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Je vous laisse découvrir mon blog où vous trouverez les témoignages, anecdotes et coups de gueule d'une presque trentenaire en situation de handicap qui essaie d'attraper les instants de vie au vol ! Écrire me fait du bien et échanger encore plus ! Alors n'hésitez surtout pas à réagir... Mon message est clair: dédramatisons la maladie ou le handicap. Faisons en une force !

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 15:00

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Dans la vie, il n'y a rien de plus beau qu'une naissance. Un nouvel être qui voit le jour. Qui va découvrir un monde nouveau, rempli d'inconnu. Une naissance, c'est magique, Cela fait tout oublier, d'un coup de baguette en l'espace de quelques secondes. Elle permet de laisser de côté les événements malheureux qui ont pu se produire les mois précédents. On pourrait même considérer que d'une certaine manière, une naissance permet de rééquilibrer la balance. Qu'elle permet de transformer les larmes de tristesse en larmes de joie.

Elle offre de nouveaux horizons, elle offre un avenir. Plein de possibles, plein de joies à venir. C'est en ça qu'une naissance est belle. Pourtant, avant cela, il faut faire preuve de patience. Neuf mois. Neuf longs mois d'attente. C'est bien sûr long pour les parents. Mais, cela l'est aussi pour l'entourage. Car chacun a hâte de mettre un visage sur ce nouveau venu. Un ventre rond laisse place à l'imaginaire. Fille ou garçon ? Petit ou grand ? Tous les paris sont ouverts. Ce que l'on sait, c'est que quoi qu'il arrive, ce bébé sera le plus beau.

Une naissance permet de tout embellir et de rendre la vie et ses épreuves plus tolérables. Se dire qu'après tout, tout est possible. Que malgré les difficultés, la vie reste une jolie chose. Qu'il ne faut jamais baisser les bras ou perdre espoir. Que quelque chose sera toujours là pour nous redonner le sourire. De redonner foi en la vie. L'arrivée d'un nouveau né dans une famille rapproche les personnes entre elles. Elle est un immense concentré de bonheur que l'on a envie de crier au monde entier et de partager.

Aujourd'hui, je souhaite partager avec vous le bonheur que deux naissances ont apporté dans ma vie ces derniers jours. Mon frère et ma belle sœur sont les heureux parents d'une petite É. et ma meilleure amie vient de donner naissance à son deuxième petit garçon T. Je dois avouer que c'est un curieux sentiment de découvrir son petit frère tenir un tout petit bébé dans ses bras. De prendre conscience que plus rien ne sera jamais comme avant désormais. Il est Papa. Avec tout ce que cela peut représenter. Qu'aujourd'hui, l'avenir d'un petit être dépend de lui. Après neuf mois d'attente, je ne peux plus le nier, je suis devenue tata. Et je dois dire que je ne m'attendais pas à ce que cette nouvelle me bouleverse autant.

♥  ♥  

Je suis plus que ravie d'accueillir ses deux petits êtres, É. et T. dans ma vie. Je leur souhaite tout le bonheur du monde. Que la vie leur soit douce. Qu'ils fassent encore longtemps pétiller les yeux de leurs parents. Mais de cela, je n'ai aucun doute. Je dois même reconnaître timidement que la petite É. fait d'ailleurs bien pétiller les yeux de sa tata...

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 13:30

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Nouvelle rubrique sur le blog, j'ai décidé de partager avec vous régulièrement les chansons et les artistes qui me font vibrer, que j'ai plaisir à écouter tous les jours. Parce que la musique fait partie de moi, je crois que je ne saurais vivre sans elle. Elle m'accompagne du matin au soir dans mes oreilles, pour rendre les journées plus douces.

 

Aujourd'hui, je partage avec vous la nouvelle chanson d'Etienne Daho « La peau dure ». Quel plaisir de le retrouver dans ce dernier album « Les chansons de l'innocence retrouvée », sorti hier. Cet album est un des disques français les plus attendus de la rentrée. Il a été enregistré à Londres et devait initialement sortir en Septembre mais le chanteur a eu de graves problèmes de santé qui ont retardé la sortie. Trente ans après ses débuts, il mêle son amour de la pop et des orchestrations soignées à son goût pour la soul et les chansons dansantes. C'est une vraie réussite.

 

J'ai toujours beaucoup aimé son timbre de voix, sa douceur. La facilité avec laquelle il manipule les mots et les mélodies. Cet album est selon moi son meilleur, riche d'émotions parfois un peu sombres. Mais surtout rempli d'énergie positive. Une écoute que je vous conseille vivement !

 

 


 ♥  ♥  

 

Et vous, quels sont vos coups de cœur musicaux en ce moment ?

 
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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 20:15

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En ce moment, j'ai besoin de nouveauté. Besoin de m'évader un peu du train train du quotidien, qui soit dit en passant n'est pas bien réjouissant ces derniers jours. Pour remédier à la morosité ambiante, rien de tel que la musique ! Mais bon, écouter sans cesse les mêmes playlist et les mêmes albums en boucle, ça commence à bien faire...


Bon, je dois reconnaître qu'à l'inverse, je ne me lasse pas du dernier album de Grand Corps Malade (alias GCM) Me lasser de lui, ça, c'est impossible. Je vous en parlais d'ailleurs ici et . Et puis, hier soir, je me suis décidée à regarder le replay de l'émission Alcaline, le mag. Oui, parce que bon, j'avais entendu dire qu'il y avait GCM dedans. Donc voilà, je lance cette émission que j'avoue ne jamais avoir regardé auparavant. J'en avais même jamais entendu parler. Et en réalité, c'est bien sympa. J'ai trouvé le principe vraiment chouette.


Présentation de l'émission : Alcaline est le rendez-vous de toutes les musiques actuelles tourné en un lieu unique : Le Trianon à Paris. Au programme, des artistes en tous genres, français et internationaux, confirmés ou en devenir. Tous les soirs de la semaine, un artiste nous donne les clés pour découvrir son nouvel album dans Alcaline, l’instant du lundi au vendredi à 20h40.


Alcaline, le mag donne la parole trois jeudis du mois à l’un des artistes les plus en vue ou les plus prometteurs du moment, qui prend ses aises dans le somptueux théâtre du Trianon. Au programme, une rencontre  personnelle et poétique ponctuée par trois titres en live. Alcaline, le mag c’est également des enquêtes, des sujets, des sorties de disques, le top 5 subjectif, le meilleur de la musique vue sur internet, des entretiens exclusifs avec des artistes français et internationaux. Chaque semaine, un coup de cœur de la rédaction est révélé avec une interview et un live.


Vous allez comprendre pourquoi je vous parle de tout ça. Bon, déjà, parce que j'ai adoré l'interview intimiste de GCM (Il est beau gosse quand même. Pardon, je m'égare ...). Le cadre est simple mais élégant : une pièce avec un canapé, une table basse... et l'artiste en face de nous. Une voix off pose des questions, raconte des anecdotes, etc... Vraiment très intéressant, je dois dire. J'ai trouvé que cela valorisait vraiment bien l'artiste. Le tout étant ponctué d'extraits de concerts de l'artiste, de réactions d'autres artistes au sujet de l'invité. Et puis, en pointillés, il y a des petites parenthèses sur d'autres artistes. Et, il se trouve que l'une d'entre elle concernait le chanteur Talisco. J'avoue, je ne le connaissais pas. 

Talisco est un artiste bordelais de naissance, parisien d’adoption d'une trentaine d'années qui chante en anglais. Grand voyageur dans l'âme, il aime piocher ses influences un peu partout au fil de ses escales. Il aime bouger, découvrir : "ces beaux matins où tu te lèves et t’aperçois que tu n’es plus à ta place et qu’il est temps d’aller voir d’autres horizons. En général, tous les deux ans..." Musicien depuis l'âge de quatre ans, il cherche, tourne, affine, compose, façonne son univers pop, folk et electro à la recherche de mélodies parfaites.  Son titre Your Wih est un single très prometteur, entrainant et puissant.


J'ai eu grand plaisir à découvrir cet artiste et me suis empressée d'écouter son premier CD, comportant quatre titres, intitulé My Home. Sa voix à la fois puissante et douce m'a beaucoup touchée. Sas mélodies ne nous laissent pas insensibles. Elles sont vibrantes, remplies de divers univers à la fois pop, folk et électro. Vraiment, un vrai bonheur pour les oreilles et une très jolie découverte.

 

Je vous laisse découvrir cela.

 

*  *  *
 Alors, ca vous plait ?

 
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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 15:45

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Mardi 5 Novembre, 16h00.

 

J'entends parler de la sortie du nouvel album de Grand Corps Malade. Je me précipite donc pour l'écouter, impatiente de découvrir ses derniers titres. Je suis une fervente admiratrice de ses mots, de sa voix et de son histoire. Me voilà donc sur son site officiel, c'est la première fois que je m'y rends, je prends donc le temps de fouiller un peu les actualités, la biographie... Et là, je me rends compte qu'il a une page Facebook. Ni une, ni deux, je clique et m'abonne directement à sa page. Je fais un peu défiler les actualités, et là que vois-je ?! Il est en dédicace mercredi à 18h dans la ville où je vis ! (Là, dans ma tête, ça fait boum boum boum). - Bon ok, réfléchis. Tu as envie d'y aller, c'est un fait. Euh... mais comment faire ? Il y aura sans doute du monde, est-ce que ça ira avec le fauteuil pour circuler ? Très vite, je laisse toutes ces interrogations de côté et décide que quoi qu'il arrive, le lendemain je serai sur place et que j'aurai le droit à MA dédicace.

 

Mercredi 6 Novembre, début de journée.

 

Je me lève, impatiente d'entamer ma journée, en me disant que dans quelques (longues) heures, je rencontrerai enfin Grand Corps Malade. Je suis au boulot et décide qu'il faut que je sois au point pour le soir, donc hop, je lance l'écoute de son dernier album « Funambule » ainsi que ces précédents albums, histoire de maitriser mon sujet pour le soir. Hum hum. La magie opère, j'adore ses titres, ses mots me touchent toujours autant. Comment ne pas craquer au son de sa voix ?

 

16h00.

 

La pression monte, je me dis que dans 2h, j'y serai. J'organise tout dans ma tête, je suis au taquet. Petit tour des derniers détails : 17h45 tu finis le boulot (bon, pour être sure,à 17h40 tu seras prête à enfiler ton manteau), là tu pars à pieds (enfin en fauteuil, quoi) jusqu'au centre ville, 18h00 tapante, tu seras sur place ! Sauf que. Sauf qu'arrivé 17h35, on me demande de boucler un plan avant de partir. Là, c'est le drame dans ma tête, je comprends très vite que mon timing idéal est en train de s'envoler (je suis désespérée). 17H55, je quitte le boulot, furax parce que je sais que même en roulant vite, je ne serai jamais à l'heure.

 

18h03, à la Fnac.

 

J'arrive enfin, trempée par la pluie torrentielle. Cela devient un détail tellement je suis impatiente. Je cherche mon chemin, demande conseil et un gentil vendeur m'accompagne jusqu'à l'entrée de la salle où il y a une barrière. Qui est fermée (hum, ça sent pas bon...). Et c'est là que j'ai cru être en plein cauchemar. Le gars de la sécu m'annonce d'un ton monocorde « Plus personne ne rentre, c'est complet. » - Euh what ? Vous rigolez ou quoi, il n'est QUE 18h05, ça commençait à 18h00 !! Autant vous dire qu'à ce moment là, je maudis ce put*** de plan que j'ai du finir avant de quitter le bureau. Je me sens liquide, j'ai attendu ce moment toute la journée (oui, comme une ado, vous pouvez le penser) et j'ai du mal à réaliser que tout ça... pour rien ! En plus, beaucoup de monde commençait à arriver et le gars de la sécu répétait inlassablement son baratin interdisant l'entrée à quiconque s'approcherait trop près de la barrière...

 

18h20.

 

J'hésite : je pars ou je reste au cas où ? Je tente une petite négociation avec le gars en lui demandant si (éventuellement, peut-être, on pourrait envisager) on pourrait rentrer un peu plus tard quand des personnes commenceront à quitter la salle. Sa réponse est rapide (et très énervante aussi) « Non, personne ne rentre, que ce soit maintenant ou plus tard. » - Ok, mec, je te posais la question au cas où. À savoir que je lui pose la question calmement. Mais qu'à côté de moi, ça s'excite vraiment et que les gens perdent patience ! Certains ont même fait 1h30 de route pour rencontrer Grand Corps Malade. Le mec s'en fout, c'est pas son problème.

 

18h30.

 

J'étais sur le point de m'en aller quand. Quand soudain un mec sort en courant de la salle, passe la barrière, me regarde, continue de courir, s'arrête, fait demi tour et m'interpelle avec un « vous voulez rentrer Mademoiselle ? » - Euh ouais carrément ! Mais votre (horrible) collègue me dit que ce n'est pas possible. Et là ce charmant monsieur me répond de ne pas bouger, qu'il revient me chercher. Là dans ma tête, c'est la folie. Je-vais-enfin-pouvoir-rentrer-dans-cette-salle !!!! Youhouuuuuuh ! Les gens à côté de moi sont défaits, ils comprennent que ce privilège m'est accordé parce que je suis en fauteuil roulant. Une dame se risque même à me dire « oh ben, il faut bien qu'il y ait un avantage parfois à être comme vous. » - Oui, merci madame. C'est charmant. Je suis bien en étant « comme moi », je vous rassure. Le mec donc, repasse devant moi en courant et ne s'arrête pas. Là, j'avoue, je suis au bord de l’évanouissement. (Oh rage, au désespoir). Ce n'est que quelques (interminables) minutes plus tard qu'il revient vers moi avec un énorme sourire « Allez-y Mademoiselle je vous emmène jusqu'à Grand Corps Malade. » Est-ce utile de préciser que j'ai longuement regardé le gars de la sécu avec un énorme sourire lui disant « T'as vu, mec, je suis rentrée quand même ! ». Bref. J'ai quand même loupé toute la première partie d'échange, mais bon.

 

18h40.

 

Je roule vers l'entrée de la salle. Me préparant mentalement « dans quelques minutes, tu vas le renconter, bordel ! » Je voulais être prête, préparer mon petit carnet pour l'autographe, sortir le téléphone pour les photos. Tout ça, tout ça. Sauf que. Sauf qu'à peine entrée dans la salle, le mec me dit direct « On y va, suivez-moi ». - Aaahhh, nan mais là ?! Déjà ?! Suis pas prête moi !! C'est donc en moins de trente secondes que je me retrouve, moi, devant lui, Grand Corps Malade, super impressionnant, assis mais super grand. Truc de fou ! Et c'est là que je me transforme (malgré moi) en guimauve. Je suis perdue. Il me regarde, je le regarde. Et finis par lui dire « Bonjour. » (Ouais, super original, bien joué!). À cet instant très précis, je ressemble à ça :

 

 

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Je me retrouve donc face à une personne que j'adore, même que 2h avant j'écoutais ses chansons au bureau, et là je n'ai aucun mot qui accepte de sortir de ma bouche. Tout ce que je réussis à faire, c'est lui tendre mon petit carnet pour qu'il me signe un autographe (là, j'avoue on atteint des sommets). Il attrape donc mon carnet, me demande à qui il doit adresser la dédicace. Je réponds timidement « Élodie ». Le temps qu'il signe, cette phrase tourne en boucle dans ma tête « dis lui un truc, dis lui un truc, dis lui un truc. » Mais rien, nada. Je le regarde bêtement comme une pauvre adolescente écervelée. Il relève la tête et me demande si je veux un album et si je veux qu'il me le dédicace. Ma réponse : « Oui, s'il vous plait. » Ri-di-cu-le !! Je finis par demander à quelqu'un s'il peut me prendre en photo. Je vous raconte pas la tête que je fais. Genre « Oh la la, je suis en train de me faire prendre en photo avec Grand Corps Malade ». Vous l'imaginez bien la tête de crispée là ?

 

N'empêche que j'aurais eu plein de choses intelligentes à lui dire, moi. J'aurai pu lui dire que je l'admire. Que ses textes me parlent énormément, que je me reconnais en eux. J'aurais même pu lui dire que j'ai lu son livre il y a quelques mois. Que je le trouve courageux et que c'est juste impressionnant de le voir sur ses deux jambes aujourd'hui après tout ce qu'il a travesrsé. Sauf que rien de tout ça n'est sorti de ma bouche. Ah si, j'ai quand même réussi à lui dire avant de partir « Votre dernier album est vraiment très bien. » - Alors, là applaudissements m'sieurs-dames !! La-grande-classe, y'a pas à dire.


 ♥  ♥  


Heureusement, je suis repartie avec ça !!

 

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 ♥  ♥  

Bref, j'ai rencontré Grand Corps Malade et j'ai presque réussi à lui parler.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 12:15

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C'est en 1997, à tout juste 20 ans, que Fabien Marsaud, alors animateur de colonie de vacances, plonge dans une piscine dont il heurte violemment le fond. Des vertèbres déplacées, la moëlle épinière touchée, il se retrouve paralysé et entame une longue rééducation. Bien qu’on lui annonce qu’il restera probablement paralysé à vie, il retrouve peu à peu l’usage de ses jambes après une année de rééducation. Quand il se lance dans une carrière d’auteur-chanteur-slameur, en 2003, c’est en référence aux séquelles de cet accident – mais aussi à sa grande taille (1,94 m) – qu’il prend le nom de scène de Grand Corps Malade. Ses rêves d'enseignement sportif envolés, il s'oriente donc vers sa deuxième passion : l'écriture.


L'artiste a publié son premier album "Midi 20" en 2006, se faisant immédiatement remarquer pour son style : il popularise le slam français. Ce premier disque s'est écoulé à plus de 600.000 exemplaires et a permis à Grand Corps Malade d'être récompensé aux Victoires de la musique dans les catégories album révélation et révélation scène en 2007. En 2009 sortira son deuxième album "Enfant de la ville" et en 2010, son troisième album « 3ème temps ».

 

En 2012, il sort sont premier livre intitulé « Patients » écrit en prose. Avec la plume poétique, drôle et incisive qu’on lui connaît, il livre le récit de son année de convalescence dans un centre de rééducation pour handicapés lourds. Il nous fait entrer dans ce monde méconnu qu'il découvre alors : l'immobilité totale, les soins quotidiens, les médecins et les infirmiers dont on est entièrement dépendant. Des histoires personnelles, émouvantes, parfois drôles, toujours instructives des autres patients qu’il côtoie. Avec ses camarades de chambrée, handicapés tout comme lui, il vit, le temps de cette renaissance en rééducation, des péripéties truculentes et cocasses, entre les rire et les larmes, qu’il nous raconte avec humour et beaucoup de générosité. Patients est une leçon de vie, et d’optimisme, pour chacun d’entre nous.

 

Après plusieurs mois passés en studio, Grand Corps Malade nous a donné rendez-vous chez les disquaires ce 28 octobre. C'est la date qu'il a choisie pour la publication de son quatrième album "Funambule", le successeur de "3ème temps" (2010). C'est avec un clip que le slameur français a décidé d'opérer son comeback. La vidéo, tournée au Théâtre du Gymnase, à Paris, illustre la chanson "Au théâtre" et a nécessité la participation de plus de 200 figurants dont l'acteur Richard Bohringer, pour mettre en relief l'idée que « la vie de tout un chacun » est comparable à « une pièce de théâtre ». « Le bébé naît, il ouvre les yeux, et le rideau s'ouvre sur une scène. Tu te rends compte assez vite que ta vie, c'est ta pièce de théâtre » a confié Grand Corps Malade, expliquant qu'il adoptait pour l'occasion la position d'un « narrateur » et d'un « spectateur ».

 

Dans ce nouvel album, il franchit un nouveau cap dans sa vie privée où les références à sa paternité et à l'enfance sont plus prononcées au fil de ses chansons. Il dédie notamment le titre « Le manège » à son fils en disant « Tu grandis trop vite, je suis déjà un vieux con ». Grand Corps Malade a toujours été apprécié pour sa dimension humaine, sa proximité avec les autres et sa façon de toucher en plein cœur l'auditeur avec des mots simples. Dans cet album, il se réinvente. Tel un vrai funambule il se ballade sur la corde musicale et se balance sur des sonorités jazzy, soul et rap. Une écoute que je vous conseille vivement !

 


Acte 1, scène 1, unité de temps, unité de lieu;
La pièce durera toute ta vie, l'histoire se déroule sous tes yeux.
Le rideau vient de s'ouvrir, toi tu soulèves les paupières.
Tes parents gèrent la mise en scène, ta pièce démarre et ils sont fiers;
Ils te souhaitent pas une tragédie, ils préfèrent que l'histoire soit drôle.
C'est le théâtre de ta vie, c'est toi qui tient le premier rôle,
Tu regardes autour de toi les projecteurs, les premiers rangs, les gens qui te donnent la réplique et puis les autres, les figurants.

Tes parents ont écrit le début, mais tu vas vite réaliser que pour la suite, c'est entendu, tu vas devoir improviser,
Et puis trouver les bons dialogues, dans ce premier acte, tu es bavard,
Ce ne sera pas une pièce d'auteur, mais du théâtre de boulevard.
Alors ton histoire défile sous la rumeur des spectateurs,
Ton personnage perd l'innocence, t'essaies de rester à la hauteur,
Face aux premières piques de l'intrigue, face aux premiers mauvais accords,
Derrière les apparences bien lisses, tu découvres l'enfer du décor.

(Refrain)
Au théâtre on joue ta vie, j'ai vu ton nom sur l'affiche
Le scénar' est en friche, modifie-le, tu t'en fiches
Pour jouer les plus belles scènes et à l'heure de saluer le public,
Que tu aies le privilège d'avoir deux ou trois bonnes critiques
Au théâtre on joue ta vie, j'ai vu ton nom sur l'affiche
L'histoire peut être riche, faut pas que tu traînes, faut pas que tu triches
Pour t'offrir de l'ivresse, du vertige, de l'émotion,
Et qu'à la fin les gens se lèvent pour ta dernière ovation.

Alors de cour à jardin, maintenant tu fais les cent pas,
Tu côtoies les bons comédiens, et puis y a ceux que tu sens pas.
On fleurte avec le vaudeville avec toutes ces portes qui claquent,
Tu vois moins tes parents, ingratitude du deuxième acte.
Tu l'as compris sur les planches, c'est la cour de création,
Dans toutes les situations, tu vas faire preuve d'adaptation,
Dans un monde où le prévisible perd souvent le contrôle,
Le bon comédien est celui qui sait jouer tous les rôles

Et c'est là qu'intervient celle qui donne du sens à ta pièce,
Sous les feux de la rampe, ta prétendante met tes attentes en liesse,
Tout prend de l'importance, c'est ce que ton homologue indique
Fini le théâtre de boulevard, tu tiens ta tragédie antique.
Si tout va bien, l'amour donnera de nouveaux petits acteurs,
Qui à leur tour, joueront leur pièce devant la foule des spectateurs.
Tu mettras en scène leurs débuts, t'as compris les règles du pacte,
Avant de retrouver l'énergie de t'atteler à ton troisième acte.
Du public, on voit tes doutes, on voit tes gouttes, on voit la sueur,
Tes déboires, tes trous de mémoire, tes espoirs et tes lueurs
le second rôle apprécie, c'est respectable et vibrant,
Les spectateurs vibrent aussi, c'est du théâtre vivant.

(Refrain)
Au théâtre on joue ta vie, j'ai vu ton nom sur l'affiche
Le scénar' est en friche, modifie-le, tu t'en fiches
Pour jouer les plus belles scènes et à l'heure de saluer le public,
Que tu aies le privilège d'avoir deux ou trois bonnes critiques
Au théâtre on joue ta vie, j'ai vu ton nom sur l'affiche
L'histoire peut être riche, faut pas que tu traînes, faut pas que tu triches
Pour t'offrir de l'ivresse, du vertige, de l'émotion,
Et qu'à la fin les gens se lèvent pour ta dernière ovation.

A quelques exceptions près, toutes les pièces se ressemblent un peu,
Ça tourne autour de sentiments, tu sens, tu mens, tu vis, tu veux,
Y a que le décor et les costumes qui sont amenés à changer,
Ça dépend des moyens de la prod', on a pas tous les mêmes budgets.
Moi j'ai grandi au cœur d'un beau théâtre occidental,
Loin des troupes du tiers-monde et des acteurs qui ont la dalle,
J'aime le théâtre de ces pays où la scène est à même le ciel,
Où les intrigues se resserrent souvent autour des valeurs essentielles.

A quelques exceptions près, toutes les pièces se ressemblent un peu,
Y a les grandes scènes de comédies et les bouts de drames contagieux,
Et puis y a tous ces imprévus, ces fous rires, ces dérapages,
Moi je n'aime ce théâtre que quand l'intrigue sort de la page.
Sois patient, reste en coulisse quand résonnent les coups de tonnerre,
Et quand la scène est compliquée, appuie-toi sur tes partenaires.
Ils te seront indispensables pour atteindre tes objectifs,
N'oublie jamais cet adjectif: le théâtre est un art collectif.
A toi d'observer dans l'ombre quand on t'attend dans la lumière;
A toi de prendre le devant de la scène quand le scénario te prévoit derrière
Ecorches un peu ce qui est écrit, la vie aura un autre parfum
Ta pièce aura une plus belle fin, écoute une dernière fois ce refrain:

Au théâtre on joue ta vie, j'ai vu ton nom sur l'affiche
Le scénar' est en friche, modifie-le, tu t'en fiches
Pour jouer les plus belles scènes et à l'heure de saluer le public,
Que tu aies le privilège d'avoir deux ou trois bonnes critiques
Au théâtre on joue ta vie, j'ai vu ton nom sur l'affiche
L'histoire peut être riche, faut pas que tu traînes, faut pas que tu triches
Pour t'offrir de l'ivresse, du vertige, de l'émotion,
Et qu'à la fin les gens se lèvent pour ta dernière ovation.

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 08:47

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Globalement, elle et moi cohabitons bien dans l'ensemble. Nous sommes toutes les deux plutôt indépendantes. Chacune a son emploi du temps et généralement, personne ne pollue l'autre. Sauf que parfois, la maladie la rappelle à elle, cette douleur. C'est là que les choses se compliquent entre nous et de manière considérable. Quand les heures de la nuit défilent sans que je ne puisse trouver le sommeil, à cause d'elle, cela me contrarie beaucoup.


Alors, je mets beaucoup d'espoir dans une amélioration potentielle. Je me dis qu'en faisant preuve de patience, la douleur fera ses valises et s'en ira vers d'autres contrées. Je fais à chaque fois preuve de cette grande naïveté, je dois le reconnaître. Parce que cet espoir stupide me fait perdre un temps considérable. Un temps où, au lieu de croire au miracle, je devrais prendre mes médicaments pour calmer cette douleur. J'ai cette très mauvaise habitude de reculer le plus possible cette décision. Mais, j'ai de très bonnes raisons...


Parce qu'en prenant ces dits médicaments, je signe pour une période difficile d'intolérance. Mon corps ne supportant pas la molécule, je me retrouver tel un zombie errant dans les rues. Avec beaucoup de mal à me concentrer, des nausées et des vertiges à longueur de journée. La joie ! Alors, fort heureusement, ce médicament a au moins le mérite de combattre cette douleur. C'est la seule bonne nouvelle dans l'histoire.


Parce qu'avoir mal à longueur de journée, à longueur de nuit, tape sur le système. Fait de nous des êtres plus sensibles, entendons par là, des personnes ayant notamment moins de patience certains moments. Parce qu'il faut essayer de souffrir en silence. Ne pas montrer aux autres que cette douleur nous ronge. Avoir mal peut devenir très pénible au quotidien.

 

*  *  *

Alors, parfois, j'en ai un peu assez de devoir faire ce choix crucial entre ne plus dormir

ou me rendre malade pour ne plus souffrir. 

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 20:25

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Dans la vie, nous sommes amenés à traverser de bonnes et de mauvaises périodes. L'idéal est quand même que les périodes heureuses soient les plus nombreuses, je vous l'accorde. Cependant, on ne peut pas nier que les périodes difficiles ont au moins le mérite de nous faire évoluer. De nous faire grandir. Je ne dis pas que cela est forcément une nécessité, mais je dirais plutôt que connaitre le mauvais côté de la vie permet de mieux apprécier les bons moments. Je veux dire, de manière plus qualitative.  Sans se plaindre ou être trop exigeant. Le bonheur se trouve parfois dans de petites choses simples. Et cela, tout autour de nous.

Je me faisais la remarque dernièrement que quand on apprend une mauvaise nouvelle, de celle qui va avoir un sérieux impact sur notre vie, on a tendance à vite se décourager. Et je me disais que probablement la meilleure façon de ne pas perdre pied lors de ces moments difficiles est de toujours trouver de l'espoir, du positif dans la moindre situation. D'autant plus dans une période difficile. Alors bien sûr, cet effet n'est pas forcément immédiat. Il faut d'abord digérer l'information. Prendre le temps d'accuser le coup. Mais je remarque surtout que tout voir en noir ne fait pas avancer. Il faut quand même reconnaitre qu'il est sans doute plus facile pour chacun de baisser les bras plutôt que de se battre. Mais à quoi bon entretenir les pensées négatives ?

Dans ce contexte d'acceptation justement, j'ai pris conscience qu'à force de courir après le temps, finalement nous n'avons le temps de rien. Se poser face à ses propres réflexions, prendre le temps de réfléchir à son avenir et à comment le mettre en place correctement demande du temps. Du temps de totale disponibilité où la seule préoccupation doit être de penser, de faire le point. Sans se laisser polluer par tous les facteurs extérieurs, tels que la télévision, le portable ou l'ordinateur. Savons-nous réellement prendre ce temps là pour nous ? Prenons-nous réellement le temps de se demander ce que l'on souhaiterait faire ou de quoi sera faite notre vie future ? Ou laissons-nous les choses évoluer comme bon leur semble, sans même y prêter attention ?

Il me paraît pourtant essentiel d'être maitre de son destin. De son avenir. Et de justement se donner les moyens de réaliser ses envies, de profiter d'une éclaircie qui se profile au bout d'un passage difficile. Parce que du mauvais peut parfois ressortir le meilleur. Actuellement, je m’apprête à traverser un tourbillon qui ne manque pas de me terroriser d'avance. Je ne peux pas le nier. Cependant, je m'efforce de penser au meilleur. À cette opportunité importante que va m'offrir cette étape difficile. Je décide de trouver du bon dans cette situation. Parce que c'est bien plus joli de le voir comme ça. Et que cela m'aidera sans doute à avancer...

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 08:25

2013-10-24 22.55.49

Ces dernières semaines, j'ai été envahie soudainement par une grande remise en question personnelle. Je me suis posée énormément de questions qui ont été l'occasion de faire le point sur ma vie. Sur la façon dont je souhaiterais la mener. Vous savez, ces fameuses questions: Qui suis-je ? Que veux-je ? Où vais-je ? qui sont en soit des questions vraiment importantes et pertinentes pour chacun quand on y pense sérieusement.

 

J'ai donc cherché à identifier les choses qui me rendent heureuses. Qui me font du bien et me donnent envie de sourire. Et puis, j'ai mis le doigt sur les choses, à l'inverse, qui sont source de contrariété. Qui m'empêchent d'avancer dans la vie. J'ai notamment pris conscience que j'ai encaissé pas mal de choses ces derniers mois qui, mises bout à bout, me faisaient beaucoup de mal. Ne me rendaient pas heureuse. Ces choses qui faisaient de moi une personne ayant peur de tout, mal dans ses baskets comme on dit. Une personne sans arrêt rongée par l'inquiétude. Qui ne peut pas s'empêcher d'appréhender les choses, de redouter certains dérapages. Bref, rien de bien réjouissant.

 

Prendre le temps de réfléchir longuement, d'identifier ces différentes sources de trouble dans ma vie m'a permis de prendre du recul. Cela devenait vraiment nécessaire. Regarder sa propre vie avec un peu de distance, un peu d'objectivité est sans doute indispensable parfois. Il me semble essentiel de savoir identifier les éléments nocifs afin de faire le tri. De laisser de côté les éléments qui ne mènent pas au bonheur. Il est essentiel de faire les bons choix pour soi. Les bons choix pour sa vie, son avenir. Je veux dire, à quoi bon affronter les épreuves dans la vie sans savoir trouver des choses pouvant nous apporter du réconfort. Sans avoir une bulle de protection, de repli dans laquelle on se sent en sécurité. Comme protégé de toutes ces choses néfastes, voire destructrices. 

 

J'ai pris conscience que pour rester droit face à ces épreuves de la vie justement, pour ne pas chuter, il est important de pouvoir s'appuyer sur ce que j'appellerais des piliers. Ces choses solides sur lesquelles prendre appui. Comme une béquille quand on se sent sombrer. Par exemple, certains éléments essentiels de notre vie, tels que la famille, les amis, l'amour, le travail ou bien la santé doivent trouver un équilibre, sans quoi tout notre environnement personnel est mis à rude épreuve. Comment trouver la paix quand tout s'écroule autour de nous ?

 

Toutes ces nombreuses questions que je me suis posée, toutes ces réflexions que j'ai pu avoir m'ont fait prendre conscience que dernièrement je n'avais pas pris la bonne direction dans ma vie. Que les événements avaient fait en sorte de m'écarter du bon chemin, pour me faire arpenter des sentiers sinueux et compliqués. Des choses mises en travers de ma route qui me polluent l'esprit et m'empêchent de faire les bons choix. Faire ce constat m'a fait beaucoup de peine. Cela m'a rendue triste. J'ai eu comme l'impression d'avoir perdu mon temps, d'avoir oublié les priorités. Cela n'est pas toujours évident de reconnaître que l'on s'est trompé. Mais je dirais que cela devient une étape indispensable vers le meilleur. L'essentiel étant, avouons le, de comprendre pourquoi on a échoué, afin de ne pas refaire les mêmes erreurs.

 

Alors, j'ai décidé que maintenant cela suffisait. Que je m'étais déjà suffisamment égarée comme ça. J'ai donc pris les choses en main et pris un certain nombre de décisions. J'ai surtout décidé que le meilleur chemin à arpenter reste celui du bien être, de la sérénité. J'ai pris conscience qu'il est déterminant de laisser de côté les choses qui ne nous font pas du bien. Que toutes ces choses qui ne nous donnent pas le sourire, qui nous font de la peine, voire du mal, ne méritent pas que l'on s'attarde dessus. J'ai réalisé aussi qu'il fallait parfois se faire violence et prendre des décisions déterminantes, même si elles ne sont pas faciles à prendre. Encore une fois, faire les bons choix pour soi, pour sa vie reste probablement une des choses les plus importantes. 

 

Je choisis aujourd'hui le bonheur, sans condition. Le plaisir des choses simples. Faciles. Sans que le prix à payer soit le trouble ou le doute. Je décide de revenir à de bonnes bases telles que la paix, le bien être et la joie. Oui, je sais, ça fait un peu monde des bisounours, mais n'est ce pas finalement ces choses là qui font du bien dans la vie ?

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22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 12:45

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Généralement, par définition, un petit frère est plus jeune que nous. On l'imagine rester pour la vie un enfant, rester pour toujours ce petit garçon. Ce statut de petit frère perdure dans le temps, et ce quelque soit son âge. Sauf qu'à un moment donné, on ne peut plus nier que le temps passe et qu'il n'est plus si petit que cela. Une partie de nous voudrait sans doute que les choses ne changent jamais, qu'il reste éternellement ce petit garçon aux lunettes rondes. Ce petit garçon qui riait et parlait tout le temps. Ce vrai moulin à paroles.


Et puis, un jour, curieusement, on ouvre les yeux et on se rend compte que ce petit frère est devenu grand. Qu'il est aujourd'hui un adulte. On se demande où est passé ce temps, où ont filé toutes ces années. Mais surtout, on prend conscience que c'est presque comme une nouvelle personne en face de nous. Que le petit garçon semble bien loin désormais.


Tellement loin qu'il y a quelques semaines de cela, ce petit frère a emménagé dans son premier appartement. C'est cette étape qui nous fait intégrer le fait que non, définitivement, il n'est plus un petit garçon et qu'il est désormais dans le monde des 'grands'. Que, comme les grandes personnes, il aura sa propre vie à mener. Ses propres choix à faire, détaché du cocon familial. Sans rendre de compte, il aura le loisir de parcourir le chemin de la vie, comme bon lui semble.


Ceci est une belle étape dans sa vie. Pourtant, le jour de l'emménagement, il y avait comme de la nostalgie dans l'air. Chacun était là pour donner un coup de main. Mais bien au delà de cela, chacun souhaitait l'accompagner dans cette étape importante de la vie : prendre son envol. Quitter le nid. Ce jour là, l'atmosphère était vraiment particulière, comme si cette journée avait été l'occasion pour tous de laisser partir ce petit garçon pour laisser la place à cette grande personne qu'il est devenu. Avec toutes les nouvelles responsabilités que cela peut comporter désormais.


Un brin d'inquiétude était quand même là, cela fait probablement partie du jeu. Mais très vite, on se rassure en se disant, qu'après tout si les autres y arrivent, il ne pourra en être autrement pour lui. Et que même s'il ne réussit pas tout du premier coup, cela fait partie de l'apprentissage de la vie. Cette grande école où l'on ne cesse d'apprendre et de découvrir des choses. En tout cas, c'est tout ce que je lui souhaite.


*  *  * 


Je ne peux plus le nier, mon petit frère est devenu grand

et je suis vraiment fière de la personne qu'il est devenu aujourd'hui.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 15:04

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Si il y a bien une chose qui compte dans la vie, c'est la manière dont on est entouré. Les gens qui nous sont proches et qui nous font du bien. Je sais par expérience qu'on ne peut affronter les épreuves que la vie met sur notre chemin sans avoir des piliers sur lesquels se reposer. Des repères qui nous permettent de ne pas sombrer. Pour moi, un de ces piliers est la famille. Ces personnes dont l'amour est inconditionnel. Où le lien à l'autre est évident, simple. Dans mes périodes de doute, de fragilité, j'ai toujours ce besoin de me tourner vers ma famille. De me sentir protégée, comme dans un cocon de douceur et ce malgré mon âge. Cela a un aspect rassurant.

 

J'ai la chance d'avoir une famille aimante et présente. Chacun respecte l'autre, trouve sa place sans l'importuner. Il y a des temps de grande présence, parfois. Il y a des temps de silence, aussi. Mais tout ce qui compte, c'est qu'en cas de coup dur, tous seront là pour se serrer les coudes. Apporter le soutien dont l'autre a besoin. Cette générosité sans faille est quelque chose qui me touche toujours énormément. J'ai souvent l'impression qu'on forme tous une équipe. Une équipe forte et soudée capable d'affronter les joies et les peines que nous apporte le chemin sinueux de la vie.

 

Dernièrement, j'ai pu constater cette solidarité qui existe dans ma famille. Dans des événements heureux et d'autres beaucoup moins, malheureusement. Ce que je retiens, c'est qu'il est toujours agréable de sentir qu'un proche est capable de donner de sa personne pour le bien être d'un de ses proches. Quitte à y laisser des plumes, parfois. Quitte à laisser ses propres projets un peu de côté. L'essentiel reste d'être ensemble pour vivre les choses. À chaque événement important dans la famille.

 

Je suis consciente que tout le monde n'a pas la chance d'avoir une famille auprès de soi. Cela donne d'autant plus de valeur et de préciosité à la mienne. J'essaie d'en profiter chaque jour et d'être là pour chacun, autant que possible car je trouve que cela compte beaucoup dans la vie. Il faut prendre soin des autres, à tout prix.

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