant. Allumer cette bougie aux senteurs si agréables, qui embaument la pièce de douceur. Retrouver avec joie ce plaisir compulsif pour l'écriture. Trouver du réconfort dans le fait de coucher des mots sur le clavier. Comme un petit morceau de soi. Ce petit morceau qui a besoin de s'exprimer pour se sentir mieux. Trouver dans chacun des mots, un confident.

 

Savoir apprécier ces moments de solitude. Se dire que ce n'est pas si mal parfois. Que cela permet même de se ressourcer. De se retrouver. S'isoler un peu, c'est vrai. Mais pour mieux revenir par la suite. Le corps et l'esprit ont parfois ce besoin de mettre les éléments sur pause ou alors sur vitesse lente. Entre parenthèses. Comme pour déterminer eux-mêmes le rythme auquel ils veulent déambuler.


Prendre du temps pour réfléchir. Dans le sens, penser. Prendre du recul sur les choses. Savoir remettre les priorités au bon endroit. Être en recherche de sérénité. De paix. Avoir besoin de savoir que de petites choses suffisent parfois à nous apaiser. Trouver de la joie dans des banalités. La vie, quoi. 

 

Vivre à son rythme en réduisant au maximum les contraintes. Dans l'optique justement de se détendre, ensuite. Décider que l'espace de quelques jours, de quelques heures, la vie ne sera faite que d'instants agréables. Paisibles. Apaisants. Il en faut bien. Parce que la vie, c'est aussi ça.

Partager cet article
Repost0
30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 20:15
2013-05-29-21.30.26.jpg

 

S'il y a bien un sentiment que je déteste dans la vie, c'est bien la colère. Tout d'abord, parce qu'elle n'apporte rien de positif. Au contraire. Elle va même jusqu'à compliquer des situations déjà peu agréables. Elle vient complètement polluer les choses. Un peu comme de l'huile versée sur un feu naissant.

Ensuite, la colère a ce pouvoir incroyable de transformer les gens. De les rendre mauvais. Parfois même agressifs. Il n'est pas rare que sous le coup de la colère, les mots dépassent la pensée. Et généralement, ce qui en découle est loin d'être plaisant. J'ai toujours eu du mal à comprendre comment certaines personnes peuvent se mettre dans des états pas possibles sous prétexte qu'elles ont mal pris quelque chose ou qu'elles ne sont pas contentes. Je trouve difficile d'avoir en face de soi une personne qui passe d'ange à démon en un claquement de doigt. C'est complètement déstabilisant. Comment discuter avec quelqu'un qui voit rouge et ne veut rien entendre ?

La colère n'apporte rien de bon. Elle ronge. Dévore. Elle met parfois du temps à disparaître. Chacun prend le temps dont il a besoin pour passer à autre chose. Certaines fois, il faut pas mal de temps. Certaines fois, on a du mal à passer à autre chose. On a beau essayer, cela ne fonctionne pas vraiment.

Je me demande vraiment si la colère peut tout justifier. Et surtout, tout excuser. Si on peut raisonnablement admettre que des mots dits sous le coup de la colère doivent être rapidement oubliés et pardonnés, sous prétexte que l'on n'est pas dans son état normal. Ce n'est pas aussi simple.

Parfois, les mots laissent des traces. Ils blessent. Et raisonnent en tête des jours entiers. La colère est décidément un sentiment avec lequel j'aurai toujours du mal à composer. Pour moi, elle est assimilable à du poison.

 

*  *  *

« Dans la colère, rien ne convient mieux que le silence. » Sappho



Partager cet article
Repost0