En ce moment, je réfléchis beaucoup à mon avenir. À mon avenir professionnel, en particulier. Je me pose pas mal de questions sur ce que je veux mais aussi et surtout sur ce que je ne veux plus. Je me demande si l'on peut réellement être à 100% satisfait de son travail. Je veux dire, être chaque jour content de se rendre au bureau et apprécier chacune de ses missions, chacun de ses projets.
Dans la vie, je suis plutôt quelqu'un qui ne reste jamais sur ses acquis. Je n'aime pas stagner et avant toute chose, je n'aime pas perdre mon temps en m'ennuyant. Que ce soit dans la vie personnelle ou professionnelle. J'ai besoin d’avoir l’esprit occupé sinon j’ai tendance à tourner en rond au bout d’un moment. Ce n’est pas forcément une qualité en soi puisque je peux me lasser parfois un peu vite.
Mais il y a aussi toutes ces fois où je prends sur moi pendant un long moment. Et cela fonctionne plutôt bien jusqu’au moment où j’atteins une limite invisible. Une fois cette limite franchie, j’ai beaucoup plus de mal à me contrôler. Très concrètement, cela devient difficile à vivre au quotidien et cette pensée de changement m’occupe l’esprit en permanence.
En ce moment, c’est exactement ce qui se passe au boulot. J’ai du mal à trouver de la satisfaction dans la plupart de mes missions. Du coup, vous imaginez bien que mes journées ne sont pas toujours des plus appréciables. La solution serait de changer et de profiter de cela pour trouver un poste plus près de chez moi, avec des missions plus proches de ma formation initiale d’architecte. La semaine dernière, voulant faire bouger les choses, j’ai pris rendez-vous avec une personne qui pourrait être d’un grand soutien dans ma démarche.
Je me suis rendue à ce rendez-vous pleine d’espoir, gonflée à bloc. Je vais vous faire la version courte, j’en suis sortie plutôt découragée. La claque. Mon optimisme en a pris un sacré coup. Mes perspectives sont bien plus minces que ce que j’espérais. On m’a fait comprendre que c’est quelque chose qui prendra probablement du temps... Sans aucune garantie. Chose très difficile à entendre quand on a envie que les choses rentrent plutôt rapidement dans l’ordre.
J’ai été assommée pendant vingt-quatre heures par cette rencontre et les informations que j’avais collectées. J’ai broyé du noir le soir venu. J’ai beaucoup réfléchi aux options qui se présentaient à moi, sans entrevoir spécialement de solution à mon problème. Et puis, le lendemain, j’ai vu ça sous un jour nouveau. J’ai réalisé qu’il n’y avait que moi qui pourrais faire bouger les choses et que personne ne le fera pour moi.
J’ai alors réalisé qu’il fallait que je sois mon propre moteur. Que ce projet qui me tient tant à cœur ne doit pas être laissé dans d’autres mains que les miennes. Cette simple pensée m’a redonné du baume au cœur, en me disant que, oui ce n’est pas gagné mais qu’il ne fallait pas que j’attende quoi que ce soit des autres. Il faut au contraire que mon avenir professionnel ne dépende que de l’investissement que je vais mettre dans cette recherche. Que nous sommes les seuls à connaître ce que nous voulons, ce qui nous correspond et quoi faire pour l’obtenir.
♥ ♥ ♥
« La différence entre le possible et l’impossible réside
dans la détermination qui sommeille en toi. »
– Tommy Lasorda