Quand la vie défile à un rythme fou, que les choses s'enchainent plus vite que la musique, il est parfois bon de faire une pause. De profiter d'autres choses. C'est donc dans ce but là que la semaine dernière, je suis partie quatre jours sur Paris pour rejoindre mon copain. Quatre jours en dehors du quotidien. De la routine. Moi, j'ai toujours adoré faire mon sac de voyage. Ce moment où tu hésites entre plusieurs tenues pour au final toutes les emmener " parce qu'on ne sait jamais ! ". Par contre, je déteste le défaire (c'est tout de suite beaucoup moins drôle !).
Pendant mon séjour, j'ai pu vivre à mon rythme. Ne plus devoir me lever ou me coucher à heure fixe. Vivre sans heure et sans contrainte, pour moi c'est un luxe. Et rien que ça, ça me fait un bien fou. Je déconnecte complètement. Manger quand j'ai faim et pas juste parce que c'est l'heure. Trainer toute la journée si ça me chante. Me laisser porter par mes envies.
Prendre également le temps de voir des amis que je n'avais pas vu depuis de longs mois. Profiter des sourires de chacun. Ne pas voir le temps passer. Ou si, le voir plutôt passer trop rapidement et ne pas avoir envie de repartir. Se quitter avec la promesse de se revoir bientôt.
Trouver de la joie dans de petites choses. Manger des bombons devant la télé. Boire un verre de sangria, comme ça juste parce que ça nous fait envie. Moi, ça me rappelle toujours mes séjours en Espagne. Bon là, on l'a bu en voyant tomber la pluie dehors, mais ça ne change rien. Une sangria, ça sent toujours le soleil.
Et pis, je ne sais pas pourquoi, rien que dormir dans un autre endroit que chez soi, c'est vraiment dépaysant. Même pas besoin de parcourir des milliers de km pour ça, c'est magique. D'ailleurs, il m'est arrivé un truc bizarre le premier matin : je me suis fait réveiller par une mouette... à Paris. En ouvrant les yeux, je me suis demandée ce qu'il se passait, j'avoue. Comme quoi, tout arrive.
En tout cas, c'est le cœur lourd que j'ai repris la route pour rentrer dimanche après-midi. Je ne voulais pas rentrer chez moi. Mais il paraît que toutes les bonnes choses ont une fin. Et quelque part, ces fins donnent d'autan plus envie de recommencer au plus vite. Cette parenthèse m'a vraiment fait beaucoup de bien. Vivement la prochaine !
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