Pas mal de rebondissements ces derniers jours en ce qui concerne mes auxiliaires de vie. Dans les jours qui ont suivi le gros retard de l'auxiliaire à mon domicile dont je vous parlais dans ma note du 7 Février, les choses se sont détériorées. Paula n'était pas comme d'habitude, l'ambiance avait vraiment changé. Au point de passer un weekend complet d'interventions avec elle sans aucun échange, elle était froide et fuyait les conversations que je tentais de lancer... Super agréable de la subir comme ça ! Bilan en fin de weekend: je sentais qu'un truc clochait mais sans réellement savoir quoi. Je n'allais pas tarder à connaitre le fin mot de l'histoire...
Le lendemain lundi, Paula devait intervenir sur mon lieu de travail à 10h30. Après vingt minutes de retard, ne la voyant pas arriver, je cherche à la joindre - sans succès. J'appelle donc l'association pour savoir ce qu'il se passe, et on me passe directement la direction - hum ça sent pas bon là... Sentiment confirmé lorsque la responsable m'annonce qu'elle vient de passer un long moment au téléphone à parler avec Paula. Elle m'annonce qu'elle a demandé à ne plus jamais intervenir chez moi. Ah, elle est bonne celle là ! Je suis perplexe et demande des explications. J'apprends donc que Paula trouve que je lui manque de respect et que quoi qu'elle fasse, elle a l'impression que cela ne va jamais.
Traduction: elle n'a pas supporté que je ne lui fasse pas de grandes embrassades le jour de son retard de 2h30 (ben quoi, elle s'est excusée, honte à moi !) et préfère la fuite plutôt qu'assumer la conséquence de ses actes. Quant au fait de prétendre que je ne suis jamais contente, la faute à qui ? en plus d'être en permanence en retard, elle est bordélique, ne range rien à sa place, prétend savoir cuisiner de bons petits plats et au final tu bouffes de la merde comme tu en as rarement mangé ! C'est clair, c'est plus simple de fuir le problème.
Bref, suite à cette demande, son employeur lui a clairement annoncé que cela ne fonctionnait pas comme ça, que les clients ne sont pas choisis 'à la carte' et qu'elle devait continuer d'assurer mes prestations. Elle s'est donc engagée à venir malgré tout mais avec du retard. Je vais faire court: elle n'est jamais venue. Et ce, sans même prendre la peine de me prévenir ainsi que son employeur. Elle n'a donc pas laissé la possibilité de prévoir un remplacement.
Ceci est considéré comme un abandon de poste au niveau du code du travail et c'est très grave. En ce qui concerne le code pénal, son absence est considérée comme une maltraitance par négligence. Sauf que cette personne a vraiment pris ça à la légère en décidant de se mettre en arrêt de travail (ben ouais c'est plus facile que d'assumer ses responsabilités !) Il a donc fallu en catastrophe complètement adapter mon planning d'interventions sur deux personnes au lieu de trois (merci connasse !). Non seulement elle me fout dans la merde mais elle ne réalise pas qu'en agissant de la sorte, elle fout aussi dans la merde ses collègues qui se retrouvent à faire des heures pas possibles à cause d'elle... Pendant ce temps, mademoiselle se repose, tranquillement, chez elle. (Vous comprenez son médecin lui a diagnostiqué un surmenage... La pauvre... Surmenage de conneries serait plutôt mon diagnostic !)
J'ai pris le temps, hier soir, de coucher sur le papier toutes les choses que j'avais à reprocher à Paula. Tous les retards, abus et absences de sa part que j'avais pu tolérer et taire parfois. Je vous ai ficelé cela parfaitement. Cela fait un bien fou ! J'ai évidemment pris la peine de transmettre ce courrier salé à sa direction de manière à ce qu'ils soient au courant de tout. Je sais que la responsable en fera bon usage. Pour ma part, j'en ai un peu assez que ces personnes irresponsables qui ont pu croiser mon chemin, depuis plusieurs mois maintenant, s'en sortent aussi facilement. Je fais le serment, ce jour, de ne plus jamais me taire, sous prétexte de vouloir arranger les choses. Car, au final, 'trop bonne, trop conne' comme on dit...
Je fais une fois de plus le constat que les auxiliaires de vie ont la fâcheuse tendance à faire des caprices. 'Je veux pas ci, j'aime pas ça. Oh non c'est trop dur, je peux pas...' Pfff au secours ! En tous cas, Paula pensait s'en sortir et se replier derrière son arrêt de travail pour justifier son absence et son comportement mais c'est raté. J'ai, pour une fois, une responsable qui comprend les choses et qui, surtout, réagit. Elle a pris soin de faire les choses dans l'ordre. Etape 1: courrier d'avertissement envoyé pour les retards à répétition. Etape 2: courrier pour abandon de poste. Dernière étape: la convocation pour licenciement. Et, pour ma part, la cerise sur le gâteau: elle quittera l’association sans aucune indemnité. Ben oui, il s'agirait pas de la récompenser non plus !
Si vous rencontrez ce genre de problème ou connaissez quelqu'un souffrant de maltraitance de ce genre, je vous invite à consulter le site du service public où vous trouverez toutes les informations pour vous défendre et faire connaitre vos droits.