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Quelques mots me concernant ...

 

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Je vous laisse découvrir mon blog où vous trouverez les témoignages, anecdotes et coups de gueule d'une presque trentenaire en situation de handicap qui essaie d'attraper les instants de vie au vol ! Écrire me fait du bien et échanger encore plus ! Alors n'hésitez surtout pas à réagir... Mon message est clair: dédramatisons la maladie ou le handicap. Faisons en une force !

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 17:00

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Voilà plusieurs mois que l'envie d'écrire cet article me dévore. Seulement, je voulais attendre que les choses soient définitivement établies avant d'en parler ici. Et puis surtout, prendre le temps d'être prête à en parler. Parce qu'il faut bien l'avouer : il y a plus réjouissant comme manière de commencer cette nouvelle année. Soit. Je crois qu'en réalité, j'ai besoin de coucher les mots sur le clavier, histoire de digérer l'importance de cette information. Définitivement. Pour rebondir, ensuite.

 

Pour que vous compreniez le parcours qui m'a menée à la case licenciement économique, je vais vous détailler en quelques étapes les événements importants. Je travaille en tant qu'architecte depuis plus de sept ans au sein d'une petite agence d'architecture (je n'ai qu'une collègue secrétaire à mi-temps, en plus de mon patron architecte). Il s'avère que ce poste, je l'ai trouvé de suite après la sortie de l'école. C'est donc mon premier emploi. Voilà pour la petite histoire.

 

Et puis, un matin de fin Juillet 2013 (après presque sept ans de bons et loyaux services), à peine arrivée au bureau, mon patron m'interpelle et commence à me dire que les affaires vont mal, qu'il a du mal à faire rentrer de la trésorerie et « qu'il faudrait que je réfléchisse à ce qu'on pourrait faire me concernant. Parce qu'il faut trouver une solution ». Sans m'en dire davantage. J'avoue que sur le moment, j'en serais presque tombée de mon fauteuil. Je ne voyais pas clairement où il voulait en venir. D'ailleurs, il n'a pas dit les choses clairement. J'ai appris cela quelques jours avant mes congés d'été, donc je vous laisse imaginer la joie... Je suis donc partie en vacances en ayant à l'esprit qu'à la rentrée de Septembre, je perdrai mon travail.

 

Il n'en fut rien. J'ai repris le travail et mon patron ne m'a absolument pas reparlé de tout cela. Rien. Silence radio. Est-ce utile de préciser dans quel état cela m'a mis ? Pour faire court, un mois après la reprise : arrêt maladie de quatre semaines tellement j'ai pris sur moi avant de craquer. Je ne comprenais pas que mon patron laisse trainer cela en longueur, sans me tenir informée. Son silence était terrible pour moi. J'ai repris le travail tant bien que mal courant Octobre, en appréhendant énormément ce que j'allais trouver en arrivant. Je n'ai rien trouvé.

 

Pas un mot de sa part concernant cette « solution qu'il fallait trouver me concernant ». Je vous laisse imaginer les conditions de travail. La difficulté de trouver le courage de se lever le matin et d'assurer ensuite sa journée de travail. Malgré tout. Chaque jour, je me disais qu'il allait enfin m'en reparler, que j'allais avoir un peu plus d'informations sur mon avenir. Au bout de plusieurs semaines, ne tenant plus, c'est moi qui ai abordé le sujet. Cherchant à savoir où tout cela en était, à connaître la situation de l'entreprise. Il s'est contenté de me dire quasiment la même chose qu'en Juillet... Pas super rassurant tout ça, et surtout extrêmement dur psychologiquement. Ne pas savoir de quoi sera fait demain était vraiment inconfortable pour moi. J'ai d'ailleurs oublié de préciser que mon salaire mensuel m'est versé avec l'équivalent de trois semaines de retard depuis plusieurs mois.

 

Ce silence de sa part a duré jusqu'à mi Novembre où j'ai reçu par voie recommandée un courrier me proposant une réduction de mon temps de travail et de mon salaire à la hauteur de 60%. Je n'ai que moyennement apprécié qu'il n'ait pas pris la peine de m'en informer de vive voix avant de me faire parvenir par écrit cette proposition. Je rappelle que nous ne sommes qu'à deux une grande partie de la semaine, j'estime que dans ce type de rapport, la franchise reste probablement la solution la plus saine. Il en a été autrement. Tant pis. J'ai donc refusé cette proposition, estimant que la perte de salaire serait trop importante. Dans mon courrier, j'ai pris le parti de lui dire clairement ce que je pensais de son silence et de son manque de franchise.

 

Les semaines ont passé et je n'ai pas eu de retour à ce courrier. À savoir qu'un refus de ma part concernant la réduction de temps de travail enchainait directement sur une procédure de licenciement économique. Ce n'est que quelques jours avant Noël qu'il a évoqué le fait qu'il allait bientôt me convoquer à un entretien préalable au licenciement. J'ai attendu, il ne me remettait aucun document. J'ai donc encore une fois pris les devants, ne supportant plus d'être dans l'attente, surtout en cette période de fin d'année. C'est donc le 20 Décembre 2013 que j'ai appris que j'étais convoquée à mon entretien le 2 Janvier. J'ai donc passé mes congés et mes fêtes de fin d'année en sachant qu'à cette date, je perdrai mon job.

 

Pour conclure, cette terrible histoire, j'ai repris le travail le Jeudi 2 Janvier et me suis fait licencier pour raisons économiques. Résultat des courses, d'ici le 23 Janvier 2014, je serai officiellement sans emploi. Je reconnais que c'est un coup dur pour commencer l'année. Qu'il est clair que j'aurais préféré la commencer d'une meilleure manière. Plus joyeuse. Il en a été autrement, je dois faire avec. Maintenant, il faut prendre le temps de digérer tout cela. Le temps de me relever.

 

< ----- >

 

Et puis, la suite, je vous en parlerai bientôt !

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 16:20

Les jours de Décembre ont vraiment défilé trop vite à mon goût. Il a fallu que je fasse au mieux pour tout gérer. Et il s'avère que cette année, il s'est produit une chose plus que surprenante : quelques jours avant Noël, je n'avais toujours pas pris le temps de décorer mon sapin. Ceux qui me connaissent en ont été les premiers surpris car d'habitude, dès le dernier weekend de Novembre, le sapin est en place !

 

J'ai tellement trainé pour le sortir du placard que je me suis même risquée à penser qu'il serait peut-être trop tard pour le décorer. Et puis, la raison a repris le dessus et j'ai réalisé qu'évidemment il n'est jamais trop tard pour décorer son sapin. Surtout lorsqu'on adore ça. D'autant que demain soir, je suis en congés et que j'aurai tout le loisir d'en profiter en étant chez moi.

 

Donc hier soir, j'ai ressorti le sapin, les boites de décorations et bougé toutes les plantes pour pouvoir l'installer à sa place dans l'angle du salon. Je dois dire que j'ai toujours le même plaisir à rouvrir ces boites chaque fin d'année. Redécouvrir toutes les boules de couleurs, les guirlandes. Evidemment, comme tous les ans, j'hésite entre le bleu, le marron et l'argent. Cette année, ce sera bleu et argent.

 

Alors, ça y est, il est en place. Beau et fier. Et clignotant de toutes petites ampoules qui me tiennent compagnie depuis hier soir. Il n'y a pas de doute, c'est toujours aussi magique. Avec le recul, je ne comprends pas pourquoi j'ai hésité à le sortir et à le décorer. Parce que ça en valait vraiment la peine !

 

★ ★ ★


Et le votre de sapin, il est prêt ?


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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 21:40

Parfois, quand tout est trouble autour de nous, il faut savoir s'accorder des temps de pause. Des moments où il n'est plus question des soucis, du train train quotidien. Non. Je vous parle de ces moments où la seule priorité est de profiter de l'autre. De profiter de l'instant présent. Alors, cette semaine, je me suis autorisée des petits plaisirs. Des plaisirs simples qui, le temps de quelques heures, me font tout oublier. Me font trouver le courage d'affronter la vie.

 

Alors, ce mardi soir, j'avais un chouette programme. Chaque année avec mon amie d'enfance, nous avons l'habitude de fêter Noël en tête à tête. Et ouais, moi j'aime ce genre de tradition. Ce moment, rien qu'à nous. Où à chaque fois, on a plaisir à prévoir le menu. Moi, ce qui me plait le plus, c'est de mettre en place une jolie table. Alors, je sors mes plus belles bougies, mes plus belles assiettes. Et hop, la magie opère, nous voilà prêtes à apprécier ce moment de convivialité, rien qu'à nous. Où l'on se régale de nos petits fours et de notre petite coupe de bulles.


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Ensuite, deux mercredis d'affilée, à peine le boulot terminé, me voilà partie en ville pour rejoindre une amie. Au programme : boire un verre en terrasse et diner. Et ouais, en terrasse (je sais, il fait froid) mais j'ai ma technique magique : vous voyez ces petites lampes chauffantes qu'ils font l'hiver ? Et bien, si vous me cherchez, je suis juste en dessous ! Et étonnement, moi la plus grande frileuse au monde, je tiens le coup une soirée entière. Mon kiff du moment, c'est boire un vin chaud pour me réchauffer. Et quand celui-ci est accompagné de petites pâtisseries, moi je dis, là c'est la perfection.


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Ces petits moments, tout en simplicité, tout en complicité me donnent du courage. Ils m'obligent à retrouver le sourire. À me dire que tout n'est pas si terrible, après tout. J'adore ces moments privilégiés d'échanges intenses. De grandes discussions où l'on refait le monde. Où tout paraît possible. Malgré tout. C'est en ça qu'il me paraît essentiel de profiter de ses proches pour s'évader régulièrement, le temps de quelques heures. Parce que c'est précieux.

 

♥  ♥    

Alors, j'ai décidé de rester sur cette dynamique. Parce que quoi ? La vie doit continuer. À tout prix. Et à cela, je m'accroche ces temps-ci. Parce qu'il le faut.

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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 14:10

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De tout envoyer promener.


De dire merde à certaines personnes.


De ne plus sourire aux gens quand en fait j'aurais plutôt envie de pleurer.


De ne plus avoir à me forcer à faire des choses que je n'ai plus de goût à faire.


De m'acheter un billet d'avion et de partir loin. Très loin.


De laisser de côté le quotidien, la routine, la merde pour rêver à nouveau.


De hurler quand l'envie m'en prend, sans me dire que non, ça ne se fait pas.


De faire les choses comme je voudrais les faire et non pas comme il faut que je les fasse.


De passer mes journées à écouter la musique à fond dans les oreilles en chantant à tue tête.


De ne plus redouter demain.


De trouver le bouton pause ou parfois accélérer. Au choix.


De ne plus me réveiller fatiguée le matin.


De pouvoir fuir mes problèmes sans me les reprendre en pleine gueule après.


De trouver le temps de décorer mon sapin avant que Noël soit passé et qu'il soit trop tard.


De pouvoir enfin dépenser mon énergie dans de beaux projets,

plutôt que de la faire dans des choses pénibles.


De découvrir de nouvelles choses.


De trouver de bonnes raisons de me lever le matin,

plutôt que de me dire 'vivement ce soir, qu'on se couche'.


De pouvoir avoir le temps de faire les choses que je n'ai pas le temps de faire.


De pouvoir utiliser une baguette magique et de redessiner mon univers.


De retrouver une certaine liberté.


De pouvoir souffler un peu sans que tout doive être anticipé à l'avance.


De ne plus avoir à écrire les choses dont j'ai envie mais de les vivre à la place.

 

*

 

Bref, j'ai envie d'autre chose.

 
 


 


 

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 19:54

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Source : Weheartit.

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 17:15

Le weekend dernier, je suis allée passer deux jours sur Paris. Au programme, explorer les jolis coins de la ville où je pourrai profiter des décorations de Noël et de cette ambiance si particulière. Alors, à peine descendue du train, ni une ni deux, j'ai sauté dans le bus pour rejoindre les Champs Elysées. J'avoue que j'avais vraiment hâte.

 

Une fois arrivés, comme c'était déjà l'heure de déjeuner, nous avons décidé de nous lancer dans la recherche d'un petit coin sympa. C'était l'occasion de croiser de très jolies vitrines décorées pour les fêtes. Notre choix pour déjeuner s'est arrêté sur une pizzeria. En plus, nous étions attablés face aux Champs, ce qui permettait de se remplir l'estomac avec une jolie vue. La pizza état top et nous étions surtout bien au chaud avant de reprendre le chemin de l'extérieur !

 

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Une fois ressortis du restaurant, nous voilà fin prêts à arpenter les Champs Elysées, dans un sens puis l'autre. Et sur le chemin, je suis tombée devant l'endroit de mes rêves : Ladurée. Genre, moi la grande fan de macarons, je ne pouvais pas ne pas m'arrêter et rentrer ! En plus, c'était mon baptême alors autant vous dire que j'étais aux anges à peine entrée dans la boutique. Et quand il a fallu choisir les parfums, hum gros gros dilemme. Mon avis après dégustation ? C'est juste les meilleurs macarons que j'ai eu la chance de manger de toute ma vie ! Bref, passons, j'y retourne sinon.


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Une fois l'arpentage des Champs terminé, nous voilà partis vers le marché de Noël, autant vous dire que je crevais d'impatience. Moi, l'accroc des fêtes de Noël. Bon, il est clair qu'il faut être prêt et d'humeur à supporter la foule. Et je précise que la foule parisienne est plutôt, comment dire, intolérante. Et qu'elle aime bousculer les autres et même qu'on a carrément l'impression d'être transparents quand on est face à eux. Et oui, même en fauteuil, tu passes totalement inaperçu !! Bref, je m'égare.


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Donc, le marché de Noël, je ne savais plus où donner de la tête. Il y avait un nombre incalculable de cabanes. Toutes plus attirantes, les unes que les autres. Moi, ça m'a rendue dingue ! Il y avait notamment un joli stand avec des boules de sapin avec des décorations peintes à la main. J'avoue, j'ai craqué sur un modèle avec la tour Eiffel. Oui, vous pouvez le dire, la touriste de base. Mais moi, j'étais aux anges.


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À mi-parcours, nous avons croisé le Grand Palais. À chaque fois que je viens sur Paris, il est fermé. Trop nul. Et là, ô miracle, c'était ouvert. Sauf qu'en fait, déjà il y avait un monde fou pour y accéder. Mais en plus, pour y rentrer, il fallait payer. Donc, bon, sans payer nous avons pu accéder jusqu'aux portes vitrées, ce qui était suffisant pour profiter de la superbe vue sur les verrières. Quel bijou ce bâtiment ! C'est su-perbe. 


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Une fois sortis, direction la suite du marché. C'est là que nous avons découvert une très grande patinoire extérieure avec de très jolis décors. Je vous avouerais que là, tout de suite, sur le moment, j'aurais volontiers échangé mon fauteuil contre des patins à glace ! J'en ai pris plein la vue rien qu'en restant au bord et en voyant tous ces enfants sur la glace avec le sourire jusqu'aux oreilles. Et le bonhomme de neige, trop mignon ! Le jour étant vite tombé, j'ai adoré découvrir les illuminations dans la rue et sur les différents stands. C'est vraiment magique. Il n'y a pas d'autres mots. Retomber en enfance fait vraiment du bien, parfois.


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Une fois le marché de Noël terminé et les achats de cadeaux achevés, nous voilà partis vers le Printemps et les galeries Lafayette. Trop hâte de découvrir la coupole illuminée et le fameux sapin de Noël suspendu des galeries ! Encore une fois, la foule était au rendez-vous, mais franchement ça valait la peine parce que les couleurs sont sublimes, l'ambiance est là. Tip Top. D'ailleurs, les photos parlent d'elles-mêmes. Ce violet sur la coupole est vraiment magnifique.


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Je vous laisse en vous présentant la mascotte de cette journée magique dans Paris : le biscuit de pain d'épices. Alors, il est pas beau ?! Moi, il me fait bien rire, en tout cas.


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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 13:35

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Dans la vie, chacun a sa façon de gérer les épreuves. Il y a ceux qui s'effondrent à la moindre occasion, qui choisissent (ou non d'ailleurs) de ne pas résister à la pression. Et puis, il y a ceux qui s'acharnent à garder la tête droite, à ne pas craquer. Sous aucun prétexte. Je suis (malheureusement?) de cette deuxième catégorie. Je ne saurais pas vous l'expliquer mais quand des galères (allez, appelons ça comme ça!) me tombent dessus, je n'ai pas d'autre façon de réagir que de vouloir tenir bon à tout prix. Oui, à tout prix.

 

Alors, je serre les dents, je pense à autre chose. Je donne le change aux autres. J'essaie de laisser entendre que je m'en sors. Que ça va aller. Dernièrement, je me suis même lancée dans une boulimie d'activités. Pourquoi ? Pour ne pas avoir le temps de penser, pardi ! C'est bien connu, être occupé à plein de choses, courir à droite et à gauche, cela permet de se changer les idées. Et de laisser de côté les trop lourdes épreuves à surmonter. Sauf que.

 

Sauf que j'ai pu constater à mes dépends (ce weekend, notamment) qu'on ne peut pas être solide et résister à tout en permanence. Parce que j'ai voulu être plus forte que je ne le suis, parce que j'ai mis la barre trop haute, j'ai craqué. Et oui, ce que je ne souhaitais pas voir arriver, arriva. Boum badaboum. Dégringolade. Il a suffi de mettre le bouton sur pause et d'arrêter de courir dans tous les sens pour que mon corps et mon esprit décident de céder en même temps. Ben quoi, t'as trop forcé, cocotte !

 

Du coup, là où, d'une certaine manière, tu as voulu fuir tes problèmes, ben tu te les reprends en pleine tête. Et en puissance mille. You-pi. Alors bien sûr, pour que l'honneur soit sauf, tu souffres (presque) en silence. Tu te dis que ça va aller, blablabla. Merde ! Et si, ça n'allait pas ?! Après tout, c'est une option que tu refuses toujours catégoriquement. Mais si c'était bel et bien le cas ? Si la merde sans nom dans laquelle tu te retrouves depuis un moment ne trouvait pas d'issue, que deviendrais-tu ? Wouh le suspense de fou !

 

Allez, on va dire que je m'accroche à différents projets qui me trottent dans la tête. On va dire que je me dis, qu'il y a forcément une solution pour moi, là quelque part. Bien cachée. Qu'il faut juste que je serre les dents, le temps que ça passe. Que je dois m'imprégner de la magie de Noël pour ne pas m’effondrer complètement. Après tout, des tempêtes j'en ai rencontré des dizaines et je m'en suis toujours sortie. Alors, croisons les doigts pour qu'il en soit de même cette fois-ci...

 

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 14:00

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Premier weekend de Décembre oblige, je vais vous parler du Téléthon.

Cet élan populaire formidable et unique qui mobilise le temps de deux jours des millions de personnes commence demain soir. Il rassemble plus de 200 000 bénévoles et plus de 70 partenaires nationaux. Vous le savez, cet événement me tient beaucoup à cœur. 


* * *

Alors le Téléthon, c'est quoi et ça sert à quoi ?

L’Association Française contre les Myopathies (AFM) a fait appel à la solidarité de tous dès 1987, à travers un événement unique, le Téléthon. Parce que sans un élan collectif d'envergure, les maladies génétiques et les maladies rares ne pouvaient sortir de l’impasse. Le Téléthon a permis de changer la vie de beaucoup de monde. 

C'est sur le plan médical que les progrès sont les plus spectaculaires : l'espérance de vie a progressé pour les malades neuromusculaires et les soins, plus adaptés, ont permis d'améliorer considérablement la vie des malades, même si beaucoup reste à faire...

Grâce aux fonds recueillis par le Téléthon, des outils, des laboratoires et des réseaux ont ainsi pu être mis en place. Et les avancées sont porteuses d'espoir.

Alliant un marathon télévisuel de 30 heures et des milliers d'animations dans toute la France, cet événement festif a impulsé un élan populaire sans précédent et un lien social d'une valeur inestimable qui place au centre les valeurs de solidarité et de dépassement de soi.

Les dons du Téléthon ont permis des avancées scientifiques majeures au bénéfice du plus grand nombre. 

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* * *

Le Téléthon, c'est aussi l'occasion pour les malades de témoigner de leurs difficultés au quotidien, des progrès concrets dans leur vie, de leurs espoirs dans la recherche. Longtemps ignorées de tous, les personnes malades ont vu changer, depuis que le Téléthon existe, le regard de la population sur leur situation de handicap.

* * *

Alors demain et samedi, il s'agit d'écouter votre coeur et de faire appel à votre générosité. Car, nous, les malades, avons besoin de vous. Grâce à vos dons, notre vie peut être considérablement améliorée. Il ne faut pas négliger l'espoir que peut représenter la recherche ! Sachez bien qu'il n'y a pas de petits dons. Chacun met ce qu'il peut. Sans complexe.


Pour soutenir le Téléthon, durant 30 heures, composez le: 

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- Pour faire un don sur internet, cliquez ici -

 

« Où il y a de la vie, il y a de l'espoir. » Miguel de Cervantès

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 08:45

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La chanson que je partage avec vous aujourd'hui est bien plus qu'un coup de cœur musical. C'est avant toute chose, un coup de cœur pour une personne. Cette personne, c'est Zach Zobiech. J'ai découvert son histoire, il y a une dizaine de jours. Et je dois dire que depuis, j'en reste à la fois bouleversée et comme remplie d'un immense espoir. Zach était un jeune adolescent du Minnesota, aux Etats-Unis, qui a été diagnostiqué d'une forme rare d'un cancer des os à l'âge de 14 ans, après une simple douleur à la hanche lors d'un footing.

 

Conscient qu'il n'en avait plus pour très longtemps à vivre, ce jeune Américain de 18 ans a donc décidé de livrer son expérience à travers un bouleversant reportage intitulé « My Last Days » dans lequel il confie sa passion pour la musique. Celle-ci l'a d'ailleurs aidé à traverser cette terrible épreuve. Il a composé plusieurs chansons dont le single « Clouds » qu'il souhaitait laisser à ses proches pour leur permettre de faire leur deuil.

 

J'ai visionné le reportage où l'on est témoin de ses derniers jours. On le voit évoluer avec sa famille, sa petite amie, ses proches. Et ce, toujours avec un énorme sourire jusqu'aux oreilles, malgré la maladie et les douleurs. Ce qui m'a le plus marqué, c'est sa sérénité et sa grande maturité dans sa façon de gérer cette épreuve. Il a fait le choix de profiter de chaque seconde, de chaque personne, de chaque pépite de bonheur qu'il avait la possibilité de vivre. Bien sûr, il a eu des coups durs, mais cela ne durait jamais longtemps. Étonnement, c'est la vie qui le faisait se lever chaque matin.

 

L'histoire de Zach est une grande leçon de vie. De courage. Il nous démontre que malgré la maladie, malgré une issue finale inévitable, seule la vie doit compter. On le voit même parler d'avenir, de se marier, de fonder une famille. Visionner ce reportage m'a terriblement bouleversée. La journée entière, je ne pouvais m’empêcher de repenser à lui. À cette force qui se dégageait de son sourire, de sa joie de vivre dans ses derniers instants. J'ai trouvé cela superbe. D'une grande générosité. Jamais il ne se plaignait. Vraiment, cela mérite le respect.

 

Sa chanson « Clouds » qu'il a eu la joie d'enregistrer en studio et de chanter en concert devant un public est un véritable coup de cœur pour moi. Ses textes sont profonds, sa voix est sublime. Et quel message, quel espoir. Ses proches doivent être extrêmement fiers de ce qu'il a été. De la trace qu'il laisse après son départ. Personnellement, c'est une chanson qui m'a marquée pour toujours. Je ne peux plus m'empêcher de l'écouter. Elle m'aide à y voir plus clair quand il me prend l'envie de baisser un peu les bras.

 

Je sais que cette écoute vous touchera également.



Well I fell down, down, down
Into this dark and lonely hole
There was no one there to care about me anymore
And I needed a way to climb and grab a hold of the edge
You were sitting there holding a rope

And we’ll go up, up, up
But I’ll fly a little higher
We’ll go up in the clouds because the view is a little nicer
Up here my dear
It won’t be long now, it won’t be long now

When I get back on land
Well I’ll never get my chance
Be ready to live and it’ll be ripped right out of my hands
Maybe someday we’ll take a little ride
We’ll go up, up, up and everything will be just fine

And we’ll go up, up, up
But I’ll fly a little higher
We’ll go up in the clouds because the view is a little nicer
Up here my dear

It won’t be long now, it won’t be long now
If only I had a little bit more time
If only I had a little bit more time with you

We could go up, up, up
And take that little ride
And sit there holding hands
And everything would be just right
And maybe someday I’ll see you again
We’ll float up in the clouds and we’ll never see the end

And we’ll go up, up, up
But I’ll fly a little higher
We’ll go up in the clouds because the view is a little nicer
Up here my dear
It won’t be long now, it won’t be long now


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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 15:20

Décembre étant (enfin) là, comme tous les ans, la question du calendrier de l'Avent s'est posée. D'habitude, je ne me casse pas la tête, je l'achète tout fait. Et puis, cette année, je suis allée au Salon Créations & savoir faire à Paris. Forcément, là bas, on en prend plein les yeux. On pioche l'inspiration ça et là. La difficulté étant de tout retenir et de rentrer à la maison avec la tête pleine d'inspirations... La tentation est forcément immense, on a envie de tout acheter. Mais il faut parfois résister ! Cette année, j'ai craqué (entre autres choses, bien sûr) sur le calendrier de l'Avent TOGA (pour ceux qui ne connaissent pas, je vous encourage vivement à vous rendre sur leur site internet).

 

C'est une série de 24 petites boites qu'il faut plier et monter soi-même. Le tout avec des motifs très sympas en rapport avec le thème de Noël : sapin, bonhomme de neige, boule de sapin, flocon de neige... La réalisation de ces boites est vraiment simplissime. Une fois les boites montées, il ne reste plus qu'à les décorer et coller les numéros de 1 à 24 dessus. Comme diraient mes amies, il faut juste avoir une énorme patience pour le faire (elles me prennent pour une folle de faire ça...)

 

Toujours est-il que les jours passent à une vitesse folle et je me suis retrouvée aux portes du mois de Décembre, sans avoir complètement terminé de réaliser ce calendrier. Alors, hier, j'ai mis les bouchées doubles et j'ai enfin mis le point final à la réalisation. Pour la présentation de l'ensemble des boites, j'ai décidé de les coller sur une toile carrée blanche. Le support est vraiment variable selon les gouts et les envies. Pour ma part, j'avais depuis des mois une toile qui trainait dans le placard alors je lui ai trouvé enfin une utilité.

 

Evidemment, j'ai rempli chacune des boites avec un petit chocolat. Vous allez rire, mais pour moi le plus intéressant n'est pas de manger les chocolats (je ne suis pas spécialement gourmande, en fait). J'ai surtout adoré réaliser moi-même ce calendrier ! J'espère qu'il vous plaira, en tout cas je suis satisfaite du résultat final. 

 

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Et vous, vous aimez ça les calendriers de l'Avent ?   

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