Hier, j'ai du me rendre sur la côte pour assister à une journée de séminaire pour le boulot. Bien tombé, il faisait un temps magnifique et un soleil diabolique. Quelle torture de rester enfermée dans ces conditions ! Je me suis accrochée à ma récompense en fin de journée : aller enfin voir la mer.
Je devais être la première sortie de la salle tellement j'étais pressée de monter en voiture et de prendre la route. Heureusement, je n'étais vraiment pas loin du bord de mer et j'ai pu rapidement en prendre plein les mirettes. Et puis, j'ai pris l'air, respiré l'air marin que j'aime tant.
Évidemment, je n'ai pas pu m'empêcher de faire des bétises et je me suis aventurée avec le fauteuil roulant sur le sable. J'ai délibérement ignoré la voix de mon copain me disant qu'il ne fallait pas car j'allais l'âbimer. On n'a qu'une vie, hein, les copains ! Toujours est-il que faire cette dite bétise m'a rendue folle de joie. Je m'entends encore éclater de rire comme une enfant. Comme si c'était la première fois que je voyais la mer. N'empêche que ça faisait de longues années que je ne m'étais pas retrouvée sur le sable (oui, parce que d'habitude, je suis sage et je reste bien sagement au bord...) et je n'ai pas vraiment de mot suffisant pour décrire ce que j'ai ressenti.
Même que mon cerf volant était aussi de sortie. Ravi de déployer ses ailes à nouveau. Il a trouvé l'hiver un peu long, je crois. Et puis moi, j'adore le voir virevolter comme ça. Fièrement. En tout cas, le sable se souvient de mon passage. J'ai laissé quelques traces de roues qui me faisaient sourire quand je les apercevais encore de loin.
Trêve de blablas, je crois qu'il est temps de vous montrer ces superbes images, traces de cette parenthèse enchantée que j'ai vécu le temps de quelques heures...