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Quelques mots me concernant ...

 

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Je vous laisse découvrir mon blog où vous trouverez les témoignages, anecdotes et coups de gueule d'une presque trentenaire en situation de handicap qui essaie d'attraper les instants de vie au vol ! Écrire me fait du bien et échanger encore plus ! Alors n'hésitez surtout pas à réagir... Mon message est clair: dédramatisons la maladie ou le handicap. Faisons en une force !

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19 mai 2016 4 19 /05 /mai /2016 10:31
Quand la maladie se rappelle à nous.

Voilà un moment que je n'ai pas abordé ce sujet par ici, tiens. C'est plutôt bon signe d'ailleurs, je trouve. Toujours est-il que depuis plusieurs jours, je ressens le besoin de poser des mots là dessus. Le fait que parfois, on oublie la maladie. On la laisse dans un coin en pensant qu'elle aussi nous oubliera. Cela peut paraître un peu naïf mais c'est grosso modo ma façon de fonctionner depuis un bail. Sauf que.

 

Sauf que ce n'est pas aussi simple. Là où on se voudrait invincible, la maladie s'amuse à nous contredire. À nous remettre la réalité en face. « Tu n'es pas invincible parce que je suis là. » En fait, quand on y pense, personne n'est invincible. On a juste chacun nos faiblesses, des corps plus ou moins résistants. Ce n'est pas quelque chose que l'on aime reconnaître. Cela m'arrive d'avoir du mal à admettre que parfois les rênes de ma vie ne sont pas toujours entre mes mains mais que la maladie décide à ma place.

 

Je déteste quand c'est le cas. Constater que certains jours sont plus difficiles que d'autres. Que le mot « fatigue » prend tout son sens quand le corps décide de nous lâcher un peu. Comme le moyen ultime de nous faire comprendre que l'on tire trop sur la corde et qu'il serait temps de ralentir la cadence. Moi, j'aime pas quand il me dit ça ! Parce que ça veut dire que je perds le contrôle sur ma propre vie. Pour autant, les années m'ont appris qu'il ne fallait pas ignorer trop longtemps ces alertes.

 

Ces derniers jours – voire semaines, je subis une grosse fatigue. Fatigue qui entraine des douleurs et un manque de tonus. Hier matin notamment, à peine les yeux ouverts, j'ai de suite compris que ce serait une journée "sans". Sans plein de choses essentielles, comme la force et l'énergie. Où chaque geste sera une épreuve. L'impression de se trainer, que même le minimum syndical devient compliqué pour nous. Cela faisait longtemps que cela ne m'était pas arrivé et je dois bien admettre que cela ne m'avait pas du tout manqué !

 

Il faut dire que certaines choses ne m'aident pas ces derniers temps. Comme les trajets en train pour aller bosser, y compris les galères de gréves SNCF qui durent depuis des semaines maintenant et qui ne sont pas là de se calmer. Les journées au boulot qui ne se passent pas très bien avec beaucoup de tensions. Et puis, il m'est arrivé une grosse mésaventure pour rentrer de mon weekend à Paris (je vous prépare un article pour vous raconter tout ça !). Ce truc m'a mise sur les rotules. À plat.

 

Du coup, que je le veuille ou non, la maladie se rappelle à moi et me contraint à prendre soin de moi. À me reposer, m'économiser autant que possible. Et puis, surtout à admettre qu'elle est bien là. Jamais loin. À me surveiller du coin de l'œil alors que moi, je préfère lui tourner le dos. Il y a définitivement des choses contre lesquelles il ne sert à rien de lutter. Il faut juste attendre que ça passe. Patiemment. Mais la patience et moi, vous savez ce que c'est...

 

♥ ♥ ♥

 

Et vous, est-ce que vous avez aussi tendance à trop tirer sur la ficelle

ou êtes-vous plutôt du genre raisonnable ?

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commentaires

M
Hé oui...<br /> Quand la passagère clandestine prend le commandement du navire et si c'est un jour de tempète, c'est pas bon. <br /> Et toujours le dilemme : croquer la vie à pleine dents, avec celles qui restent du moins, et à plein muscles, avec ceux qui veulent bien encore ou économiser pour aller plus loin, ou mieux, ou plus longtemps? <br /> Chi va piano va sano... <br /> Sano... tu parles, d'un sano ! <br /> J'ai fais les deux. J'ai brûlé des motoneurones à fonds perdu pour un plaisir éphémère ou juste pour "vérifier" que je pouvais encore être fou. J'ai tiré sur la corde sans me préoccuper de sa longueur résiduelle. J'ai été immortel. Mais, putain, ça fait mal. Après. Pour les muscles. enfin, ceux qui restent.<br /> Je me suis comporté en épargnant, avare du capital musculaire qui me restait, mais je ne maîtrise pas le taux d’intérêt que me verse la banque de la vie. Combien ai-je gagné ? Et si j'ai gagné, que vais-en faire ? Le compte n'y est pas toujours. Putain, ça fait mal à l'espoir.<br /> Alors, je fais au gré du vent. Enfin, je me le fais croire... Je dis que je suis immortel et j'essaye de filer des coups de lattes à ma passagère pas si clandestine que ça pour qu'elle lâche la barre. Ça marche. Parfois. <br /> Ça dépend du vent.
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M
Merci pour tes mots si justes Michel. Tu as tout résumé :)
M
J'imagine que ces grèves doivent pas mal plomber ton quotidien Elodie. <br /> J'écoute de plus en plus mon corps. Avant, je tirais moi aussi sur la corde et c'était l'épuisement et tout ce qui va avec. Je prends donc de plus en plus soin de moi, c'est important.<br /> Grosses bises et bon weekend. Ces 2 jours vont te faire du bien.
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M
Je crois que l'on a tous tendance à trop tirer sur la corde à un moment ou à un autre mais on finit tous par se raisonner au final ! Gros bizoos et bonne journée.
Z
Avant j'avais tendance à tirer sur la corde... mais j'essaye de prendre plus soin de moi parce que ça m'a joué des tours... <br /> Courage Elodie ! bisous
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M
Je crois que nous sommes nombreux à avoir cette mauvaise habitude ! <br /> Bonne journée ! Bizoos
V
J'ai le même sentiment ce soir alors que je ne souffre que d'une petite "douleur chronique". C'est dur à accepter alors qu'il y a quelques week-ends je me sentais mieux ...en tout cas ton blog est une merveille, j'admire ton courage de tenir bon pour ton boulot et ton goût pour les belles petites choses de la vie.
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M
Merci pour tes mots d'encouragements :) À bientôt !
G
elle n'est pas désespérer. pardon pas la forme pour le clavier aujourd'hui.<br /> Voilà mais je me dis aussi qu'il y a plus malade que moi<br /> Bonne journée, bisous
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M
Prends soin de toi alors. Bizoos
G
Bonjour Elodie, je suis dans ce cas là ma vie est rythmée par des hauts et des bas, suivant la forme, suivant l'intensité de la douleur, d'où en découle un moral en dents de scie.<br /> Mais je m'oblige chaque jour à faire quelque chose, en plus du quotidien. Je m'oblige à sortir tous les jours, à marcher, pour ne pas m'ankiloser. Et puis je me dis que si la situation est grave, elle n'est p
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M
C'est une bonne chose de faire une petite sortie tous les jours, c'est bon pour le moral :)